"Pour la prmière fois, un festival du cinéma vénézuelien est présenté à Paris. Un travail collectif certainement car nombreuses ont été des personnes au Venezuela comme en France qui ont accueilli ce projet avec enthousiasme...Le festival est là pour vous montrer la créativité du cinéma vénézuélien, sa façon de retracer l'histoire, vie sociale, urbaine, rurale tout en étant à la pointe des nouvelles technologies Il "fait son cinéma" sous toutes les latitudes en obtenant des prix et des récompenses à de nombreux festivals et ce depuis nombreuses annés" a souligné l'actrice Ilsen Castillo, attachée culturelle de l'Ambassade de la République Bolivarienne de Venezuela à Paris, durant l'inauguration de l'événement qui a eu lieu au Cinéma Arlequin.
Miguel Ferrari, venu à la capitale après l'obtention du Prix Goya du "Meilleur Film Hispano-Américain" et encore 17 d'autres récompenses à présenté son magnifique long métrage "Azul y no tant rosa". Maniféstation qui a promu l'effervescence du septième art vénézuelien durant sept jours à Reflet Médicis a été une parfaite occasion de fêter les 118 ans d'un cinéma inspiré, encore ignoré à l'Europe.
"Avec l'aide directe du gouvernement, Venezuela a produit en 2014 plus de 40 films. Deux ans auparavant il y a eu seulement deux réalisations parmi plusieurs projets non aboutis", selon madame Castillo.
Il est vrai que certains cinéastes comme Diego Velasco, réalisateur d'étonnante oeuvre "La Hora Cero" qui a vécu très grandes heures de gloire dans des salles obscures du Nouveau monde, rusent pour dénoncer la politique sociale du pays qui reste inchangé depuis des années 90. Il montre des Zorro modernes : gangsters, meurtriers, dealers qui ont épousé la cause des pauvres...!
D'autres films projetés à Paris : "El Rumor de las piedras", réalisé par Alejandro Bellame, "Brecha en el solo" de duo Luis et Andréas Rodriiguez, "Diario de Bucaramanga" qui a obtenu des oavations ou "Havana Eva" de Fina Torres, une des deux femmes cinéastes ont beaucoup plu le public parisien et nombreux touristes. Très primé metteur-en scène Atahlupa Lichy a présenté sa légende "El Misterio de las Lagunas" en découvrant aux jeunes spectateurs, uniques et particulières coutumes de sa région. Rafael Velasquez Stanbury primé à Vancouver, Biarritz et Genève a montré son "Prix" et Alberto Angelo Mendoza une oeuvre intitulé "Dudamel", suivis par Alejandro Garcia Wiedmann qui a présenté "Patas Arriba". Diego Risquez a projeté son long métrage "Reveron".
Margerita Cadenas qui vit à Paris a promu avec succès son film "Cenzas Eternas" mais le public a eu coup de coeur pour la réalisation de Herman Jabes "Piedra, Papel o Tijera", qui raconte un fait réel d'enlevement d'enfant.
Aucun de ces film n'a pas trouvé un diffuseur français!
Djenana Mujadzic