Ouais, oui, oui, oui, oui, oui. 50 berges, bâtard malheureux en amour, diagnostiqué schizo pour la même raison, j'étais trop jeune pour ne pas sauter de joie en 81, et bien que j'aie tôt acquis une conscience de gauche, je n'ai jamais depuis pu mettre le moindre gramme de confiance en aucun politique. Peut-être un soupçon pour Jospin, Rocard, et un ou deux socialistes ou communistes francs du collier.
En tout cas, il est devenu difficile d'écrire, de dormir, de manger, d'être agréable avec les amis…
Je n'ai qu'une envie, c'est d'oublier, de chasser de ma mémoire le macronisme tout entier, tout comme Silvio Berlusconi fut chassé du parlement italien.
J'ai hâte, quelqu'un, j'ai hâte de finir ce billet, j'ai grande impatience d'en finir avec l'hypocrisie ambiante et de vivre une fois avant de mourir dans un petit pays silencieux digne de ses acquis sociaux, dignes de la mémoire de Léon Blum, dignes de la mémoire de Jean Jaurès, dignes de la mémoire d'Albert Camus. Et pas un pays menteur, tueur, gaspilleur, avare, oligarchique.
Mon billet est fini. Quelqu'un.