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L'AUTEUSE ou l'ôteuse ? je plais-ante ...

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Billet de blog 1 avril 2021

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une farce sinistre

les malades sont au service des médecins → c'est une inversion totale des valeurs, mais aussi du raisonnement scientifique, de la vocation de la médecine à soigner ...

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salut, aminches - avant de commencer à vous coller ma pièce [de théâtre] LE PARAVENT par [plus ou moins petits] bouts dans un portfolio par exemple, je récapitule ici                  les causes probables ayant conduit à une inversion totale des valeurs en médecine (comme ailleurs) → excusez-moi d'avance si ce n'est pas très marrant, mais il m'a semblé qu'il fallait le faire avant de commencer à en rire ... pardon aussi pour les corrections et rajouts par la suite car ce résumé est finalement long 

on a d'abord ces défauts inhérents à l'être plus ou moins humain, qui jouent au niveau des

motivations

à faire médecine : surtout son désir de maîtrise voire de toute-puissance, banalement de supériorité sur l'autre → beaucoup de gens sont coincés toutes leurs vies dans des rapports binaires de domination/soumission et les malades étant diminué(e)s, disons en situation de vulnérabilité en face (du fait déjà de leurs pathologies et souffrances, mais aussi de leur réification dans les études médicales et les institutions, des protocoles de plus ou moins soins et règlementations sanitaires mis en place, et de l'organisation de la médecine en ville), les rapports sont d'emblée inégaux,      au désavantage des malades donc

la médecine au lieu d'être un partage basé sur un dialogue avec le/la malade qui, au/à la premier(e) chef(fe), sait [que ce qui lui arrive est anormal] ... devient une soi-disante science ce n'est pas que de la science, il y a une myriade de pratiques, et c'est différent avec chaque malade [pour que        ce soit] indiscutable - pour faire taire en face - prétexte à faire la leçon proche du mensplaining, qui n'est jamais critiqué par ceux qui le pratiquent, évidemment  aux étudiant(e)s, aux internes, aux malades  

du côté des médecins, avoir toujours raison, se sentir supérieur(e)s, avoir du pouvoir, avoir du fric appartiennent sans doute aux motivations de base → pour les hommes, un secteur qui accueille à bras ouverts même les plus nuls d'entre eux et où ils peuvent faire tout ce qu'ils veulent sans être contredits, comme des gamins gâtés - pour les femmes, des spécialités lucratives à responsabilités limitées et avec des horaires de bureau, et de moins en moins d'implication(s)

sans compter les [très] gros égos fonctionnant à vide/uniquement à leur(s) avantage(s), le narcissisme infantile se désirant et se voyant tout-puissant, " pathologie " fréquente dans la population générale qui se retrouve évidemment [très à l'aise] en médecine, où c'est resté très patriarcal, un secteur où les mecs peuvent étaler leur paternalisme archaïque et ridicule sans être contrecarrés, se sentir des mâles dominants et même des " Maîtres " un terme qu'ils affectionnent à bons comptes : évidemment devant des malades hyper-vulnérables, les plus veules se sentant pousser des khouïlles - via la bonne vieille solidarité masculine, systématique et qui joue à fond (les postes à " responsabilités ", disons de « chefs », sont encore confisqués par les hommes, qui paradent et font faire le boulot par les femmes médecins " de base  "quoiqu'il vaut mieux pour les malades), mais aussi grâce à la soumission du personnel féminin, infirmières bien sûr qui passent et d'emblée tout aux mecs - le dernier des bouchers reste un Grand Chirurgien, n'importe quel crétin qui s'écoute causer, un cador - mais ne laissent rien passer avec les nanas, surtout quand elles travaillent bien mais aussi médecins femmes, pas en restes de misogynie pour commencer envers les malades (misogynie littéralement institutionnalisée, donc) - et ce narcissisme est renforcé par le virilisme de groupe qui règne dans les études et dans les institutions (qui donne par ex. le mépris mais l'entretien/la récupération de la/des douleur(s) ... chez les malades, la sous-utilisation d'antalgiques et d'anesthésiques, leur psychologisation et psychiatrisation consensuelles maintenant avec, via les prescriptions massives de psychotropes, leur transformation à la fois en fonds de commerce et comment dire, en étais à égos - avec l'utilisation de ces « médicaments » à la fois hyper addictifs, délabrants et toxiques pour diminuer encore les malades, donc [surtout] sans calmer leurs douleurs, les empêcher de réfléchir - verbaliser - leur dénier toute crédibilité leur imputer des tares psychiques alors qu'ont été prescrits, soi-disant pour les soigner, des molécules engendrant facilement des syndromes confusionnels (!!!) (inversion de la « faute » et des responsabilités) et conforter de ce fait leurs « grandeurs » en face dans leur sentiment de supériorités intellectuelle et psychique fantasmées ... on constate bien, toujours le désir de domination et l'inversion des valeurs, dès que possible)

