Le gouvernement de l’union sacrée de Lucas Papadémos (MIT, BCE, Goldman Sacks, Trilatérale) vient d’obtenir la confiance du Parlement grec. 255 députés ont voté pour, 38 contre sur 293 présents. En résumé, un vote de confiance de 87% mais, il faut le reconnaître, moins que 87,7% obtenu par notre maréchal Pétain le 10 juillet 1940. Néanmoins, dans les deux cas, la “qualité” de soutien est la même : socialistes, droite et extrême droite la main dans la main.
Mario Monti (Yale, Commission européenne, Goldman Sachs et Coca-Cola, Bilderberg, Trilatérale, sénateur à vie) est appelé à former un gouvernement de professeurs pour sauver l’Italie. Le scénario grec bis. Pour la suite, voir le cas grec.
Mario Draghi (Jésuites, MIT, BCE, Goldman Sachs) est appelé à sauver la Banque Centrale européenne.
On y est. Maurice Bardèche (normalien, fasciste et antisémite) écrivait en 1984 :
« Très bientôt, dans vingt ans, dans dix ans peut-être, la race blanche en Europe devra lutter pour sa survie. Cette bataille suprême exigera des régimes forts, des gouvernements de salut public. Elle ne pourra être conduite que dans le dépérissement des idéologies et par le recours aux qualités viriles que je disais. Il ne faut pas se demander aujourd’hui si ces régimes forts sont possibles, il faut savoir qu’ils sont inévitables : sous quelque nom qu’on leur donne. Car ils sont la condition de notre salut. »
Mieux que BHL.
En France nous n’avons pas de chance. DSK a été éliminé au premier tour. Il est vrai que de point de vue universitaire il ne serait pas à la hauteur de ses partenaires. Trop faible. Il ne faut pas non plus laisser Hollande gouverner. Il fera comme Papandréou et on sera obligés de faire appel à Jean-Claude Trichet (Mines, BCE, Bilderberg), comme les Grecs.
A eux trois, Papadémos-Monti-Draghi, représentent une force de frappe supérieure à celle de l’OTAN. Le bombardement de la Grèce est programmée pour plus tard. (On rappelle qu’en 1843 la France avait envoyé sa flotte au Pirée pour récupérer l’argent de ses banques et en 1941 l’Allemagne a volé l’or de la Banque de Grèce). La faiblesse de la performance des Rafale en Libye (2000 bombardements sans adversaire !) et la technologie non maitrisée des sous-marins allemands remet à plus tard de tels projets. L’université doit faire d’abord ses preuves.