Conjuguons nos talents
Publicité de la Société Générale
Le journal de Rothschild écrit ce matin :
« En quinze ans, 5 500 collectivités ont souscrit à ces produits complexes, au bénéfice des grandes banques.
Une banque qui s’est comportée comme un dealer de produits financiers complexes, des collectivités locales qui se sont droguées au risque de faire faillite et des banques d’affaires internationales qui se sont gavées sur le dos des contribuables français. Voilà la réalité du scandale des emprunts toxiques, qui s’est déroulé, en toute opacité, dans les années 2000, au cœur des finances locales françaises. »
Est-ce possible en France, pays des Lumières, de la Presse libre d'investigation, le pays qui exporte même l'intelligence sécuritaire, le pays des prix Nobel d’Economie, le pays qui a inventé la Cour des Comptes ? Le diable capitaliste est-il plus fort que le Diable des catholiques ?
Est-ce un piège, un complot international ?
« Droguées », « dealer », « gavées », « toxiques », « opacité » ce sont des mots de la classe supérieure pour qualifier le prolétaires-voyous de la « banlieue universelle ». Le personnel politique de la banque Rothschild se fait plaisir à utiliser le même vocabulaire pour les banquiers. La tendance à la victimisation des banquiers honnêtes faces aux banquiers malhonnêtes est le point fort de la social-démocratie. On finira par recapitaliser les banques honnêtes en écartant (hélas et tant pis) quelques frères Lehman (en reprenant leurs actifs).
Les grands économistes de la télé ne l’ont pas vu ? Les spécialistes de la « présomption d’innocence » n’ont jamais su légiférer pour empêcher la catastrophe ? Le troussage du contribuable fait partie de l’« identité nationale » ? « Les produits complexes » ont été montés par qui ? A quelle université on enseigne ces techniques (pour envoyer mes enfants) ?
Pauvre peuple docile. On t’a donné le droit de voter. Tu as le devoir de payer. Gagnant-gagnant.
Et surtout ne bouges pas. Sinon les bolcheviques viendront nous prendre ce qui nous reste.