Femmes malmenées au quotidien dans les pratiques sociales obtiennent la reconnaissance de l'absurdité de leur statut
Dans son billet du 17 mars, Tanguy Allard rend compte d'une grande nouvelle pour les femmes de ce monde ! La 57e session annuelle de la Commission de l'ONU sur le statut de la femme a accouché d'une déclaration dénonçant les violences faites aux femmes. Il rappelle qu'il aura fallu 57 années à cette commission pour pondre un texte aussi élémentaire ? Et qu'il s'en est fallu de peu que les 193 Etats membres de l'ONU ne rejette la dite résolution à un moment propice dans quelques années, dans quelques décennies.
Tanguy relève deux causes à cet échec évité de peu : i) la référence aux coutumes, traditions ou considérations religieuses pouvant justifier les violences faites aux femmes ; ii) et la référence aux droits sexuels des femmes.
http://blogs.mediapart.fr/blog/tanguy-allard/160313/violences-faites-aux-femmes-lonu-sans-se-presser
Ci-aprés, le commentaire que je lui ai fait :
'''''' Une preuve encore sur les dysfonctionnements répétitifs, honteux et inacceptables de l'ONU et de ses composantes hétérogènes et inefficaces. Et qu'est-ce que cette communauté internationale qui tarde à imposer une refondation de ces institutions pour en adapter les missions aux nouveaux défis de l'humanité du XXIè siècle.
Dans le domaine essentiel de la sauvegarde de la paix et de la sécurité, l'ONU et son conseil de sécurité qui est en réalité son maître à penser, à décider et à agir, prouvent quotidiennement et dans l'indifférence leur inutilité, plus grave encore leur complaisance sinon leur complicité dans la création des situations de conflits et de guerres. Dans les domaines de l'économie, des finances, de la santé, de l'éducation, du travail, des droits humains (hommes et femmes), etc, ce n'est pas l'ONU qui détermine les normes, ou si elle le fait, c'est sur injonction des puissances dominantes,des multinationales et autres directoires autoproclamés : la multitude de G à composition variable, les cooptés de la société du Mont-Pèlerin en Suisse ou les membres du Groupe Bilderberg, ou le club des touristes-leaders d'opinion des rencontres annuelles de Davos.
L'exemple développé par le billet ci-dessus rend compte du fossé entre les avancées remarquables en matière de promotion du statut des Femmes, obtenues par les populations entraînées par des citoyens responsables dans la plupart des pays et les freins puissants développés par les Etats lors de leurs rencontres dans les forums intergouvernementaux où s'échangent concessions, civilités et autres avantages occultes.
Que les femmes, malgré leur capacité de combat fassent les frais de telles batailles de salons, laissent percer les enjeux des luttes à mener pour dénoncer les guerres, l'insécurité, le sous développement, la pauvreté, le chômage, et les mille maux dont souffrent l'humanité en manque de gouvernance mondiale et la terre victime de l'aveuglement et de l'obscurantisme des hommes.
En tous ces domaines, l'ONU est inscrite depuis trop longtemps aux abonnés absents, il faut un réveil salutaire, une refondation de cette institution dans le sens de la participation démocratique qui lui manque et du devoir de responsabilité et de soumissions aux sanctions qui découlent des actes posés ou non posés avec des effets malheureux, hostiles au progrès de l'humanité.''''''''.