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Billet de blog 19 avril 2013

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Aminata Traoré interdite de séjour en France

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Malheur aux africains qui osent s'exprimer contre la pensée du maître !

Aminata Traoré, une grande voix d'une militante africaine, rebelle aux pratiques coloniales et néo-coloniale de la France dans son pays, au Mali et plus largement sur l'ensemble du Continent africain, vient d'être victime du refus d'octroi du visa Schengen pour participer à une conférence à Berlin sur la question de l'intervention des forces armées françaises au Mali. Celles et ceux qui la connaissent et ou qu'ils ont pu suivre ses interventions sur le sujet au Forum social mondial à Tunis connaissent son point de vue critique sur la question. Aujourd'hui, elle paie son droit à la liberté d'expression, son crime de lèse majesté à l'égard du discours dominant et triomphateur des autorités françaises.

  Elle le paie cher puisque sa participation le 20 avril à un débat en France semble compromise. Elle aurait obtenu un sauf-conduit pour participer à la Conférence de Berlin mais qui ne l'autorisera pas à entrer en France où ses séjours étaient courants jusqu'à présent. Comment sommes-nous gouvernés et comment ose-t-on prendre de telles décisions ?

http://planeteio.blogspot.fr/2013_04_14_archive.html#6924666600023085548
Samedi 20 avril 2013, au bistrot l'Anti Seiche  à Noyal-Châtillon-sur-Seiche aux alentour de 17h: 

La librairie se déplace à Noyal-Châtillon-sur-Seiche au bistrot l'Anti Seiche et invite Nathalie M'Dela-Mounier, enseignante et écrivaine, et Aminata Traoré, ex-ministre, chercheuse, éditrice et écrivaine, à venir débattre de leur essai "L'Afrique mutilée" paru en mai 2012 à la jeune maison d'édition malienne Taama.


"Ce texte poético-politique, co-écrit par les deux auteures, porte un regard féminin acéré sur les politiques néolibérales mutilantes. Divisé en quatre parties, il s'interroge sur l'excision économique silencieuse et mortelle, le caractère civilisationnel de l'éducation, les dessous d'une démocratie de façade qui vient de s'écrouler, avant de mettre en évidence un besoin d'éthique en politique qui pourrait s'enraciner dans des valeurs africaines plutôt féminines. Amplifiant les voix trop souvent inaudibles des femmes, il propose un horizon pour l'avenir. Et ceci malgré les heures difficiles que connait le Mali, cas d'école plus que paradigme perdu."(africulture.com)

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