Les Recherches sur la Microbiologie de l'IHU Méditerranée

 Plus spécifiquement, la microbiologie se consacre à l'identification et à la caractérisation des micro-organismes ; à l'étude de leur origine et de leur évolution ; à définir leurs caractéristiques, les produits de leurs activités et leurs besoins ; et à comprendre les relations qu’ils entretiennent entre eux et avec leur milieu naturel ou artificiel.

Ces micro-organismes sont étudiés à l’IHU méditerranée, où y sont coordonnés de nombreuses recherches sur les infections causées par ces micro-organismes.

Les plateformes de recherches de l'IHU

Plusieurs plateformes à l’IHU de Marseille telles les plateformes de Séquençage, BioInformatique, Chromatographie et Spectrométrie de masse, Culture & P3, Insectarium ou encore Démographique permettent d’étudier ces micro-organismes qui se répartissent en deux familles composées des procaryotes et des eucaryotes.

Les procaryotes ont une cellule qui ne possèdent pas de noyau cellulaire ni d'autres organites et qui appartiennent à au moins deux taxons distincts.

Tout d’abord, les archées qui comprennent essentiellement des espèces anaérobies (n'ayant pas besoin d'oxygène, voire souvent ne tolérant pas l'oxygène), et qui vivent dans des environnements extrêmes. Puis, les eubactéries qui sont présents dans tout notre environnement comme sol et la nourriture par exemple.

Puis, les eucaryotes possèdent un système membranaire interne enfermant des organites (noyau, plaste, mitochondrie, etc.) et qui présentent un cytosquelette interne (actine, tubuline) absent chez les procaryotes, leur conférant une taille souvent plus importante que les procaryotes. Ils comprennent les algues et les champignons dans leur famille.

Les projets REMEDIER et GIRAFE

Les projets REMEDIER (REcherche MEDiterranéenne dans les Infections Emergentes et Réemergentes) et GIRAFE (Groupement International de Recherche en AFrique sur l'Emergence) coordonnés à l’IHU méditerranée permettent également de mieux comprendre les épidémies infectieuses causées par ces bactéries.

Ces épidémies sont en effet la résultante de plusieurs facteurs dont la présence d’une population vulnérable, l’introduction et/ou les mutations de souches nouvelles contre lesquelles il y a peu d’immunité ou de prémunition de groupe, la dynamique et bio-écologie des vecteurs et des réservoirs animaux auxquels s’ajoutent des facteurs climatiques, environnementaux, anthropiques et sociaux. De la capacité de prédiction, de dépistage, de gestion à temps et de prévention, dépend la protection des populations locales et mondiales. Seule une approche sous régionale, depuis la forêt équatoriale guinéenne jusqu'à la région sahélosaharienne, permettra la mise en place d'un système performant de surveillance épidémiologique, détection et prédiction, et une action de santé publique préventive coordonnée.

Les découvertes et les méthodes de prévention et de soins

L’IHU de Marseille « Médittéranée Infection » est le seul institut développant une recherche des archaea associées aux flores chez l’homme.`

Il développe des outils diagnostiques et épidémiologiques innovants pour évaluer comment se sont répandues les grandes épidémies du passé et disposer d’une virologie médicale suffisamment conséquente dans le cadre de potentielles épidémies européennes ou encore mondiales comme c’est actuellement le cas avec les bactéries nouvelles.