Déterrer la queue du Diable,
Forcément un mauvais quart de vie,
Et puis l’occase de jamais finir ses phrases,
À moins de demeurer isolé. Merci, tu dis ?
La vulgarité de Praud combinée à la poussière de Bruno,
Le Parisien sous le coude de la pote humaniste et facho,
Les contradictions n’effraient que les bacheliers,
Et j’ai Bachelard à la pointe du cœur, qui m’empêche de gerber.
Mais de la terre, du feu et de l’eau
Je ferai le plus terrible et stylé des marteaux
Pour démolir le hasard qui joue avec mes mots
Pour démolir mon ego et m’envoler plus haut.
Avec mes flasques restes j’irai de quatre en quatre,
Comme l’handicapé que je suis supposé incarner,
Comme le type qu’on manipule et transforme,
Avec ses quatre bouts d’imaginaire et ses allocs.
Morte, supra vivante, la seule morte-vivante,
Mais je perds le sujet et me perds dans les allées,
Allez, les ailes de la féminité font bon pleurer,
Avec les fleurs, la nuit, l’air qui le faisait rêver.
La puanteur est trop intense pour écrire vraiment,
La solitude est trop fake, les amis trop connectés,
Si je lis entre mes lignes, j’y vois clairement le leurre,
Mais j’aime la vie, je serai quelqu’un, et croissant beurre.
J’aime la vie, les Bisounours, les Rebeus et le ping-pong.
J’aime la vie, les cons, les moments clés, mais pas les fachos.
J’aime la vie, ça va passer, et j’ai la force en moi de Queen Kong.
Maintenant, je vais mettre en musique le son de ma life.