... leur « supériorité » sur les malades tout simplement, parce que sont tellement centré(e)s sur eux-elles-mêmes - et pour les mecs, « dominateurs » - que ne se rendent même pas compte(s) qu'avec une/des pathologie(s), les gens souffrent et ne sont pas en état(s) de les remercier d'exister * ... il y a donc cette inversion de valeurs, car les autres ne comptent pas pour eux et leurs relations sont basées sur le(s) mensonge(s) perpétuel(s) voire la/les perversion(s) et déni(s) [de la réalité] : qu'on rencontre tous les jours dans tous les domaines

  • la faux-culterie devient de la gentillesse  → je n'arrête pas de me rappeler Agnès Jaoui dans " Un air de famille ", qui dit qu'on peut très bien être grossier(e) sans jamais utiliser de " gros mots "  😛

... cf. les principes  de la perversion de base, j'aime beaucoup cet exemple très basique, si fréquent oui, par ex. des mecs qui viennent te dire « Bonjour  » de ce ton mielleux, quand ils voient que tu es occupée, ou énervée, ou fatiguée  (moi qui ai perso beaucoup déménagé, la tonne d'emmerdreurs venus/accourus à chaque fois ricaner soi-disants sympathiques) ou « discuter », voyez, surtout quand ils dérangent un maximum, et si tu fais pas la mignonne, c'est bien sûr toi la méchante, eux sont toujours soi-disant si polis → oui, ces jeux de cons sont fréquents, voire la règle lors des déménagements  (les gens savent que c'est épuisant, quand même) et donc, malade(s) c'est l'idéal - c'est ce qui est développé principalement dans ce billet - avec les soi-disant(e)s « soignant(e)s » en face ... voyez tous les gens qui affirment vous rendre se(r)vice(s), en fait l'éventuel service qu'ils vous auront rendu vous le paierez et vous commencerez à le payer avant même d'en voir la couleur, si jamais extrêmement cher la plupart du temps  → ces gens-là sont des sortes de trous noirs, ils aspirent tout à leur(s) avantage(s)/retournent tout

  • toujours dans le retournement/l'inversion : la/les moquerie(s) → de l'humour 
  • [si] on est bien habillés ⇒ on est des gens « bien » cf. le coup des « soignant(e)s » de tous poils qui paradent en blouses immaculées, tou(te)s des Docteurs 
  • le pater-maternalisme, la curiosité malsaine, les ingérences dans les vies des autres, donc des malades par les auto-proclamé(e)s soignant(e)s : au mieux les " discussions " avec les patient(e)s - quand ça se croit proche du peuple - et le badinage médical constitué le plus souvent de moqueries sont expliquées être de l'empathie (comme ça, on se vante et on fait la leçon à tout le monde en même temps)
  • leur(s) lâcheté(s), veulerie même, est/sont transformée(s) en courage, avec l'utilisation des éléments de langage plus ou moins « savant » ici médical, pour noyer le(s) poisson(s), tout retourner à leurs avantages (exemple fameux du « syndrome de glissement » pour dire que c'est de la faute des malades quand ils/elles s'en sortent pas - pour rester bien en Hauteur quand on est incapable d'aider, et dans le descriptif « scientifique » ... en plus, charger les malades)
  • les imbéciles se croient/vantent d'être intelligent(e)s, surtout eux/elles
  • particulièrement à l'hôpital, les fainéant(e)s incompétent(e)s se vantent de travailler ... et en même temps  se plaignent d'être épuisé(e)s de travailler → sous-entendu donc travaillent bien et beaucoup, des héro(ïne)s-martyr(e)s en qq sorte  il faut bien combler le vide [de leurs existences]

