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Ok, il semble que je vais pouvoir exprimer ce que je n'ai pas pu dans l'introduction, je disais donc: Je ne trouve plus mon bonheur ailleurs que dans quelques médias indépendants, et le bonheur étant autant le but de ma vie que celui de la Philosophie (c'est là que je vais voir si j'ai une conception biaisée de l'existence), j'ai choisi de publier les épreuves de mes créations picturales et poétiques dans Mediapart, et si d'occase Mr Edwy Plenel me surprend à lui passer la brosse à reluire, je devrais souhaiter qu'il me le fasse entendre. Je me plierais alors à l'exercice que je n'ai pu qu'esquisser en atelier, la réalisation d'un portrait de l'illustre architecte inconnu qui pris la place de mon daron pendant 16 fumantes années, qui a une grande dent contre tout ce qui peut ressembler de près ou de loin à de la bienveillance et dérape si souvent, qu'il soit en caisse ou en logorrhée, que nos amis communs me regardent parfois avec des yeux de poisson frit.
Je suis de gauche jusqu'à la moelle, n'en déplaise à notre Président férocement de droite. Le numéro d'équilibriste a foiré, et monsieur bifton a mis son âme au service de ce que je garde pour moi.
Gauche toutes, moussaillon·ne·s !
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Purée les gars, on shine ! La raceu blanche vincra.
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Il était une fois un massif clodo des quartiers bobo de Santiago qui buvait, buvait, et buvant, se pissait dessus, quand ce n'était pas du caca. Mais quand il était présentable, il rôdait à la terrasse d'un des cafés-confort qui meublaient la rue Andrés de Fuenzalida. Eh oui, comme il était d'un bloc, il dérangeait les nouveaux-venus et provoquait chez les habitués une gentille indifférence. Jaime, lui, quand il ne sirotait pas des cortados à ces mêmes terrasses, peignait de beaux portraits pour pouvoir prendre des cuites dans les quartiers un peu plus chauds et vivants du centre de la capitale chilienne. Le Vago et Jaime le dilettante se croisaient plus que souvent, étant entendu que l'un et l'autre vivotaient à Providencia, l'un avec un toit et l'autre avec la Providence. Jaime fila un crayon, un carnet, une gomme mie-de-pain, un taille-crayon (l'automatique), et lui souhaita bonne journée.
Après moult internements, Jaime voyagea pour retrouver sa terre natale, maintenant qu'on avait assassiné sa mère au pays des malls et des Chicago Boys. Il ne sut plus rien du Vago, mais l'auteur des présentes phrases, omniscient et super-potent, a eu vent du SDF et il paraît qu'il dessine comme Leonardo di Caprio.
Portfolio 23 janvier 2023
Je demande son avis à la communauté Mediapart sur mes créations
Me voici planant plus high que Théophile Gautier dans mon nuage de... tabac, juste après avoir récupéré quelques dessins politiques (je ne sais pas comment les catégoriser), et mon foie, je crois bien que je tiens quelque truc.
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