Mathilde est revenue !
(1) Une abonnée a été privée de participation sans réduction d’abonnement. Elle est condamnée à lire le journal et apprendre l’art d’insulter d’Antoine pour 9 euros.
(2) Cette abonnée a été avertie plusieurs fois. Elle n’a pas réagi publiquement pour crier son innocence (?) et réclamer solidarité et aide. Je l’ai soutenue, naïvement et spontanément, car son travail militant progressiste (à mon sens) dépassait de loin toutes ses interventions intempestives, répétitives, contre-productives. Des fois elle m’agaçait (quelle importance ?) mais elle était sensible et généreuse. On oublie, hélas, les insultes lorsqu’il s’agit de la bonne cause.
Sur certains sujets, la masse d’information pertinente qu’elle importait était supérieure à celle fournie par les journalistes professionnels de Mediapart.
(3) Giulietta (si tu es là) : Pour contrer les racistes et les sionistes il faut avoir des nerfs solides, du temps et de la patience, de l’ironie bien dosée, de la pédagogie et surtout des connaissances approfondies du domaine. Pour contrer les « socialistes » il suffit d’utiliser quelques mots savants et un peu d’anglais.
(4) Finalement, en cas d’exclusion du Club, Il suffit de se réabonner sous un autre pseudo et la Charte est sauvée.
(5) Mme MOUNIKMICKEY bienvenue au club. Seulement voilà. Nos amis grecs suivent Mediapart et sont un peu choqués. MOUNI en grec veut dire vagin (pour rester poli). D’autre part, Monik me rappelle la bataille à l’ENS contre la directrice et ça pourrait s’appliquer à vous : « Si Monique se cogne contre un vase et que ça sonne creux, ce n’est pas forcément le vase qui est vide. » Finalement, Monika, l’héroïne et première féministe de Bergman vous irait mieux.
(6) J’ai lu vos 15 billets et 180 commentaires postés en 24 heures. Votre « abus de liberté de parole » diminue d’autant la qualité. Imiter Giulietta, c’est pas facile !
Antoine nous a quitté !
(1) Le 30 décembre 2011, Antoine a décidé de ne plus converser avec la banlieue francophone universelle, inculte et irréductible. A l'occasion de cette commémoration, observez à nouveau son style et son talent (*) :
« Je crois que nous ne pouvons plus mener la même conversation démocratique qu’à nos débuts, où la crème de la crème des abonnés donnait le «la». Je me suis beaucoup investi dans notre modèle participatif. Je pense qu’il est désormais – provisoirement? – perdu pour l’intelligence. La lie imprime aujourd’hui la cadence.
J’ai donc pris une excellente résolution pour 2012: ne plus lire les commentaires, donc ne plus en rédiger. J’ai du reste remarqué, depuis quelques mois, que mes meilleurs interlocuteurs ne s’adressent plus à moi que par le truchement de ma messagerie privée. C’est un signe des temps.
Ne plus avoir à ferrailler avec la bêtise, la méchanceté, l’aveuglement et/ou la mauvaise foi d’une petite poignée agissante me laissera davantage de temps libre. Qui ne se réjouirait de lire Apostille (à paraître au Seuil le 19 janvier) de Gérard Genette, plutôt que l’avis sur la planète entière de quelques cornichons prépotents ?! »
(2) Tout texte écrit a le potentiel d’être ou n’être pas littérature, selon qu’il est reçu (plutôt) comme spectacle ou (plutôt) comme message. Antoine a beaucoup de spectateurs.
(3) Dans le Club, les insultes fines, style Antoine, variante France Culture, sont autorisées, encouragées et appréciées. Elles montrent une culture « raffinée » et une supériorité « naturelle ».
(4) Edwy Plenel ennonce quelques règles (trop) élémentaires :
(a) ne pas monopoliser la parole dans un fil de discussion,
(b) ne pas imposer ses obsessions dans la discussion en ignorant le sujet en débat,
(c) ne pas agresser ou insulter un autre contributeur,
(d) ne pas privatiser un fil de commentaire par un violent affrontement entre abonnés,
(e) ne pas polluer l’espace public par des querelles privées.
Règles basiques que sa collaboratrice n'applique que sélectivement. « Quand le cinéaste meurt, il devient photographe », disait Delluc. Quand le politique Plenel meurt, il devient pédagogue. Il pratique la fausse symétrie, propre aux centristes de l’opposition. Il a encore ma confiance de petit abonné qui ne fait pas partie de « la crème de la crème des abonnés » ...
(*) Les passages en gras sont de l’auteur de ces lignes. Mme Géraldine a jugé bon d’enlever la mise en gras dans mon précédent commentaire et elle n’a jamais averti ni répondu à ma réclamation publique. Côté journalistes, ils pratiquent la solidarité réelle. Nous devons prendre exemple.
 
                 
             
            