La social-démocratie grecque nous a montré le chemin de la modernité et du progrès économique et social en Europe. A partir de premier Mars 2012 :
Smic : 489,12 €
Smic jeunes : 426,41 €
Chômage : 359 €
L'expérience grecque, pilotée par la Troïka sous la direction de Merkel-Sarkozy, montre que lorsque le PS, la droite et l’extrême droite s’associent pour sauver le pays du chaos les résultats dépassent toute espérance. Les syndicats gardent toujours la note AAA et l’Administration grecque, d’origine française, redeviendra française grâce aux 150 cadres administratifs qui sont envoyés au pays de Solon pour organiser la chienlit comme chez nous. Le patronat français n’a plus d’excuses pour continuer à délocaliser en Chine. La Grèce est désormais le paradis des investisseurs. (Le Smic à 489,12 € par mois - et non par an - grâce à la bonté de Mme Merkel).
Comme les socialistes en Grèce, François Hollande (SciencesPo, ENA) a déjà tiré la leçon : « Le temps des privilèges est derrière nous ». Saura-t-il faire mieux que le président de l’internationale Socialiste, Papandréou (Harvard, London School of Economics) ? Faut-il lui associer Jean-Claude Trichet (Mines, Eco, ENA, SciencesPo) à l’exemple de Papadémos ? Mme Le Pen est-elle prête à accepter la lourde tâche de « sauver sa patrie » comme Karatzaferis ?
L’avenir est sombre. Notre maître à penser Raymond Aron, dès 1978, avait bien diagnostiqué : « Ce peuple, apparemment tranquille, est encore dangereux. » Si les « bolcheviques » n’ont rien à proposer, ils sont capables du pire. Préparons les esprits pour le grand Consensus. Il n’y a que les socialistes qui savent faire.