Elle ne faisait pas partie de la clique du Fouquet's.Mais il me semble que PROGLIO n'était pas loin.Trop brillante,trop cultivée face à un Président qui règle ses complexes par des oukases, au détriment de l'intérêt d'AREVA et de ceux de l'etat,Anne Lauvergeon ne pouvait pas continuer à oeuvrer dans la sérénité face à un pouvoir aveugle, mysogine, où tout est combine.Avec naturellement le très féal Fillon,chargé d'executer les basses oeuvres de son maître.
Avec le sarkozysme, c'est l'inféodation ou la porte.En face de Napoléon le petit, il faut se soumettre ou partir: Anne Lauvergeon s'en va au grand dam de tous ceux qui en France (ou une partie des élus de droite la soutenait) et dans le monde,lui reconnaissaient un talent incontestable.
Rachida Dati, Fadela Amara et Rama Yade ont fini par se rendre à l'évidence:tenir tête au petit chef et à "son bourgeois de la sarthe " équivaut à une lettre de cachet, et Anne Lauvergeon vient d'en faire la cruelle expérience.
Le copinage et les magouilles ont remplacé le mérite dans cette République "bananière " qu'on nous annonçait irréprochable il n'y a guère.
Ceux là qui, croyant les promesses de sarkozy ( promesses qui n'engageaient que leur crédulité) doivent se mordre les doigts.Espèrons qu'ils se souviendront en 2012 ,de cette "karchérisation " de la politique et qu'ils ne réitérerons pas leur erreur.
La seule qu'on voulait retenir par tous les moyens, Cecilia, a claqué la porte, précisant d'ailleurs combien son ex mari n'était pas fait pour la fonction qu'il occupe.
Quand on veut être seul, en haut de l'affiche, on ne peut tolèrer des gens trop doués auprès de soi ,qui pourraient nous faire de l'ombre.
Anne Lauvergeon a refusé d'être Ministre et de plus elle a été la collaboratrice de François Mitterrand. Son sort était donc scellé.
Espèrons une victoire de la gauche en 2012, avec un retour "d'Atomic Anne " aux affaires et une disgrâce de Proglio qui confond souvent ses intérêts personnels avec ceux des entreprises qu'il dirige.Ce serait un juste retour des choses et un début de moralisation dans la gestion des affaires publiques,entachées par les affaires: Karachi, Bettencourt-Woerth, Tapie-Lagarde , et j'en passe.