La meute déchaînée est repartie de plus belle,depuis la déclaration de candidature du sortant ,qui depuis Marseille n'a pas manqué de nous assèner " La France, La France, La France " en sautant comme un cabri.Mais il ne suffit pas de paraphraser De Gaulle pour passer du nanisme politique à la Grandeur.
Voilà que le sortant découvre Le Peuple et se veut son candidat , contre les élites, les oligarchies, les corps intermédiaires.On a failli croire qu'il s'était amendé et que dans une amnésie subite, il avait oublié les munificences du Fouquet's, le yatch de Bolloré, les vacances somptuaires aux Etats Unis, l'augmentation de son salaire de 170%.Ajoutons à cela que depuis qu'il est en campagne non dite, la facture pour le contribuable se monte à près de 25 millions d'euros,soit 25000 fois ce que touche mensuellement un français moyen aujourd'hui.
Et Patatras, l'affaire Véolia/Borloo vient effacer toute cette démagogie, patiemment mise au point avec l'homme du Discours de Dakar ,ce Guaino qui continue à déverser ses fientes à longueur de discours du candidat.Démenti rapide en accord avec Proglio (qui était au Fouquet's) pour éteindre l'incendie.Coup de téléphone au Qatar renié, pour essayer d'enfumer encore plus ce peuple auquel le sortant veut s'identifier.Ca ressemble rudement au SMS envoyé à Cécilia lui promettant d'annuler un mariage annoncé (avec Carla) si elle revenait.
Et du coup la France, celle qui souffre des foucades répétés de Sarko et de son clan ,se remet à penser au Prince Jean qu'on a voulu imposer à l'EPAD, à Karachi et aux morts dans un attentat où se profile l'ombre de douteuses commissions .Enquête brouillée par un Courroye en examen et qui finira par faire sauter les deux derniers fusibles: Balladur et Leotard, avant que le sortant ne voit planer sur lui la menace de ces juges qu'il exècre au point de vouloir les supprimer.
On ne devient pas le candidat du peuple après l'explosion du chomage (dixit Bayrou) les 120.000 SDF qui continuent à errer dans le froid sibérien, les 600 milliars de dette souveraine directement imputable à un Président Bling Bling.
Il ne suffit pas de gagner son QG de campagne à pied en claudiquant , car n'est pas Talleyrand qui veut.Il ne suffit pas de prendre le téléphone d'une passante et de dire à sa mère qu'on est le Président qui se promène et parle aux gens dans la rue, pour faire croire que l'on se préoccupe des français.Le populisme, comme la mascarade de la proportionnelle " à la marge " ne sont que vaines tentatives pour envoyer des signes au Front National.Et cette fois,çà ne prend pas car le sinistre Guéant a déjà tout fait et tout dit dans ce domaine et c'est le modèle (Marine Le Pen) qui tirera les marrons du feu et non un ersatz.
Proferer depuis Marseille que Hollande n'aime pas la France est la preuve que plus aucune barrière ne reste debout .Gueant avait déjà dit que le candidat socialiste (et très probable futur Président) n'était pas Républicain.Vous êtes ,messieurs, indignes des fonctions que vous exercez, indignes de cette France dont vous vous gobergez , indignes de cette Révolution Française qui a fait rêver l'univers, indignes de ce que nous a légué le Conseil National de la Résistance.Vous vous débattez vainement, comme ces volatiles pris dans une marée noire , enragés de constater que rien n'y fait, que François Hollande, digne ,continue sa route et que votre agitation, votre grossièreté, vos magouilles ne sont plus audibles.
Les français ,dans leur majorité, en ont assez de vous, le rejet devient physique, ils vous vomissent, tant vous mettez d'ardeur à les dresser les uns contre les autres.Les français veulent une République irréprochable .Vous ne l'êtes pas.Ils souhaitent une République digne .Vous ne l'êtes pas. Votre candidat a besoin de s'agenouiller devant Merkel d'abord puis Cameron ensuite, pour essayer de tromper le peuple.Nous n'avons nul besoin que des dirigeants étrangers, même amis, viennent tenter de dicter au peuple, comment il doit voter.
