PRIMAIRES: LA DERNIERE LIGNE DROITE POUR UNE GAUCHE ENTOUSIASTE

L’appel un peu pathétique d’Emmanuelli, Hamon et consorts en faveur de Martine Aubry, complaisamment relayé par Médiapart, appelle quelques commentaires et quelques mises en garde :- Martine Aubry, et cela est patent après les deux premiers débats, n’apporte rien de nouveau en terme de proposition politique.- Même si les sondages lui accordent la possibilité de battre Sarkozy au deuxième tour de la Présidentielle, cela est beaucoup moins net qu’il n’y paraît.- L’Election présidentielle se jouera sur les compétences économiques et convenons que si Madame Aubry a beaucoup de qualités par ailleurs, elle n’a dans le domaine crucial de l’économie nationale et internationale, aucune disposition particulière.- L’appel de ses colistiers doit donc être interprété comme une volonté de ces derniers à toucher ensuite les prébendes d’une hypothétique victoire de leur locomotive. Si l’on se réfère à l’intervention d’Alain JUPPE dans l’émission « Cartes sur table « d’hier soir, il va de soi que la droite espère retrouver Martine Aubry qui apparaît très fragilisée, malgré le travail effectué pour la remise en ordre du Parti Socialiste.Tout d’abord, elle reste qu’on le veuille ou non, la remplaçante obligée d’un Dominique Strauss-Kahn qu’elle n’aurait pas affronter dans ces primaires.Elle ne s’est présentée au Congrès de Reims qu’en dernière minute sous la pression de ceux là même qui n’acceptaient pas la victoire de Ségolène Royal.Elle aura de ce fait des difficultés à faire l’unanimité derrière elle dans un second tour où la Droite, aux abois, se permettra tous les coups.En refusant d’exclure, au moins temporairement Guérini, elle a commis une faute politique,parce que la Fédération des Bouches du Rhône est un de ses soutiens. Montebourg a été très clair à ce sujet lors du deuxième débat .Feu Georges Frèche n’avait pas bénéficié d’une telle clémence à l’époque.Parlons enfin de la coalition derrière notre première secrétaire.Laurent FABIUS d’abord, qui devait,rappelons le, être le Directeur de campagne de Dominique Strauss Kahn et qui après avoir participé activement à la défaite de Ségolène Royal en 2007 , manœuvre dans l’ombre pour barrer la route à François HOLLANDE.( Souvenez vous de son mot : vous voyez Hollande Président ? Je rêve).Bertrand DELANOE ensuite. Excellent maire de Paris qui pense pouvoir jouer dans le sillage de Martine AUBRY, un rôle politique important après avoir quitté l’Hôtel de Ville. Henri EMMANUELLI qui aujourd’hui, du fait de ses voltes face successives ne représente plus que lui-même.La victoire la plus probable passe par une désignation nette de François HOLLANDE, et si possible au premier tour des Primaires, ce qui aurait pour avantage d’éviter les arrangements souterrains entre les deux tours. Ces magouilles de Congrès où l’on se ligue pour abattre quelqu’un et non pour faire émerger le meilleur.Je reste convaincu et je le répète, que François HOLLANDE était, avant l’affaire de New York, capable de devancer Dominique Strauss Kahn dans la primaire et qu’il possède cette compétence économique et cette fibre sociale qui feront de lui un excellent Président.Si l’on devait définir le deuxième tour idéal, nous retrouverions HOLLANDE et MONTEBOURG. Le premier représente l’avenir immédiat et à moyen terme de la gauche, et le second la vision à long terme, l’accompagnement vers une société et une République Nouvelle. MONTEBOURG est l’homme de l’innovation et de la prospective politiques. Il doit jouer ce rôle dans le cadre d’une prochaine Présidence de gauche, et HOLLANDE doit tenir compte de cette réalité pour que ce pays, redressé d’abord sur le plan économique et industriel, réconcilié en matière sociale, la gauche puisse évoluer et continuer à gouverner dans la durée.J’ajouterais pour conclure, que la loyauté de François HOLLANDE vis-à-vis de Lionel JOSPIN , pendant toute la mandature de ce dernier à Matignon, nous faisait espérer une prise de position de l’ancien Premier Ministre ,ne serait ce que pour faire contre poids à un FABIUS qui se démène dans l’ombre.Son silence assourdissant ne lui ressemble pas et reste une énigme pour nous qui avons mené des combats enthousiasmants derrière lui en 95, en 97 et même en 2002.Ne nous trompons pas. La cible reste Sarkozy et sa politique désastreuse, son clan empêtré dans les affaires. Et l’arme la plus évidente pour nous en débarrasser s’appelle François HOLLANDE, n’en déplaise aux auteurs de cet appel d’arrière garde. L’appel un peu pathétique d’Emmanuelli, Hamon et consorts en faveur de Martine Aubry, complaisamment relayé par Médiapart, appelle quelques commentaires et quelques mises en garde :- Martine Aubry, et cela est patent après les deux premiers débats, n’apporte rien de nouveau en terme de proposition politique.