La dérive du PS d'un socialisme responsable de 1981 à un socialisme d'aujourd'hui, sans contenu ni leader
La gouvernance au PS, sans vision ni stratégie a conduit progressivement et pacifiquement du socialisme social-démocrate, à un socialisme social-libéral, devenu un socialisme de marché qui promet aux ouvriers et paysans de France, du caviar à tous les repas, un socialisme nouveau look, en compétition avec le capitalisme pur et dur.
Le témoignage ci-après éclaire avec brutalité la tendance des grands leaders politiques socialistes de la fin du XXème siècle et d'aujourd'hui à garder l'apparence d'un socialiste normal, en adéquation avec les impératifs d'une mondialisation anti-populaire, tout en pratiquant une politique de confort et d'enrichissement personnel de ses dirigeants, qui n'a rien à envier aux fortunes familiales, voire dynastiques des grands fortunés.
''''' Après 1981, je demandais à François Mitterrand : -Pourquoi maintenant que tu en as le pouvoir ne fais-tu pas ce que tu avais promis ? Il me répondait qu’il n’avait pas le pouvoir d’affronter la Banque Mondiale, le capitalisme, le néolibéralisme. Qu’il avait gagné un gouvernement mais non pas le pouvoir. J’appris ainsi qu’être le gouvernement, être président, ne sert pas à grand-chose dans ces sociétés sujettes, soumises au capitalisme. J’ai vécu l’expérience directement durant quatorze ans. En France, on élit, et les élus font des lois qu’ils n’ont jamais proposées et dont nous n’avons jamais voulu. La France est-elle une démocratie ? Une puissance mondiale ? Je le dis en tant que Française : cela ne veut rien dire."DANIELLE MITTERRAND. Par : Moni GrégoDAIL '''''.
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Danielle Mitterrand fut une grande Dame qui a vécu avec dignité à l'ombre de Mitterrand. Elle aura fait de son mieux pour éveiller les esprits avec tact et diplomatie notamment en défendant le devoir citoyen de défendre les biens publics mondiaux (spécialement le droit à la couverture des besoins essentiels comme l'accès vital à l'eau). Son discours, devoir de réserve oblige, n'a pas eu l’écho qu'il aurait dû avoir.
Si VIème République devait être promue, il importe qu'elle soit l'expression d'une citoyenneté responsable et non le produit des élites et des responsables politiques qui défendent bec et ongle leur rente de situation, leurs privilèges exorbitants, leur domination sur le bas peuple. Et là, les citoyens responsables qui veulent changer ce monde devraient redoubler d'effort et d'action et innover en démystifiant le binôme constitué par les formations politiques socialistes et libérales et s'engager dans la construction d'une formation alternative capable de défendre les travailleurs, ouvriers, agriculteurs, salariés des services, mais aussi les chômeurs, les pauvres et des démunis.
Et là, les citoyens français en partenariat actifs avec les citoyens européens, mais aussi les citoyens du monde devront dire NON aux crises multiples et variées produites par le système capitaliste, plus fort que jamais, qui enrichit toujours davantage les plus riches et qui appauvrit toujours plus les plus pauvres.
