Soixante quinze minutes pour nous expliquer que la plongée de la France était le fait de Mitterranrd en 1983 ,de Jospin en 2001 et de Chirac enfin .Il fallait oser, mais ça ne passe plus.Les arguments éculés ne sont plus d'époque.
Ue pédagogie de bazar saluée comme il se doit par des Copé,Guéant ,Bertrand et compagnie qui savent néanmoins que Nicolas Sarkozy comme Ministre de l'intérieur, des Finances ou à L'Elysée ,reste au coeur de toutes les dérives depuis 10 ans.
Les 35 heures pendant la Mandature de Jospin, ont générés près d'un million d'emplois.En 2002 les comptes sociaux étaient en équiibre, la dette représentait 50% de ce qu'elle est aujourd'hui et la Frane avait encore une industrie digne de ce nom.
Le tsunami économique de 10 ans de gouvernement de droite est donc patent et comme le dit François HOLLANDE, Sarkozy n'échappera pas à son bilan.
Il découvre aujourd'hui qu'il faut encadrer les banques.Pourquoi ne l'a t'il pas fait en 2007?Parce que les banquiers sont ses proches.Au lieu de cela il a créé le bouclier fiscal et laisser la spéculation s'en donner à coeur joie.Difficile de faire la leçon aux banquiers depuis le Fouquets ou à bord du Yacht de Bolloré.
Il pleure sur la règle d'or.Mais avait il besoin de cela pour essayer de faire voter au moins un des budgets de sa Présidence en équilibre?
Il fustige les salaires prohibitifs de dirigeants peu scrupuleux, les bonus exhorbitants des traders.Mais n'a-t'il pas multiplié le salaire du Président par 2,5% tout en augmentant sensiblement le budget de fonctionnement de l'Elysée.
Sarkozy ,en termes choisis ,nous parle de réciprocité , ce que Martine Aubry appelait le juste échange et à qui, par un détour sémantique,il emprunte le concept.
Bref, son Collaborateur Principal, ci devant Premier Ministre avait raison de dire qu'il gouvernait un pays en faillite.
Manifestement le petit chose n'y est plus.Fatigué, rabâchant en permanence la crise, la crise la crise, il a essayé ,pour sauver les meubles de se mettre à l'abri dans le sillage de Madame Merkel.Mais ce n'est pas l'Allemagne qui nous sauvera.C'est un autre Président, un autre Gouvernement, une autre politique basée sur la justice sociale et fiscale, la recherche, l'innovation et l'éducaton.
Oublions pour le moment la dramatisation des réponses sur les affaires.La justice tranchera.
Si Madame Pecresse, qui tentait de défendre le bilan, montrait un certain courage, elle restait inaudible ,et comme la chèvre de Monsieur Seguin, elle savait que rien ne pourrait la sauver.Du moins avait elle plus de classe que la Morano, diva des faubourgs hasardeux du sarkozysme mourant.