Le destin de milliers d'étudiants venus du monde entier étudier en France est en sursis.
Certains, ayant obtenus un permis de travail au terme de leurs études, ayant même trouver un emploi en CDI (dans le domaine de leurs études, sans piquer de boulot au français et rémunéré à au moins 1800€ net) , se retrouvent aujourd'hui licenciés. Ils ont perdu le droit de travailler, comme ça, pour rien!
Et, alors qu'ils ont cotisé en travaillant et en payant des impôts, ils n'ont droit à aucune aide, ni chômage, ni aide au logement ni sécu!Ce qui revient à les renvoyer dans leur pays puisqu'ils ne peuvent plus subvenir à leurs besoins.
Mêmes les employeurs (ce n'est pas forcément mon genre de prendre leur défense!) se retrouvent démuni. Ils ont besoins de ces personnes, pour leurs compétences, leur double culture, leur langue, et se voient contraint de s'en séparer. Il y en a qui ne les licencient pas, il y en a qui participent aux frais d'avocats... Leurs entreprises en ont besoin!
Ce sont nos collègues et du jour au lendemain, ils ne sont plus là. Ici et là, grâce au collectif du 31 mai, grâce aux élus du personnels, aux syndicats, des pétitions voient le jour, des requêtes, des actions....
Il faut faire du bruit pour que cesse cette chasse impitoyable à l'étranger qui ne vole pas le pain des français! Parce que mai 2012 est encore loin et qu'il est probable qu'il ne change pas grand chose à l'affaire!