Les récentes déclarations de Manuel Valls demandant de mettre les primaires socialistes entre parenthèses, et l'étrange intervention de Claude Bartolone demandant que tout le Parti se range derrière Martine AUBRY, confirment, si besoin était, la maladie profonde dont souffre notre formation, gangrenée de l'intérieur par l'inflation des ego.
DSK, dont l"élection était ratifié d'avance par la Direction disposait dans les sondages de 2 points d'avance sur François Hollande,avant la tragédie de New York,et déjà çà et là on fustigeait le diviseur qui ne voulait pas se ranger derrière l'homme providentiel.
Aujourd'hui, Hollande dispose de 20 points d'avance chez l'ensemble des sympathisants socialistes, sur Martine Aubry.
Qu'aurions nous entendu si l'on avait demandé que dans la même optique que pour DSK, il faudrait que tout le monde se range derrière lui.
Remercions ,en tous cas la Première Secrétaire qui a remis à leur place ces démocrates de circonstance ,en affirmant que le calendrier sera maintenu.La prestation de gérard Collomb qui allait dans le même sens n'a pas convaincu non plus.
Et déjà se dessine dans l'ombre, la machine à perdre où les forces du pacte vont se dresser contre celui qui peut aujourd'hui légitimement représenter la gauche au deuxième tour.
En effet quand on apprend que Ségolène Royal affirme qu'elle est cabdidate depuis 2007 alors qu'elle a annoncé qu'elle faisait partie du pacte, quand on sait qu'en privé elle affirme à qui veut l'entendre que François Hollande ne sera jamais Président, on frémit dans la perspective des coups trodus que nopus annocent la bataille des primaires.
Nous resterons stoïques, nous refusant à toute attaque personnelle, en avançant les propositions de notre Candidat et que vive la gauche.