Et que lisons nous dans Le Figaro-La Pravda, organe officiel du régime (on se croirait chez Poutine).
Fillon d'abord qui nous assène:"Le projet socialiste tourne à vide.Un ectoplasme de premier Ministre, vient nous donner des leçons ,vient interpréter la rage impuissante au ventre, que l'adversaire n'est pas au niveau.Vous oubliez votre bilan, monsieur Fillon, certes vous n'étiez qu'un pâle exécutant des directives de votre guide (on pense à Khadafi),un collaborateur zélé qui quelquefois fait une embardée et prononce enfin une vérité lorsqu'il dit qu'il dirige un Etat en faillite.
Jean-Pierre RAFFARIN ensuite: "le doute va s'installer au PS . Pauvre Raffarin.Vous avez oublié que lorsque vous étiez Premier ministre, Jacques Chirac était traité de roi fainéant par l'impétrant candidat que vous défendez.N'a t'il pas glosé tant et plus sur votre nullité, trop déçu de n'avoir pas été nommé à votre place.Le doute, Monsieur Raffarin, il est chez vous.Il s'insinue de jour en jour, inexorable, malgré la meute qui aboie vainement, pendant que la caravane Hollande passe sereinement, méprisant vos quolibets.
L'innénarrable Thréard qui nous balance en première page de son torchon: " depuis que sarkozy a annoncé sa candidature quelque chose a changé.Oui Monsieur l'éditorialiste aux ordres, ce qui a changé c'est un pas de plus de votre clan vers l'extrême droite, ce qui vous va très bien.Et puisque j'en suis à m'adresser à vous, essayer dans vos débats sur I Télé de ne pas couiner à qui mieux mieux dès qu'un Macé-Scaron ou quelqu'un d'autre propose une réflexion sensée contre le sarkozysme.Vous finissez par être ridicule.
Jean d'Ormesson enfin: "Ces excès (de la gauche) offre à sarkozy un statut idéal de victime injustement accablée.Ce n'est pas nous qui allons adopter le style ordurier de l'opposition".Mais Cher d'ormesson, vous êtes un rêveur. Le style ordurier (vérifier votre dictionnaire à l'Académie française) c'est dans le camp que vous défendez qu'il fait florès. Vous êtes un homme trop fin et trop cultivé pour nous convaincre du contraire. Les gens qui vous estiment (et j'en suis) savent que vous êtes en service commandé et que vous êtes obligé de forcer la note.Mais à trop la pousser, la note devient inaudible, inintéressante, et finit par rejoindre les platitudes crépusculaires de ce clan aux abois.
Non Messieurs, vous n'avez plus aucune légitimité. Et comme De Gaulle à propos de Giscard , jecrois que le problême de votre candidat sortant c'est Le Peuple. Il est paradoxal ,après l'avoir tant trahi, que Sarko veuille, avec un certain ridicule (mais çà ne tue plus) nous faire avaler qu'il en sera le candidat, qu'il éliminera les élites , qu'il rabotera les corps intermédiaires( il ferait mieux de le faire pour les niches fiscales) qu'il ne veut voir aucune tête dépassé.Après Poutine (dont il jurait de ne pas serrer la main) Khadafi, Bachar El Assad et combien de dirigeants africains corrompus, il ne lui reste plus qu'à tenter son 18 brumaire, en s'adossant à l'article 16 de la Constitution, et il pourra ainsi essayer de continuer à jouer au petit chef.Et vous tous, moutons bêlants vous suivrez aveuglèment votre Panurge jusqu'au bord de la falaise où vous vous précipiterez comme un seul homme, dans cette mer Egée, berceau d'une démocratie que vous n'avez de cesse d'insulter.