La France a eu l’honneur de recevoir 400.000 russes blancs, les fidèles au Tsar Nicolas II, dont Rachmaninov, Stravinsky, Nicolas De Staël, Hélène Carrère d’Encausse, Vladimir Volkoff, Gabriel Matzneff, ... Maintenant, c'est notre tour.
Depardieu aime beaucoup Poutine, la Russie et sa démocratie et Brigitte Bardot de même. La droite officielle est embarrassée. Les deux acteurs étaient une illustration de son « identité nationale ». La social-démocratie, gênée et consternée, se tait. Elle est triste et désorientée. La Belgique, ça va, on peut l’annexer mais la Russie est un gros morceau. Elle croyait à la bonne vieille bourgeoisie qui consommait sur place. Elle la croyait non délocalisable.
J’aimerais voir la tête des « socialistes », le jour où Poutine proposera Depardieu comme ambassadeur de la Grande Russie en France, avec valise diplomatique (remplie de vodka) !
J’imagine un jour le carré d'as Bardot-Depardieu-Mathieu-Delon, fidèles de Nicolas I, avec la secrétaire perpétuelle de l’Académie française former un parti francophone Obelix en Russie, copie le parti russophone en Israël.
Poutine est le prochain prix Nobel de la Paix, s'il arrive à pacifier la Tchetchenie et embaucher père et fils Glucksmann comme conseillers. L'Amérique, c'est fini. Nos meilleurs partiront en Russie, la nouvelle terre de la démocratie naissante, loin du bolchevisme des vieilles démocraties désuètes. On cherche de nouveaux Tocqueville.