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La Roche-sur-Yon. Ars muralis colle pour la liberté d'expression Modifié le 20/11/2017 à 11:49 | Publié le 20/11/2017 à 11:49
par Ouest-France
Le collectif de street-art yonnais Ars muralis multiplie les collages en hommage à des journalistes. Après la Maltaise Daphne Caruana Galizia, assassinée alors qu’elle enquêtait sur des affaires de corruption, les visages de Caroline Chritinaz et Lech Kowalski ont fait leur apparition sur les murs de La Roche-sur-Yon.
Le collectif yonnais de street art Ars muralis avait déjà, il y a quelques semaines, rendu hommage à la journaliste maltaise Daphne Caruana Galizia, assassinée alors qu’elle enquêtait sur des affaires de corruption.
Depuis, les colleurs poursuivent leur travail. En fin de semaine, deux nouveaux collages de journalistes ont fait leur apparition sur les murs de La Roche-sur-Yon.
L’un, sur la façade de la rédaction Ouest-France, de Caroline Christinaz, journaliste suisse. L’arrestation en France de cette collaboratrice du Temps, alors qu’elle effectuait un reportage sur les migrants entrant clandestinement en France depuis l’Italie, fait grand bruit.
Un autre collage, sur un mur du Concorde, rend hommage à Lech Kowalski, documentariste accusé de « rébellion » contre les forces de l’ordre alors qu’il suivait les salariés de GM&S dans leur bataille pour la sauvegarde de leur emploi. Sur Facebook, le collectif Ars muralis revendique l’engagement de ces affichages. « Coller en silence pour faire un maximum de bruit. »