* ça doit être [plus] facile quand on s'en phout complètement, centré(e)s sur eux-elles-mêmes, prenant les autres comme des objets/les utilisant, au mieux, comme des miroirs qui les mettent à leur(s) avantage(s)  : perso j'ai eu la malchance de faire plusieurs urgences, quelquefois gravissimes voire vitales, ou plus simples mais toujours extrêmement douloureuses, c'est impressionnant comme ces grand(e)s « soignant(e)s » en profitent pour venir systématiquement en troupeaux, anonymes, évidemment  « discuter » avec vous " comme si de rien n'était "  (dans la gamme  toujours renouvelée des jeux de con(e)s - on ne sait pas s'ils/elles ne se rendent vraiment pas compte(s) que tu mobilises toutes tes forces pour tenir étant donné qu'ils/elles loupent des urgences vitales on penche pour cette hypothèse ou s'ils/elles s'en phouttent tellement et ont de si gros égos qu'ils/elles considèrent que c'est une sorte de bonne blague de venir te harceler ... dans l'espoir donc que tu les remercies, bien sûr d'avoir des éléments « croustillants » sur ta vie perso se servir de toi comme d'un objet transitionnel pour avoir de quoi rapporter aux copains/pines/faire de la psychologie à deux balles etc. etc. toujours se sentir « supérieur(e)s » « à distance » ... à l'abri) ... quand je me rappelle les souffrances endurées en tant que patiente, le parcours de la combattante, la lutte pour ma survie et en face, n'importe qui du brancardier à l'interne, venant frimer devant moi/essayer de me tirer les vers du nez/me donner ses avis sur tout → ils/elles profitent de tout, et en plus arrivent encore à se faire plaindre partout avec leur « souffrance des soignant(e)s » surtout ceux/celles qui exigent le plus de « reconnaissance » évidemment pour leurs personnes, et pas les moins payé(e)s alors qu'en plus ils/elles font des refus de soins à la pelle, les malades n'ayant aucun recours en face, et mal/non soigné(e)s le temps qu'il faut pour en sortir  (si le corps répare tous les dégâts), étant en plus en état de sidération - pouvant durer longtemps - devant non seulement ces absences totales d'empathie, cette récupération de tout au(x) profit(s) d'anonymes irresponsables non désireux/euses et en plus incapables d'aider  (et pour faire notamment de la « psychologie » facile toujours histoire(s) de se sentir « au-dessus » qui les culpabilisera, en plus → des projections souvent, telle la fameuse « dépression »), ces fossés d'incompréhension totale entre des « soignant(e)s » qui se gargarisent de tout savoir et n'ont absolument rien compris en plus, leur font la leçon - et eux/elles, les malades, qui sentent et savent [que] ce qui leur arrive et que n'est pas du tout ce qu'on leur raconte et est notamment, grave mais est quasiment réduit à néant, et eux/elles, à l'état d'objets dont on abuse

excusez, je repense encore à une anecdote perso (j'y pense beaucoup ces jours-ci, à propos de ces gens qui veulent ...    « discuter » avec vous, qui SE trouvent sympas, mais c'est pour vous tirer les vers du nez) parmi certes des milliards d'abus de situations, je me rappelle une fois où m'étant luxé le genou G (rempli de sang, il faisait 60 cm de circonférence, à hurler, j'ai mis 30 minutes à enfiler mon jean), j'ai dû aller aux Urgences - surtout pour la radio, je me doutais du calvaire, j'ai pas été déçue :

- secrétaire du SAMU, férocement pointue : « vous n'avez personne pour vous emmener en voiture ? », trop mignonne d'avoir remarqué que tout le monde laisse souvent tomber les malades/les accidenté(e)s → je me suis retenue de dire que je ne connaissais personne qui avait un camion (... qu'avec un tel épanchement, le genou ne plie évidemment pas)

