Un grand homme politique français avec beaucoup d’études universitaires disait avec fierté : « Nous défendons les intérêts de la France dans le golf Persique ». Imaginez, mes cher(e)s ami(e)s, un homme politique grec défendant « les intérêts de la Grèce dans le golf de Gascogne » !
Les Grecs sont perfides.
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Et puis, savez-vous ce qu’ils ont fait ? Eh bien, au cours de notre 10e Croisade libératrice à Kosovo, leurs médecins soignaient des Kosovars et des Serbes dans le même hôpital (!) et dans la même pièce (!!) à Pristina. Tout ça à cause de ce désuet serment d’Hippocrate. Nous avons bien fait de les exclure des Médecins du Monde (lauréats du prix Nobel de la médecine paix).
Les Grecs nous emmerdent.
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Les Grecs sont des barbares. Ils réclament qu’on expulse vers le pays d’origine une dame sans papiers et sans bras, nommée Venus de Milo, qui s’ennuie au sous-sol d’un grand magasin. Ils veulent même la Victoire de Samothrace qu’on est en train de restaurer avec nos frais.
Les Grecs sont ingrats.
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Ils exagèrent. Ils sont 11 millions pour une dette publique de 300 milliards ! Jamais vu ! On sait pourquoi : ils ne travaillent pas, ils sont fonctionnaires, ils ne payent pas d’impôts, ils boivent et ils se bronzent à leur soleil. En plus, ils ont une élite nulle formée aux soi-disant meilleures universités américaines.
En France, nous sommes 65 millions pour une dette publique de 1800 milliards, c’est-à-dire, notre dette est supérieure en proportion à celle des Grecs. Oui d’accord, mais chez nous on travaille, on vire des fonctionnaires, on paye les impôts, on n’a pas de soleil et nos élites sont bien formées dans nos universités d’excellence. Maizalors, pourquoi avons-nous tant des dettes ?
Les Grecs ont ouvert leur boîte de Pandore.
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Les racines du Mal il faut les chercher chez Périclès. Dans son discours, tristement célèbre, Il fait l'éloge de la masse, de la racaille, de la fraternité, de la majorité ! Il méprise les élites et la classe supérieure. Il appelle ça démocratie.
“ Notre constitution politique n'a rien à envier aux lois qui régissent nos voisins ; loin d'imiter les autres, nous donnons l'exemple à suivre. Du fait que l'Etat, chez nous, est administré dans l'intérêt de la masse et non d'une minorité, notre régime a pris le nom de démocratie. En ce qui concerne les différends particuliers, l'égalité est assurée à tous par les lois ; mais en ce qui concerne la participation à la vie publique, chacun obtient la considération en raison de son mérite, et la classe à laquelle il appartient importe moins que sa valeur personnelle ; enfin nul n'est gêné par la pauvreté et par l'obscurité de sa condition sociale, s'il peut rendre des services à la cité. La liberté est notre règle dans le gouvernement de la république et dans nos relations quotidiennes la suspicion n'a aucune place ; nous ne nous irritons pas contre le voisin, s'il agit à sa tête ; enfin nous n'usons pas de ces humiliations qui, pour n'entraîner aucune perte matérielle, n'en sont pas moins douloureuses par le spectacle qu'elles donnent. La contrainte n'intervient pas dans nos relations particulières ; une crainte salutaire nous retient de transgresser les lois de la république ; nous obéissons toujours aux magistrats et aux lois et, parmi celles-ci, surtout à celles qui assurent la défense des opprimés et qui, tout en n'étant pas codifiées, impriment à celui qui les viole un mépris universel […] ”
Les Grecs méritent l'exclusion de notre Europe.
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Nous n’avons pas besoin d’eux pour construire notre nouvelle Europe où la France et l’Allemagne auront leur place naturelle au sommet de la pyramide, cette Europe rêvée par Robert Schuman et Jean Monnet, nos pères [2].
[1] Avant la conquête de Constantinople en 1204 par les barbares de l’Occident (4e croisade) les « journalistes » de l’époque préparaient les Français pour accepter l’expédition. Les chroniqueurs normands présentaient les Grecs comme « perfides et efféminés ».
[2] Suivant la mythologie européenne contemporaine deux personnages ont créé l’« Europe » : Robert Schuman et Jean Monnet. Le premier, ministre de Pétain et « employé » de la CIA, a été baptisé démocrate et « père de l’Europe ». Le second, le « petit financier à la solde des Américains » et adversaire de de Gaulle a été baptisé démocrate et « père de l’Europe ».