La Syrie se meurt, Américains et Français et leur droit souverain de punition des autres Etats
L'ONU et son Conseil de sécurité ne servent à rien, à se demander à quoi ils peuvent servir eux qui ont été créés pour garantir la paix et la sécurité collectives dans la solidarité et dans la coopération.
Nous venons de vivre une semaine folle avec le Parlement de Grande Bretagne qui interdit à son Gouvernement d'aller punir la Syrie. Honneur et gloire à cet acte inattendu de démocratie responsable qui a stoppé momentanément les bombardements d'une guerre punitive précipitée et infondée. Et ce G20, un Directoire autoproclamé plus puissant que l'ONU qui a consacré lors de son Sommet de Russie de cette fin de semaine l'essentiel de ses débats formels ou informels à la question syrienne. Et ce Pape qui a posé cette fin de semaine un acte de portée humanitaire en appelant ses oies à prier pour la paix en Syrie. Et ce Président français qui veut punir la Syrie sans tenir compte de l'opinion publique opposée aux deux tiers contre la guerre en Syrie et sans même s'assurer que son parlement le soutient par un vote transparent, mais dont la décision est liée à celle de son homologue américain, lui-même plus attentif à la décision de son parlement qui peut d'ailleurs voter en sa faveur et contre l'opinion publique étasunienne.
Et cette mission des experts de l'ONU, envoyée sur place pour décider ''scientifiquement'' qui du dictateur Assad ou de sa rébellion puissamment armée, encadrée et portée à bout de bras par les alliés occidentaux et les serviteurs arabes, rébellion que les médias commencent à peine à en parler comme une force réelle et significative dont les éléments assiègent durablement la capitale et occupe des localités et des régions en Syrie. Une mission d'aucune utilité et dont les résultats s'ils ne sont pas orientés seront d'effets nuls sur les décisions déjà prises par les maîtres du monde. Il est bien rare que les experts ne sont pas payés pour rationaliser le choix préalable de ceux qui les emploient, le Conseil de sécurité où les Etats-Unis sont tout puissant et où la diplomatie française à un rôle de conviction de la légitimité et de la légalité des décisions construites à l'adresse des européens, des francophones, des arabes et au-delà.
L'ONU est au service de son Conseil de sécurité qui lui même est au service des membres permanents et de leur veto. Heureusement peut-on concéder que parfois Chinois et Russe font valoir leurs prérogatives et stopper la machine de guerre et recommander la recherche de solution politique durable et économe de perte de vie de combattants et de victimes collatérale.
Merci à Monsieur le Pape du monde de la Chrétienneté pour vos efforts pour la paix, dommage que vos homologues des mondes du Judaïsme, de l'Islam, de la Franc-maçonnerie et de l'athéïsme n'aient pas la même force et la même portée d'expression et de conviction . Votre sainteté, votre message en faveur de la paix et de la sécurité est une lueur d'espérance dont l'humanité s'en réjouir pour lui donner les moyens de lutte pour imposer un jour prochain un monde sans guerre et sans agression, un monde où régne un droit public international et une juridiction compétente en charge de l'interdiction de produire, de détenir et de commercialiser les armes de destruction des êtres et des biens, des armes de toutes natures, nucléaires, chimiques, conventionnelles, actuelles ou futures, défensives ou punitives. Alors règnera durablement un climat de paix et de sécurité collectives porté non par les Etats mais par des citoyens du monde responsables, vigilants et attentifs aux priorités d survie et du bien vivre ensemble dans quelque pays er quelque continent que ce soit.
Merci à ce grand Monsieur Stéphane Hessel qui vient de nous quitter après nous avoir recommandé de nous indigner et si les citoyens du monde ne sont pas encore assez prêts pour se mobiliser à cette fin alors il y a les prières recommandées par notre Pape mondial, en attendant notre réveil.