Non, c’est bien ça — deux motards passent,
Le trognon de mon joint, de guerre lasse,
Non, je vais mentir — le chiard a la chiasse,
Les champs, quand-même, et le Famas….
Bascule sans fatigue désordonnée — une moto,
Le matin c’était beau, bon, non ? Une photo !
Le Con est là ; triste Amérique ; hein Poteau ?
Snap ! Les smileys figés tandis que de la mano,
Je te prends la main,
Sois vieux et serein,
Vieux surineur assassin,
Tu me chipes mon refrain,
Frère en toc, crotte de coquin,
Prétentieux soûlard du coin,
Macho démocrate et crétien,
Pas une once à Dieu, Diable en main.
Le meilleur ami express s’est présenté,
A investi le canapé muni de batteries de bières,
Bu, donc, et rebu mieux qu’Ubu au rebut,
Et quand on picole, on cause, ou quasi,
On vomit des litres de conneries agressives,
Méprisantes, paternalistes, menaçantes.
Alors le vrai ami est parti, ivre, faussement joyeux,
Et d’autres sont venus, puis partis à leur tour,
C’est un fameux bal ennuyeux, la vie, un four,
Et la Liberté des Libéraux une Loterie sauvage,
Un Cheese dans la main noir charbon du clodo-otage.
Babylone, en effet, ne serait pas un qu’gimmick reggae,
Ce serait aussi la Guerre sainte que nous jalousons aux islamistes,
Les Ghettos et les Camps ou les Camps et les Ghettos fascistes,
Les chevaliers blancs aux fortunes ailées et diaphanes enfoirés,
Et tout ce qui n’est pas la Paix, vous savez, ce vent d’Ouest….