Bon,je vais probablement me faire eng... Parce qu' aujourd'hui c'est du grave, mais que certains jugeront peut être un brin hors "sujet" , ce que je vais vous infliger. Encore que....Lorsque l'on est confiné, pour se protéger de ceux qui pourraient nous refiler le CORONA. Les autres, tous les autres...Et qu'en plus, on refuse de se laisser sédater les neurones par la télé, çà laisse du temps disponible.Une valeur irremplaçable, le temps, si on veut essayer - halte au gaspi !-de s'en servir pour anticiper.Oh, pas les suites de la pandémie: là, on nous a habitués, depuis trois grosses semaines qu'ont est encasernés , à lire et/ou entendre , tout et son contraire. Histoire de nous enfumer, de nous embrouiller , pour qu'on ne crie pas trop fort :"Où sont les masques"? "Pourquoi ne peut- on pas savoir vraiment combien de Papies Mamies , baignant dans leurs nappies souillées , crèvent ( de plus en plus souvent en même temps que leurs soignantes épuisées) dans les EHPADS que le monde ne nous envie pas?" Et "Pourquoi les blouses de protection reçues à Marseille ( tiens, à Marseille ?) sont déja déchirées, avant même d'être enfilées?..Cà, c'est du banal quotidien . Si l'on n'est pas soignant, évidemment...Parce que l'être humain a la capacité, quasi illimitée, - si l'on s'y prend bien, c'est à çà que çà sert, la com bien gérée non?- la capacité d'intégrer l'horreur dans son vécu quotidien, et de la banaliser . A condition que l'horreur frappe les autres, cela va de soi.Pire même de la déguster. Le voyeurisme qui pousse à filmer le gros accident, bien sanglant, l'attaque de la jeune fille affolée par un ou deux grossiers, mais que personne n'ira protéger .... Si les journaleux habitués de l'étage caniveau, font leur miel de ces sordides "faits divers" c'est bien parce que cà fait vendre de la copie. Et puis çà trompe l'ennui, quand on est scotché à sa petite chaise devant l'écran de la télé. Pas vrai Lucette? Bon, j'arrête cette (fausse) digression , Et on y va, fissa, retour à nos moutons !
Enfin, pour être plus précis, à ces millions de quat'pattes qui cohabitent avec nous sur cette planète. Bien sûr pas ceux dont l'absence est impensable : Tous ces veaux vaches cochons et autres agneaux de lait , dont rêvait Perrine, avec son petit pot au lait. Il y aurait certes fort à dire, sur le traitement que nous infligeons à ces pourvoyeurs de barbecues réussis. Mais tel n'est pas non plus l'objet de ce billet.Non, ce qui m'a fait tiquer grave , c'est la découverte d'un appel au secours signé de Jacques-Charles FOMBONNE! . Ce type, en plein confinement, vient de tirer la sonnette d'alarme . Pour nous rappeler à grands cris,que ce sont des milliers de MEDORS et autres TITOUS, nos meilleurs zamis parait il, qui vont subir un ignoble holocauste Là, incessamment sous peu. Alors que non, ils n'ont pas la rage ( moi si, mais celle là ne se vaccine pas ) et qu'ils ne nous filent pas le CORONA non plus . Alors pourquoi?
Simple: .Tout animal trouvé errant sur la voie publique et récupéré par les zautorités est immédiatement déposé dans une fourrière. Comme une vulgaire bagnole.Sauf que lui y sera pensionnaire à durée limitée. Huit jours et pas un de plus.Et ensuite? C'est là que çà devient dur : si son maître ne vient pas le récupérer ( la fourrière n'a pas pour vocation de le retrouver, l'hypothétique maître, et logiquement , un chien abandonné n'en a pas. Elémentaire mon cher Watson , n'est ce pas!) Si donc Médor n'était pas réclamé, au temps du "Pas Corona" , qu'il nétait pas trop vieux, pas trop abîmé, et en bonne santé, il était recueilli par la SPA. Oui, le machin dirigé par Jacques -Charles FOMBONNE .Où il était préparé, photographié, doté d'un pedigree et proposé à l'adoption. Il avait normalement toutes ses chances, en tout cas une seconde chance..
Alors qu'est ce qui change- au temps du CORONA .dans notre beau Pays que le monde entier nous envie.? Ben heuh, voilà ,chez nous y a un gros bug dans le système: Les adoptions sont interdites ( alors que chez nos voisins, çà roule ma poule, et sans problème ): Déplacements pas compatibles avec la rigueur du confinement, rompez ! ! Alors forcément, les SPA sont déja saturées, ne peuvent pas pousser les murs. Et pendant ce temps, la horde des abandonnés s'accroit chaque jour, sans espoir d'interruption. Et ce qui est plus grave, c'est qu'en même temps (!) les demandes d'adoptions s'accumulent aussi. En cette période troublée, où solitude et sa copine angoisse sont le lot quotidien des isolés , des personnes âgées, ce serait flippant que de pouvoir 'espérer- faute de mieux - une patte dans la main . Pour apaiser , rassurer .Les chiens font çà si bien !!
Alors il a écrit, re-écrit, plaidé, supplié le Jacques- Charles pour ses futurs euthanasiés, qui se chiffrent déjà en milliers ! Ben non, , faut pas rêver: juste le silence de l'amer . Parce que le Charlot qui se pavane , là haut avec sa petite charlotte, il n'en a rien à cirer ( expression empruntée à Coluche) de tous ces tranquillisants à quatre pattes, qui ne coûteraient pas un centime à la Sécu ..
Tout sentiens qu'il sont, çà ne vote pas encore, ces êtres - là. Ceci expliquerait il celà?....