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Billet de blog 18 juin 2025

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À qui le Tours ? Les militant·es des droits de l'enfant inquiet·es et solidaires

L'affaire Aurélie et Vanessa n'en fini plus d'indigner et d'inquiéter celles et ceux qui partout en France se retrouvent dans le même combat et dans la même situation que les deux militantes tourangelles.

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C'est peu de dire que la situation vécue par Vanessa et Aurélie, enseignantes tourangelles accusées de trouble à l'ordre public pour avoir organisé la mise à l'abri de 32 enfants laissés à la rue par les services de l’État, inquiète et témoigne d'un renversement des valeurs inédit.

En effet, le droit international et notamment la Convention Internationale des Droits de l'Enfant qui, dans son article 27, fait obligation aux États signataires (dont la France depuis 1989) de loger tous les enfants lorsque les parents en sont empêchés par leurs propres moyens :

Les États parties adoptent les mesures appropriées, compte tenu des conditions nationales et dans la mesure de leurs moyens, pour aider les parents et autres personnes ayant la charge de l'enfant à mettre en œuvre ce droit et offrent, en cas de besoin, une assistance matérielle et des programmes d'appui, notamment en ce qui concerne l'alimentation, le vêtement et le logement.

Ne pas loger des enfants est donc contraire au droit en plus d'être moralement inacceptable, humainement inqualifiable. Les personnes organisant pacifiquement et en toute responsabilité leur mise à l'abri ne demandent finalement que l'application du droit international et devraient être protégées par celui-ci, sauf que dans les faits nous assistons à un renversement complet de valeurs : que les militantes tourangelles Aurélie et Vanessa, ayant permis par leur action le respect du droit international, se voient aujourd'hui accusées de "trouble à l'ordre public" est un comble et une criante injustice !

Quelle jurisprudence scandaleuse et répugnante risque de ressortir de cette sordide plainte, sachant que chaque ville de France est confrontée au sans-abrisme des enfants ?

Les nombreux collectifs de d'aide et de soutien aux enfants à la rue passent donc à l'action et manifestent leur solidarité à travers une campagne réclamant Justice pour Aurélie et Vanessa.

Vous aussi vous pouvez participer à cette campagne en signant la pétition de soutien comme Cédric Hérrou, Philippe Poutou, Philippe Meirieu, Jean-Pierre Rosenczveig, HK ou les Ogres de Barback par exemple, et en participant à sa diffusion.

Illustration 1
Collectif 1 enfant 1 Toit, Bordeaux
Illustration 2
Illustration 3
Illustration 4
RESF33
Illustration 5
Collectif Jamais Sans Toit de Lyon
Illustration 6
Collectif Jamais Sans Toit de Lyon
Illustration 7
Colège de Vitré
Illustration 8
Collectif Jamais Sans Toit de Lyon
Illustration 9
Collectif Jamais Sans Toit de Lyon
Illustration 10
Collectif Aucun Enfant sans Toit d'Ivry-sur-Seine

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