En ce printemps de mauvais augure !
En ce mi-mai 2013 en France, bien difficile de célébrer la fin d'une première année de règne du Président Hollande. Cela ne pouvait plus mal tomber avec l'annonce que c'est en pleine dépression économique que l'An II démarre, dans un climat des plus moroses. On n'a beau s'évertuer à minimiser la catastrophe et à en rendre responsable un héritage calamiteux légué par le précédent gouvernement ou une aggravation avérée de la crise systémique qui ébranle le monde économique et financier, l'ère n'est pas à la joie. On a beau s'abriter derrière prières et incantations pour conjurer le sort, espérer que la crise se meurt et que s'éclaircisse un ciel, empli de lumières et d'espérance de croissance, de désendettement, d'emplois, de pouvoir d'achat, des balances de paiement, commerciale ou budgétaire, excédentaires, Sir Hollande et son équipe gouvernementale ne voient rien poindre à l'horizon qui puisse soulager de a sinistrose qui se généralise .
Le pire est devant nous diront certains et ce ne sont pas les tolérances faites à la France pour rapporter de deux années les échéances pour satisfaire aux exigences de l'Union européenne qui atténueront la noirceur de l'horizons. Les partisans de la décroissance pour une gestion prudente et durable des ressources, alertent sur les conditions urgentes et vitales pour inscrire la marche du monde dans une décélération opportune, tenant compte les prétentions folles d'une société humaine destructrice de son environnement et une économie mondiale condamnée à plus ou moins court terme à l'effondrement. Pour eux, c'est une bénédiction que cette crise systémique terrifiante et persistante et ses effets révélateurs de catastrophes destructives. Ils répètent qu'il serait grand temps de réduire la voie et d'adapter le niveau de notre bien-être au rythme soutenable de prélèvement et de consommation des ressources, en adéquation avec ce que peut nous consentir la nature. Des mises en garde inaudibles qui sont loin d'effrayer les oligarchies politiques, financières, culturelles et médiatiques qui formatent la conscience des peuples et qui impriment dans la conscience endormi des citoyens du monde les contours du bien et du mal, tels que dessinés par eux, pour la sauvegarde et l'extension de leurs intérêts.
Ils se croient en droit de nous imposer leur pensée unique et tant qu'en moutons de Panurge plongés dans un profonds obscurantisme nous somnolons dans une complaisance, voire une complicité suicidaire, nous subirons déclin, décroissance et dépression, en attendant le pire.