Orphelin dans l’âme, je vomis depuis ma plus tendre enfance sur la bagnole de Ford, de mon daron (tous affects de côté), de Hitler, de mon voisin et meilleur ami et de Macron.
Courage, me chante le petit doigt, couvre-toi de ridicule et d’opprobre et lance ton cri : Fini, la bagnole ?!
M’en fiche. Pourrons bien me chercher les noises, la bagnole, comme la cigarette, comme le vin, comme le douteux psychiatre allemand, accusé de torture pendant la Dictature de Pinochet à la colonie Dignidad, qui m’a diagnostiqué une schizophrénie alors que je venais de me faire larguer par l’amour de ma vie, comme mon beau-daron qui se croit le devoir de m’infantiliser, qui a écrit un livre où il encense la Roue, la Ville, Ford, Le Corbu, et qui me parle de Edwy Plenel comme si c’était un dangereux terroriste, de Mussolini comme d’un génie, qui vénère la couleur grise, je m’arrête là, comme le Président français qui ne sait même pas, du haut de ses 16 ans, voir, non, ça, il l’a peut-être vu, alors ? parler, pleurer pour les Palestiniens, otages d’un mouvement de libération qui prend des jeunes personnes en otage (quoi de plus naturel, me direz-vous) et d’un Président blingbling comme on n’en fera plus (franchement, le canapé, Bibi…), comme la Droite, comme le chien de Nadia qui me casse les couilles.
J’avais prévenu, je suis terrorisé.
Je martèle quand-même la même,
Avant d’invoquer Diderot, Voltaire,
Hugo, Gabriel Matzneff et Rousseau,
Merde aux autoroutes, aux routes
Et aux moteurs. Et aux pédophiles lettrés.