Ils sont 63 800 Français à faire quotidiennement le trajet pour aller travailler en Suisse. D’après La Tribune de Genève, leur nombre a augmenté de 12 % en deux ans. Ils représentent désormais 22,34 % de la population active du canton et jusqu’à 30 % des effectifs de certains services publics comme les hôpitaux ou les transports.
Rien ne va plus. Le ton s’est durci ces dernières années. « Il n’est pas rare que seuls les véhicules avec des plaques françaises soient vandalisés pendant la nuit. Nos voitures se font souvent klaxonner. Les frontaliers sont responsables de tous les maux : hausse du prix des denrées alimentaires et des carburants, dégradation des conditions de travail, hausse de la criminalité… Un garagiste à Genève a même refusé de réparer mon véhicule en panne, au prétexte qu’il ne s’occupait pas des ‘frouzbaques’. Ils nous disent qu’on est ‘comme les Arabes en France’, qu’on vient leur voler le pain des bons Suisses. »
Les Helvètes sont aussi salauds que nous. Ils nous copient. Moins d’étrangers = moins de chômeurs, disent-ils.
J’espère que le Valls suisse va virer tous ces Français qui mangent le pain suisse. La Suisse n’est pas la poubelle du monde.
Une seule objection : Messieurs les Suisses, retirez l’expression ‘comme les Arabes en France’ sinon on vous enverra Yann Moix « cracher sur votre sol immonde ».