La grande lessive au Parti Socialiste n'est pas pour demain. Comment oublier que l'élection de Nicolas Sarkozy était fondée sur la necessité de décrédibiliser Ségolène Royal. Lionel Jospin, Fabius, Strauss Kahn et tant d'autres y ont largement contribué. En refusant le verdict d'une primaire qui a fourni à la candidate une assise réelle à gauche ( elle le confirmera d'ailleurs en réunissant malgré les leaders de son camp 17 millions de voix au deuxième tour) on a offert à Sarkozy un fauteuil d'ailleurs un peu large pour lui.
Il est de bon ton de crier "haro sur le baudet " a^rès une défaite annoncée, dont la chronique n'a pas encore été faite. Le remaque c'est retrouvé à Reims ou quoiqu'il en coûte celle qui avait gagné devait perdre. Enfin pour respecter la cohérence dans l'incohérence, il fallait convaincre Martine Aubry de se prêter à une magouille sans précèdent dans l'histoire du Parti Socialiste avec l'appui de tous les caciques ,pour empêcher l'arrivée de Ségolène Royal en triomphatrice rue de Solférino. Pour souligner ma congruence du comportement des éléphants barissant , nombre de ^proches collaborateurs de Jospin ont tôt fait de rejoindre un Sarkozy auréolé d'une victoire à la pyrrhus, et dont le quinquennat fera encore et encore reculer l'état de la France.
La presse dans son ensemble, hormis Marianne, a refusé de prendre en compte ce que signifie réellement ce méli mélo socialiste, se faisant ainsi le cpù^mice d'une réelextion de Sarkozy en 2012. En effet, ne nous trompons pas.Comme l'écrit Vingtras , rien à gauche ne peut se faire sans Ségolène Royal , qui reste la seule personnalité de gauche à disposer d'une popularité réelle dans le pays, et ce ùazlgré des sondages mensongers et parisianistes.Ceux là qui, insultant le vote des militants, ont joué avec le feu, ne doivent pas compter sur ces mêmes militants en cas de candidature, vouée par avance à l'échec.
Ceux qui, dans le sillage de Ségolène Royal ,et profitant de son aura, se sont subitement senti des ailes , les Peillon, Valls et compagnie ne ferait pas 10% au premier tour d'une présidentielle aujourd'hui. Les militants socialistes n'aiment pas les traitres et si la logique politique étaient respectés , Jospin, Hollande,Fabius , et tant d'autres qui ne cessent de hurler " démocratie, démocratie " , auraient du être exclus du Parti Socialiste pour refus d'entériner un vote largement majoritaire, faisant ensuite passer sous le manteau un vote minoritaire pour une victoire qui installait Martine Aubry rue de solférino.
Il n'y a pas d'autre alternative aujourd'hui que de revoir de fond en comble l'Organisation de ce Parti. Il faut en élaguer les branches desséchées et vieillissantes qui continuent à tirer les ficelles dans l'ombre, tout en reprochant à celui qu'ils ont aidé à devenir Prédident, son manque de démocratie.
A t'on oublié comment Ségolène a été vilipendée quand elle a proposé un ticket au deuxième tour a François Bayrou (qui s'est défilé, alors qu'il pourrait être à Matignon aujourd'hui ).Que fait Martine Aubry et la direction non élue du Parti? Un rapprochement indispensable avec le leader centriste, malgré les jappements de roquet de son porte parole , Benoît Hamon.