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Billet de blog 24 février 2013

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Autre preuve de faillite de l'ONU dans la résolution des questions essentielles

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l'ONU incapable de parachever le processus de décononisation

Le dernier billet du 23 février, dans le blog de Pierre Carpentier - ci-après un lien Web -, un message d'espoir quant à la persévérance de l'ONU de poursuivre ses missions fondatrices. Dans le cas présent, il s'agit de sa mission d'appui et d'accompagnement des processus de décolonisation. Et, en ce domaine, il faut reconnaître que cela a constitué dans les années 1950 et 60, un succès remarquable avec l'ébranlement des empires coloniaux. Mais depuis, force est de constater que c'est l'essouflement, l'effondrement, la paralysie !

Le Secrétaire général Ban Ki-moon a affirmé le 21 février 2013 que les risques posés par les changements issus de la décolonisation sont préférables à l'inertie et au statu quo qui prévalent dans les 16 territoires non autonomes inscrits sur la liste de l'ONU.
« Plus que jamais, la communauté internationale est convaincue que le colonialisme n'a pas sa place dans le monde moderne », a déclaré le Secrétaire général Ban Ki-moon, à l'ouverture de la session annuelle du « Comité des Vingt-Quatre », surnom du Comité spécial chargé d'examiner les conditions d'application de la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux.

Il cite les 16 territoires non autonomes inscrits au processus de décolonisation de l'ONU : le Sahara occidental, les Samoas américaines, Guam, la Nouvelle-Calédonie, les Îles Pitcairn, Tokelau, Anguilla, les Bermudes, les Îles Vierges britanniques, les Îles Caïmans, les Îles Malvinas (Falkland), Gibraltar, Montserrat, Sainte-Hélène, les Îles Turques-et-Caïques et les Îles Vierges américaines. On pourrait s'interroger sur le sort des départements et territoires d'outre-mer sous administration française et on relève que le cas, hier encore flagrant, de l'Ile de Mayotte, quatrième île de la République des Comores – ce sera peut-être un jour, dans un ou plusieurs siècles, le retour de ces  questions du ressort d'une autre ONU capable de les traiter dans la légalité et la juste application d'un Droit international dépoussiéré, adapté .non seulement au contexte d'aujourd'hui mais portant l'espérance d'un monde nouveau que nous souhaitons construire, un monde de liberté, de paix, de sécurité et de progrès partagé.

D'ailleurs l'article rappelle au réalisme quant à l'incapacité congénitale de l'ONU puisqu'il y est précisé que « Cette session s'ouvre alors que nous entrons dans la troisième année de la troisième Décennie internationale de l'élimination du colonialisme et se tient dans un contexte de crise financière aiguë et de contraintes budgétaires ».
On se demanderait pourquoi le Comité des Vingt-Quatre, les puissances administrantes et les territoires non autonomes, appelé à continué à travailler « au cas par cas » et à prendre des mesures concrètes parviendrait, par la grâce de Zeus, à des résultats tangibles., attendus depuis des décennies.

http://blogs.mediapart.fr/blog/pierre-carpentier/230213/onu-4eme-comsission-poiltiques-speciales-et-decolonisation-communique-du-sec-gal-ban-ki-moon

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