J’ai les mains saines ce matin,
J’ai Velázquez comme un singe malin.
J’ai tous les jeux de merde, toute la pornographie,
J’ai tout le temps tous les trucs et une envie :
Peindre ces messieurs dames attifés
Dansant, immobiles, la danse des poignées.
La Caméra sera mon cerveau droit ;
Et les acteurs, les joueurs qu’ils sont de la Loi.
La loi naturelle qui veut que je sois artiste,
La loi psychiatrique, qui veut que je suive la piste,
La loi injuste qui fait de moi un piètre poète,
La loi qu’on s’est choisie et qu’on empiète.
Pardonnez l’accordéoniste, il se les gèle,
Il doit dessiner, ou c’est la botte ou la pelle.
À Paris, la moche, on organise la kyrielle…
Lalala, fait la musique, et la structure… suit.
Pom, pom, pom, l’actif Attal fait de bonnes nuits,
Tacatac, c’est par Maréchal Macron qu’il faut débuter.
L’accordéoniste sort son matos et commence à tracer…