Ainsi je ne comprend pas l'attitude de Mme Zinzin. Macroléon nous a bien répété que nous sommes en GUERRE sanitaire. Madame-la-Ministre-de-la-Santé devait donc avoir un rôle de premier plan au sein de l'État-Major chargé des opérations militaires; d'autant plus qu'elle affirme avoir été la première à prendre conscience de la gravité de la pandémie et à avoir alerté les généraux en chef. Pourtant elle n'a pas hésité à abandonner son poste en pleine bataille pour se porter candidate à une élection qu'elle estimait impossible à maintenir, ce qui à son sens rendait sa démarche inutile. N'est-on pas là devant un cas typique de désertion devant l'ennemi. Où est la condamnation qui en temps de guerre sanctionne habituellement une telle conduite?
Je n'arrive pas non plus à comprendre une des mesures imposée par le pouvoir concernant nos déplacements. Je veux bien admettre la nécessité du confinement mais j' ai l'impression d'être le seul dans tout l'hexagone à ne pas saisir à quoi rime cette fameuse "déclaration de déplacement dérogatoire" ? Je sais que la production de paperasse fait partie de la tradition administrative jacobine mais quelqu'un pourrait-il m'expliquer en quoi le fait d'aller acheter mon pain quotidien muni d'un document par lequel je m'autorise moi-même à aller faire mes courses peut aider à la lutte contre la propagation du virus? Serais-je donc plus dangereux pour mes concitoyens si je me rendais à la boulangerie sans ce papier?
Jusqu'à preuve du contraire je refuse d'y voir une tentative de "responsabilisation" des citoyens: considérer les citoyens comme des personnes responsables impliquerait un minimum de confiance. Ici on voit clairement la défiance des dirigeants envers leurs sujets avec son cortège de contrôles et de menaces d'amendes. Avec mon esprit mal-tourné j'y verrais plutôt une manoeuvre d'infantilisation visant à faire des français une masse moutonnière bien obéissante. Les classes dirigeantes ne seraient elles pas en train de se venger de la frayeur que leur ont inspirée les gilets jaunes et ne profitent-elles pas du choc provoqué par le coronavirus pour nous habituer à vivre en liberté surveillée afin de nous imposer plus facilement toutes leurs anti-réformes? Leur gérant élyséen nous a prévenu: après la crise nous ne vivront plus comme avant. Si nous nous laissons assommer le pire est pour demain.Et ça je l'ai bien compris...