- les ambulanciers, très mâles, vexés que je les attende dehors avec attelles et béquilles : ils comptaient visiter et me reluquer en petite culotte voire palper la guibolle pour voir si c'était luxé - leur chef s'étant déplacé exprès, les 3 me reluquant " marcher " très difficilement, jusqu'au camion, donc, trop fiers de ne pas aider, ne sortant surtout pas le brancard ni ne descendant le marchepied bien sûr, au milieu de leurs gros rires gras « virils » → tout le trajet, heureusement pas [trop] long, le « chef » me faisant non stop la promo [du succès] de Sa petite entreprise, et en même temps me harcelant/jouant au Docteur avec intrusions massives dans ma vie perso à l'aide d'un interrogatoire policier soutenu (je rappelle : douleurs à hurler, notamment si le genou bougeait d'1 mm) sur un ton badin et arborant un large sourire « supérieur » de ... sauveur fier de Lui - mais je me rappelle qu'à l'arrivée, " accueillis " par une infirmière mépriso-arrogante qui n'a même pas daigné me jeter un regard (... et il faut toujours faire gaffe à ce que quelqu'un(e) ne " bouscule " pas le brancard/ton genou par ... hasard), le type a eue  l'espace d'UNE seconde la révélation de Sa vie (" professionnelle "), quand la nana lui a demandé d'un ton toujours dédaigneux « si l'attelle était à lui » (son camion était désespérément vide, surtout de trousse de secours ou d'oxygène, encore moins, et donc, comme par hasard, le brancard était mal bloqué) : un [très] court moment, Il a réalisé que des ambulances et des ambulanciers pouvaient - pas pourraient - porter secours ... et a vite chassée cette idée comme un moustique de Son front pour reprendre Son sourire supérieur de Sauveur certain de Sa Grande importance, donnant pour [me] finir et par derrière un petit coup [sympathique] dans mon brancard en guise d'adieu

- heureusement, c'était un samedi à l'heure d'ouverture, bien entendu si j'ai été reçue comme un chien il y avait beaucoup moins de personnels pour me reluquer et me harceler itou, mais je me rappelle beaucoup en ce moment en écrivant ce billet l'interne ou l'assistante x, flanquée d'un infirmier « dominateur » dans sa grande blouse immaculée fraîchement repassée qui reluquait mon entrejambe les mirettes écarquillées et de plus en plus furieux que j'ai pas baissé illico mon pantalon pour Lui (et qui a fini par sans mot dire, l'attraper et tirer dessus furieusement et ... horizontalement, la braguette même pas défaite), qui m'a imposée sa longue conversation  (et son air supérieur aussi, on ne savait pas si elle était également vexée que je ne lui réponde pas, mais comme aussi elle ne parlait que d'elle ...) sur sa carrière, des considérations sur les personnes âgées qui selon elle encombraient les urgences ...  oui, là ça devait être sympathique puisqu'elle avait vu que j'étais toubibe dans le dossier, c'était censé être con.sororal je suppose ... et je rappelle donc, pour ceux/celles sans empathie qui seraient arrivé(e)s jusque là, qu'avec des douleurs aussi aiguës contre lesquelles tu dépenses beaucoup [beaucoup] d'énergie à lutter/à tenir, et à faire gaffe aussi étant données leurs initiatives pour ... toujours te sauver la vie bien sûr, tu n'as pas forcément envie de « discuter » ... ils/elles pensent vraiment qu'on vient aux urgences pour papoter, on dirait, si ... [NB même/rien qu'avec une simple entorse, OK une luxation, tu te fais " quand même " emmerdrer un/au maximum  → je veux dire qu'ils/elles donnent quand même le max de leurs capacités en harcèlement entre autres, quand tu as des urgences graves voire vitales et que tu es encore consciente ... le chantage est [encore] plus ... glorieux] [NB2 si j'avais su comment/combien on peut s'amuser à l'hosto - je plaisante : bien sûr je savais, mais quand tu y bosses sans y participer, ils/elles font le/ce max derrière ton dos aussi]

