[Si le peuple grec est mis à genoux, le peuple français suivra tôt ou tard. Que les petites bourgeoisies éclairées, grecque et française, arrêtent de pérorer et gesticuler. Résister contre le « fascisme financier » est le devoir de tous les progressistes de l’Europe.]
Le PS grec a abandonné le référendum, trop risqué pour les intérêts du pacte germano-français. Les gouverneurs Merkel et Sarkozy réclament l’unité nationale (PS, Droite et extrême droite) car le PS est incapable d’assurer la paix sociale tout seul. La guerre civile 1946-49 est présente dans l’esprit des successeurs de Hitler et de Pétain (mais pas celui des Grecs). L’ultimatum est clair :
- La solution doit se trouver à l'intérieur de l’”Europe” (l’accord d’Obama étant obtenu) ;
- Le peuple grec doit rembourser les prêts que la classe supérieure grecque a contractés aux usuriers Shylock ;
- L’union sacrée (PS-droite-extrême droite) doit garantir le Mémorandum jusqu’à 2021.
Papandréou n’a pas la taille du dictateur Metaxas qui avait dit NON le 28 octobre 1940 à Mussolini-Hitler. Il a cédé à l’ultimatum. Contrairement au scénario prévu par les commanditaires, le président de l'Internationale Socialiste, humilié, a demandé et obtenu ce matin la confiance du Parlement (153 députés sur 298) mais avec mandat de négocier l’union sacrée avec la Droite et l'extrême Droite. Les tractations ont commencé.
Pour l’instant la Droite refuse. L’extrême Droite subordonne sa participation à celle de la Droite. En fait, elle s’est fait avoir en juin 2010 lorsqu’elle a voté seule avec le PS les mesures d'austérité du Mémorandum I !
La balle est aux gouverneurs Merkel et Sarkozy de ramener Samaras et Karatzaferis à la raison et d’imposer Venizelos pour en finir.
Le petit Georges est mou comme Hollande mais malin comme Mitterrand.