Merci au chef de guerre syrien, rebelle et cannibale
Depuis deux ans que la guerre civile décime la Syrie, ce pays martyr réceptacle souffrant de toutes les tensions qui animent au Moyen Orient une communauté internationale mal inspirée, mal gouvernée, par des institutions internationales obsolètes, injustes et inutiles. Cela fait deux ans que l'Observatoire Syrien des Droits de l'Homme, l'ONG américaine Human Rights Watch, Une ONG non identifiée qui sert de producteur exclusif de l'information formatée à l'adresse du monde, et la quasi-totalité des médias occidentaux copiés comme d'habitude par les médias esclaves du Tiers-monde, annoncent par dizaines de milliers les victimes de cette guerre, des morts au combats, mais aussi des victimes civiles collatérales, des déportés, des emprisonnés, des disparus et aujourd'hui, le spectacle d'une personne transformée en victuaille, dévoré non pas par une bête sauvage mais par un combattant dûment identifié puisque se mettant lui-même en scène filmée.
Malheureusement, pour les acteurs de la destruction de la Syrie, ce cannibale ne semble pas un combattant aux ordres du dictateur El Assad, il s'agirait d'un dénommé Abu Sakkar, qui revendique son titre de chef la brigade Omar al-Farouq de Homs, un authentique chef de guerre dans les rangs de la rébellion soutenue par la coalition occidentallo-arabe qui distribue les cartes aux Moyen-Orient.
On fera tout pour que cet événement soit vite oublié et l'on continuera à comptabiliser toutes les pertes supposées jusqu'ici et avenir, dizaine de milliers par dizaine de milliers, les classifiant toutes sous la seule responsabilité du régime dictatorial en place. Tout sera mise en œuvre pour que la situation perdure et pourrisse jusqu'à l'écrasement final de la Syrie, prélude à l'écrasement finale de l'Iran, puis on ira susciter des guerres civiles déjà en préparation dans le Maghreb et sous d'autres cieux.
On aurait pu trouver mille et une solutions pacifiques politiques au départ négocié du dictateur syrien, mais la nécessité de maintenir l'état de guerre permanente sur la planète fait Loi, ainsi en ont décidé notre maîtres, les marchands d'armes et de la mort. Alors que l'ONU a été mise en place pour imposer la paix ! La réforme en profondeur de ce ''Machin'' inutile s'impose et dans l'urgence.
Parions que l'été tout proche les ONG et observatoires mandatés pour énoncer ''la seule et unique Vérité'' sur la Syrie, nous ont préparé une fête pour l'annonce des 100 000 morts en Syrie, tous imputables au seul dictateur ! Et si on se mettait à calculer dans ou hors de cette masse de victimes, celles susceptibles de relever des combattants rebelles, puisqu'il y a combat entre deux parties il doit bien y avoir des victimes à la gloire de la partie rebelle ! À commencer par celui dont le cœur savouré par un certain Abu Sakkar, le bien nommé père sucre, à moins qu'on vienne nous réveiller de notre cauchemar en nous apprenant qu'il ne s'agit que d'un simple montage des sympathisants du dictateur. Pauvre Syrie !