- Même si les sondages lui accordent la possibilité de battre Sarkozy au deuxième tour de la Présidentielle, cela est beaucoup moins net qu’il n’y paraît.- L’Election présidentielle se jouera sur les compétences économiques et convenons que si Madame Aubry a beaucoup de qualités par ailleurs, elle n’a dans le domaine crucial de l’économie nationale et internationale, aucune disposition particulière.- L’appel de ses colistiers doit donc être interprété comme une volonté de ces derniers à toucher ensuite les prébendes d’une hypothétique victoire de leur locomotive. Si l’on se réfère à l’intervention d’Alain JUPPE dans l’émission « Cartes sur table « d’hier soir, il va de soi que la droite espère retrouver Martine Aubry qui apparaît très fragilisée, malgré le travail effectué pour la remise en ordre du Parti Socialiste.Tout d’abord, elle reste qu’on le veuille ou non, la remplaçante obligée d’un Dominique Strauss-Kahn qu’elle n’aurait pas affronter dans ces primaires.Elle ne s’est présentée au Congrès de Reims qu’en dernière minute sous la pression de ceux là même qui n’acceptaient pas la victoire de Ségolène Royal.Elle aura de ce fait des difficultés à faire l’unanimité derrière elle dans un second tour où la Droite, aux abois, se permettra tous les coups.En refusant d’exclure, au moins temporairement Guérini, elle a commis une faute politique,parce que la Fédération des Bouches du Rhône est un de ses soutiens. Montebourg a été très clair à ce sujet lors du deuxième débat .Feu Georges Frèche n’avait pas bénéficié d’une telle clémence à l’époque.Parlons enfin de la coalition derrière notre première secrétaire.Laurent FABIUS d’abord, qui devait,rappelons le, être le Directeur de campagne de Dominique Strauss Kahn et qui après avoir participé activement à la défaite de Ségolène Royal en 2007 , manœuvre dans l’ombre pour barrer la route à François HOLLANDE.( Souvenez vous de son mot : vous voyez Hollande Président ? Je rêve).Bertrand DELANOE ensuite. Excellent maire de Paris qui pense pouvoir jouer dans le sillage de Martine AUBRY, un rôle politique important après avoir quitté l’Hôtel de Ville. Henri EMMANUELLI qui aujourd’hui, du fait de ses voltes face successives ne représente plus que lui-même.La victoire la plus probable passe par une désignation nette de François HOLLANDE, et si possible au premier tour des Primaires, ce qui aurait pour avantage d’éviter les arrangements souterrains entre les deux tours. Ces magouilles de Congrès où l’on se ligue pour abattre quelqu’un et non pour faire émerger le meilleur.Je reste convaincu et je le répète, que François HOLLANDE était, avant l’affaire de New York, capable de devancer Dominique Strauss Kahn dans la primaire et qu’il possède cette compétence économique et cette fibre sociale qui feront de lui un excellent Président.Si l’on devait définir le deuxième tour idéal, nous retrouverions HOLLANDE et MONTEBOURG. Le premier représente l’avenir immédiat et à moyen terme de la gauche, et le second la vision à long terme, l’accompagnement vers une société et une République Nouvelle. MONTEBOURG est l’homme de l’innovation et de la prospective politiques. Il doit jouer ce rôle dans le cadre d’une prochaine Présidence de gauche, et HOLLANDE doit tenir compte de cette réalité pour que ce pays, redressé d’abord sur le plan économique et industriel, réconcilié en matière sociale, la gauche puisse évoluer et continuer à gouverner dans la durée.J’ajouterais pour conclure, que la loyauté de François HOLLANDE vis-à-vis de Lionel JOSPIN , pendant toute la mandature de ce dernier à Matignon, nous faisait espérer une prise de position de l’ancien Premier Ministre ,ne serait ce que pour faire contre poids à un FABIUS qui se démène dans l’ombre.Son silence assourdissant ne lui ressemble pas et reste une énigme pour nous qui avons mené des combats enthousiasmants derrière lui en 95, en 97 et même en 2002.Ne nous trompons pas. La cible reste Sarkozy et sa politique désastreuse, son clan empêtré dans les affaires. Et l’arme la plus évidente pour nous en débarrasser s’appelle François HOLLANDE, n’en déplaise aux auteurs de cet appel d’arrière garde.