Pauvre Jean François COPE.Il a les dents proportionnellement aussi longues que son analphabétisme politique.Dire des conneries à longueur de meeting ce n'est pas grave, mais quand elles viennent d'un élu de la Nation, ancien Ministre de la République et responsable jusqu'à sa prochaine défaite, du plus important Parti de l'opposition ,çà devient inquiétant.Monsieur Copé le meilleur service que vous pouvez rendre à ce pays s'est de vous retirer définitivement de la sphère politique, de suivre votre mentor, alias Sarkozy et de vous taire un peu car on vous entend beaucoup trop.Les amalgames fumeux que vous employez ne font qu'altèrer la cohésion sociale de ce pays, déjà mise à mal par nombre de propos inadmissibles que vous avez tenu, ainsi que Sarkozy pendant la campagne.Comment obtenir un consensus quand les plus hautes autorités de l'Etat stygmatise les musulmans , en s'alignant sur les thèses de Madame Le Pen.Qui sont ces voyous qui arrachent les petits pains au chocolat des mains des petits français de souche à la sortie des collèges.Comment un homme comme vous ,issu aussi de l'immigtation peut il tenir ce genre de propos.Le ridicule ne tue plus hélas,sinon vous ne seriez plus là.
L'amour de la République ça veut dire la tolèrance, l'intégration, le consensus social.Ca comporte aussi un minimum de décence vis à vis d'un Pouvoir qui vient d'arriver et qui reçoit en pleine gueule toutes les bombes à retardement laissé par l'équipe précédente.Comment manifester une telle impatience et croire que le redressement promis va se faire en quelques mois.Comment imaginer que redorer le blason d'une France à bout de souffle pourrait se faire sans effort.Redresser d'abord, relancer l'économie et ensuite redistribuer lorsque la machine aura repris sa vitesse de croisière.C'est l'évidence et la logique.Certes ce n'est pas un discours habituel à gauche.Mais Franços Hollande tient le cap et il y faut du courage devant le déferlement des critiques.C'est Mendès-France qui avait raison en affirmant que "les faits étaient tétus " et qu'on ne gouverne pas pour être populaire mais pour appliquer une politique qui s'inscrivant dans la durée, sera profitable à la France.Deait on distribuer à tout va et se retrouver nu comme lors du tournant de 1983 avec les conséquences que l'on sait?
Les hurleurs de gauche, les journaux et hebdomadaires qui n'arrêtent pas de nous parler du retour de l'ex ,les sondages bidon tendant à faire accroire que Sarkozy ferait mieux que son successeur,C'est du pipeau.N'a t'il pas été depuis dix ans le principal responsable politique de l'état actuel de la France.Le Nouvel Obs, Marianne, Libé finissent par se confondre avec leFigaro qui tente de son coté de ressuscité Minute.La presse est libre certes mais à force de raconter des fadaises et des inepties, elle finira part se déconsidérer.C'est Beuve Mery qui affirmait que chaque journaliste a une responsabilité personnelle vis à vis de ses lecteurs.La presse a aussi sa part dans les tensions qui agitent le corps social.Personne n'a dit pendant la campagne de François Hollande, qu'on raserait gratis.La signature du traité européen est compensé par le volet de croissance, l'engagement de la Banque Centrale Européenne et le Mécanisme Européen de Solidarité qui vient de mettre l'Euro à l'abri d'un cataclysme continental.Parler du Traité sans mentionner les avancées obtenues sur la solidarité et l'intégration européenne ,cela s'appelle de la désinformation volontaire.On peut critiquer le Traité mais faut il encore avoir l'honnêteté de mettre en face ce qui a été obtenu .
Enfin comment ne pas se désoler de voir qu'à Marseille et ailleurs, les Brigades d'action criminelles sont dans la tourmente.Cela dure depuis des années.Que faisait Guéant .Il était plus facile de faire des appels du pied au Front National, que de prendre les problêmes de la Police Nationale à bras le corps.C'est d'abord la tristesse qui nous prend, car l'ensemble de la Police Nationale fait un travail difficile, ingrat .Voir son image salie,bafouée par quelques dizaines de ripoux est choquant.Il en faudra des efforts pour redresser le prestiqge de ce grand corps de l'Etat.
La France, comme la devise de sa capitale , est une nef qui tangue mais qui ne se noiera pas.