Dimitri Latsis

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Billet de blog 16 juin 2012

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Je te salue Marie ! - Encyclique 4

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8. Caritas in Veritate

a. La répudiée

Ségolène est toujours debout.
Mater Dolorosa. Mais Stabat Mater
Les gardes roses de Mediapart

Après avoir subi tant de complots Ségolène est toujours debout ... Mater Dolorosa. Mais Stabat Mater... Victime et martyre de la cause féminine, symbole de la femme abandonnée ... Calvaire de Saint Pierre et descente aux enfers, assassinat politique. Ma pauvre mère, iras-tu encore baiser les lépreux ? visiter les pesteux à La Rochelle ?

Delphine et Najat, créées à image et ressemblance de Marie, devaient venir, mais leur déplacement a été décommandé par la mère supérieure, comme apparaissant contre-productif. Les bébés-phoques sont en instance de rodage.

C'est de l'acharnement, lynchage, matraquage médiatique ... Attaquée par les féministes, une femme adulte en face de créatures immatures en costard-cravate, courageuse Ségolène ... Elle gêne visiblement beaucoup de monde, la principale opposante à sarko ... c'est une battante... Quoi qu'elle fasse elle est coupable. Le dégoût. Définitif. Et l'éloignement des urnes. L'électeur que je suis est écoeuré et meurtri. Je n'irai pas voter dimanche ... je n'irai pas voter non plus ...

Elle sera toujours là, debout, en travers de leur chemin ... terre de mission ... Et ils paieront cash et cher leur Royal bashing ou leur TsS.

L’humanité est monstrueuse. Et, on n'a pas encore tout vu.

Chère Ségolène, avez-vous encore envie de vous ruiner la vie pour améliorer celles de si considérables citoyens ? Prenez soin de vous, s'il vous plaît. Je vous estime infiniment.

La Rochelle c'est chez elle. sego L'EMPORTERA.

 [Dans son ouvrage Psychologie des foules (1895), Gustave Le Bon étudie le comportement des foules. Ses observations peuvent être utiles pour l’étude de la constellation Ségolène. Quelques caractéristiques sont communes :

Victimisation, impulsivité, mobilité, irritabilité, exagération et simplisme des sentiments, intolérance, autoritarisme et conservatisme, servilité devant une autorité forte, obéissance aux suggestions, égalisation du savant et de l'imbécile. Ses membres ne connaissent ni le doute ni l'incertitude et vont toujours aux extrêmes autorisés. Ils sont d'instinct hostiles aux changements et au progrès. Ils ne sont pas influençables par des raisonnements logiques et ne comprennent que de grossières associations d'idées. L'irréel, le virtuel est dans certains cas plus vrai que le réel. Utilité politique de baptiser de noms nouveaux les choses anciennes, l’illusion préférable à la vérité, puissance magique des mots et des formules, les sentiments moteur de l’action. Besoin instinctif d'obéir à l’idole, indépendant de la classe sociale. L'affirmation, la répétition, la contagion sont les moyens d’action de la meneuse. Logique rudimentaire. Fanatisme et vulgarité (surtout par des femmes).

On attend avec intérêt une thèse (quel directeur de thèse osera-t-il ?) sur la question pour comprendre un peu mieux ce phénomène contemporain inédit.]

b. La favorite

Chaque saint a un passé
et chaque pécheur un avenir
Oscar Wilde

Valérie Chosemachin si dure, si odieuse, si nocive, si détestable, Madame T., avez-vous un cerveau ? Cette dame avait déjà dit n'avoir pas voté Ségolène au second tour en 2007. Mais ce qui m'exaspère le plus c'est le mal qu'elle fait à l'image de son compagnon. Elle désavoue François et se met en avant du simple fait qu'elle couche avec lui... la première gaffe de France ... Cette jeune femme c'est Madame Du Barry moins la culture.

c. Une femme, une vraie

 Elle fut, il y a une éternité et un jour, « première dame » de France. Pendant quatorze ans. « Personne » ne la connaissait. Elle s'appelait Danielle. Elle était résistante et militante toute sa vie. Elle n’habita pas le palais que très peu, elle n’avait pas une carte bleue illimitée au nom du Trésor Public. Elle n’a pas servi de support publicitaire de l'élégance parisienne. Le président vivait avec sa favorite au palais. Les journalistes, y compris Edwy Plenel, ont découvert son existence le 22 novembre 2011.

« Je n’ai pas voulu être une « première dame » comme toutes les autres, et en conséquence j’ai refusé le protocole qu’on a voulu m’imposer. J’étais l’épouse du chef de l’État, d’un homme que j’aimais, mais j’étais aussi libre d’avoir mes propres convictions. Je n’allais pas accepter d’être la simple image de la femme française typique, représentative d’un secteur social ; de sourire devant les caméras et les personnalités ; ou de servir d’ornement aux oeuvres de bénéfices. Avant tout, mon rôle devait consister en mon apport pour la construction d’une société juste ».

« L’expropriation des compagnies américaines ne m’a pas déplu. Oui, j’ai applaudi l’échec de la tentative de déstabilisation menée par les cubains anticastristes de Miami pilotée par la CIA ».

A sa lecture, il est facile de comprendre pourquoi, et ce depuis plusieurs années, les médias politiques et d’informations dans leur grande majorité ont essayé de l’ignorer.

[ Et encore une fois, Monsieur Plenel, tu n’as pas bien appris ton Godard. “Une femme est une femme”. Ton article (14 juillet) fait vibrer la vraie gauche, celui sur la première dame enthousiasme la fausse gauche. Fais gaffe, si tu continues à écrire des articles encyclopédiques pour éduquer les sociaux-démocrates, tu finiras Jean Daniel. Reste libre, tant que les abonnements marchent. ]

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