Dimitri Latsis

Abonné·e de Mediapart

147 Billets

0 Édition

Billet de blog 10 février 2013

Dimitri Latsis

Abonné·e de Mediapart

Les chrétiens devant la question juive

Dimitri Latsis

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

[Cet article de la presse de la Collaboration est publié à titre pédagogique pour les jeunes générations. Il retrace par des vrais antisémites l'histoire de l'antisémitisme chrétien. Une raison aussi pour s'éloigner de la religion de la haine. L'église catholique ne voulait pas des droits égaux aux juifs. Aujourd'hui, ce sont les homosexuels. L'article est paru en première page le 10 février 1943, 70 ans exactement. Le titre est du journal de l'époque.]

Les chrétiens devant la question juive

Le Matin, 10 février 1943

Dès qu'ils eurent connaissance des projets de M. Darquier de Pellepoix tendant à l'unification de certaines mesures de défense antijuive, le port de l'étoile jaune entre autres, certains esprits chagrins protestèrent. Ces avocats d'Israël, méconnaissant et certains parce qu'ils veulent bien la méconnaître la virulence du péril juif, armés de vieilles formules et de slogans maçonniques parlaient des droits imprescriptibles de l'humanité.

On est vraiment surpris de compter parmi leur petite troupe quelques catholiques, de bonne foi sans doute et certains prélats de qualité.

Ils montrent ainsi ou une incroyable ignorance pour l'histoire, ou bien peu d'estime pour des ordonnances et même des lois pourtant sanctionnées au cours des âges par les souverains pontifes.

Un fossé profond sépare non pas le judaïsme du christianisme, mais bien la morale chrétienne de la morale juive, et les papes ne pouvaient que dénoncer une race dont tous les actes sont marqués d'un exclusivisme si étrangement particulier. Tous les conciles en font foi.

Israël cependant n'avait tenu aucun compte de ces avertissements qui mettaient surtout en cause son usure sans limite, le trafic des esclaves et d'autres faits plus graves encore. Un pape, Innocent III, résolut d'en finir et le 10' concile de Latran (1215) imposa aux Juifs le port d'un insigne distinctif. Dès 1208, l'évêque de, Paris, Eudes de Sully avait préconisé pour eux le port d'une petite roue ou rouelle.

Elle fut adoptée en France, en Italie et en Espagne.

Les conciles de Narbonne (1227), d'Arles (1240-1260), dé Béziers (1246), d'Albi (1254), de Nimes (1284), d'Avignon (1376-1397), renouvelèrent la prescription. Des saints tels que saint Louis, saint Thomas d'Aquin, reprirent à leur compte les décisions des conciles.

Au surplus, de nombreuses bulles papales rappelaient au monde chrétien que les Juifs devaient porter un signe distinctif et l'encyclopédie juive elle-même mentionne tontes ces bulles et toutes les mesures antijuives prises dans tous les Etats européens du XIP au XVII' siècles.

En Angleterre, le clergé obligeait les Juifs au port de la rouelle et d'un habit spécial. Albion devait les expulser d'ailleurs en 1290.

Abandonnons le moyen Age, cette merveilleuse époque de civilisation dans laquelle certains n'ont voulu voir cependant que préjugés et ténèbres. Voici, sous la Renaissance, le non-Juif, Jean Fontainier, secrétaire du roi, brûlé sur avis ecclésiastique pour collusion avec le judaïsme et le pasteur protestant Nicolas Antoine, subissant le même sort en 1672 pour la même raison.

Au XVIII' siècle, contrôle et mesures de police cherchent à endiguer le flot juif qui va chaque jour grossissant de façon effrayante. On connaît la suite et comment Israël voulut exploiter la Révolution à son seul profit.

Plus près de nous encore le 16 Janvier 1898, l'organe officiel du Vatican, l'Osservatore Romano, écrivait :

« S'il est une nation qui a, plus que toute autre, le droit de se jeter dans l'antisémitisme, c'est la France qui, ayant donné la première leurs droits politiques aux juifs, a préparé la première, sa servitude. »

Quelques années auparavant, le Juif Moïse Montefiore, ministre et conseiller, comme le Juif Disraeli, de la reine Victoria d'Angleterre, écrivait « le catholicisme, notre ennemi séculaire se meurt. Nous l'avons frappé à la tête. »

Ils étaient revenus en Angleterre, les Juifs.

Et nous conseillons aux chrétiens d'aujourd'hui de méditer profondément sur le sens du Louach-Tsofim, agenda pour l'année juive 5.697 soit les années chrétiennes 1936-1937. Cet agenda, édité par le mouvement des éclaireurs israélites de France, écrivait notamment :

« Nos buts ; offrir au petits Juifs français assimilés (?) un scoutisme religieux qui, au lieu de les rendre chrétiens, leur fera connaître la beauté des croyances de leurs pères. »

Et plus loin :

« Leur faire connaître le judaïsme dans le monde et les intéresser aux oeuvres d'entraide et à la reconstructions du Foyer national »

Tout l'exclusivisme Israël est là !

Ces phrases ne nous apprennent-elles pas expressément que les Juifs doivent profiter de leur séjour dans les pays qui les hébergent pour prendre conscience de l'hégémonie universelle judaïque à laquelle rêve toujours cette race qui se croit élue ?

C.-E. Duguet.

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.