Il est 19 heures, ou 19 et une,
T’es dans le salon ou dans ta turne,
À l’Agora ou sur les marches,
Et le bahut des patriarches est derrière.
Tu honnis la poésie, des bobos,
Mais tu vois, j’ai le zizi sans le tempo…
Ma métrique moyenne bande mou,
J’avais rendez-vous avec le facho…
Lui qui frime comme ile ment,
Quand il insulte l’Alien et ses enfants,
Menace tranquille sous mon toit
De faire exploser le pays de son choix.
Il est peut-être 19 heures 02,
Et peut-être temps de causer d’eux,
Eux, Abdel, eux masqués au costard,
Ou masqués en zonards, jamais au placard.
Pff, aucun. Aucun ne me vient à l’esprit.
L’Architecture et l’Urbanisme m’ont tout pris.
La gaîté, l’Horizon, le Temps qui va avec.
Ce qui me reste ce sont ses salamalecs.
Car (Aaaah, teee voilààààààààà), comme au cinéma,
Comme dans une envoûtante télénovela,
Le décor est toujours le même, la Prison,
La geôle de l’Industrie, l’Argent a ses raisons.
Je songeais hier à écrire pour la jeunesse,
Moi qui ne suis aucun expert en finesse,
Voilà que j’y songe derechef sans mollesse,
Écrire pour ceux qui restent loin du business.
Ou plutôt, qui sont les pions prisonniers et proie
De celui-ci. Et tant que l’on vivra sous des rois,
Tant que les hiérarchies ne seront pas mises à plat,
Tant que le mensonge sur la chose publique durera,
Et que les utopistes n’auront pas fui leur rouge cramoisi,
Les fachos, grimés ou bruts-de-coffre, règneront la partie.
Je m’en vais ouvrir un bouquin sur les néologismes
Afin de mieux comprendre le Volapük et le sabir
Des costards-after-shave qui réforment comme les Shadocks
Pompent
Pompent
Pompent.