NB sinon, maintenant avec Parcoursup seront probablement sélectionné(e)s les plus immatures des fils-filles à papas-mamans (Macron et Blanquer [encore] mieux que les vieux cathos bourgeois), on aura les parcours " supérieurs " de gamin(e)s gâté(e)s pas encore capables de penser par eux-elles-mêmes et qui peut-être, en plus, ne réaliseront que les désirs de leurs vieux, des zombies  

dans les études/à la fac

 : la leçon est magistrale → au mieux, réification des malades qui sont découpé(e)s déjà en tranches ... avec par contre idéalisation de la figure du Maître de/en Médecine, un cliché qui nous est matraqué mais qui repose sur une illusion (une bonne moitié des profs de fac n'ont jamais exercée la médecine en face/avec des malades) - les Maîtres n'existent que parce que les étudiant(e)s, et encore moins les malades, n'ont pas voix au chapitre et sont submergé(e)s : on nous remplit les caboches

début des études : sélection dure ⇒ une fois passée on a la garantie d'être médecin ... mais avec encore de très mauvaises surprises à la fin, au concours de spécialités et les autres sélections supplémentaires (cooptation, favoritisme ... " l'ascenseur social " est très bloqué ici aussi)

pendant 4 ans on se demandait - en tous cas moi - où étaient passé(e)s les malades - et pour cause, ils ne comptent pas → seul donc compte le fantasme du médecin " supérieur "

la proportion était - je parle des années 80-90 - d'une femme prof (d'anatomie - dépourvue par ailleurs de la moindre pédagogie) pour vingt profs hommes pendant la première moitié des études - celle où on nous a rempli les têtes de sciences dites fondamentales, aussi vite oubliées → une bonne moitié des études à la fac ne sert à rien si ce n'est à nous sélectionner, est totalement inutile/inutilisable

la première année sanctionnée par un numerus clausus (remplacé par quoi ? probable, par des quotas) décidé par profs de fac hors sol/très loin du terrain faisant des carrières universitaires, n'ayant jamais pratiqué et surtout pas aux domiciles, pour qui le[ur]s hyper-spécialités sont une fin, qui méprisent la médecine générale et ne sont jamais occupé(e)s d'un(e) malade (n'ont pour beaucoup jamais prescrit quoi que ce soit) → une année ils ne prenaient presque personne - la suivante beaucoup plus de monde, et sans aucune interrogation sur les motivations pour faire médecine (et ce seraient des professeurs de fac avec des cursus uniquement universitaires qui en décideraient ?)

... mais la volonté de réussir le concours pouvait  départager les candidat(e)s, en sachant donc que les enseignements de première(s) année(s) sont inutiles - perdus de toutes façons, qui consistent en :

- un bachotage acharné au delà de toutes limites - quasi équivalent à une sélection par la résistance à l'épuisement, physique (assistance quasi-obligatoire aux cours vue la compétition et le recrachage exigé des cours à la virgule près, lever à 04H00, en cours travail de sténographe et de dessinateur sans pouvoir réfléchir une seconde, compétition physique entre étudiant(e)s pour les meilleures places) et psychique (20 heures de travail - " d'études " - mémorisation par jour sans pause, sans divertissement(s), pour réussir) - bachotage assorti donc de pressions et menaces venus des profs,

  • à base de sciences " fondamentales " loin du vivant et de la physiologie, les plus " dures " possibles pour croire faire de la science "pure ", comme une négation de la diversité-complexité et surtout imperfection(s) de l'humain(e) 

  • par ex. l'anatomie de façon académique, du bourrage de crânes sans correspondances avec la physiologie (par ex. on n'apprend pas les " lignes de fracture ", les fragilités et les rapports d'organes … ce qui fait que par ex. les chirs " doivent " [tout] réapprendre quand ils commencent à bosser leurs spécialités) enseignée millimètre par millimètre de la façon la plus rébarbative possible : une masse de connaissances parfaitement inutile et inutilisable - de plus, enseignée/assénée de façon non globale, sans introduction au fonctionnement du corps humain dans sa totalité ni replacement dans sa globalité, mais par appareils (locomoteur surtout en 1ère année, donc sans le remettre ou le situer dans l'organisme humain)

  • la biologie réduite à de la chimie rebutante à apprendre par cœur, des suites de formules interminables à engranger sans savoir à quoi elles servent ni dans quoi, dans quels mécanismes plus généraux, elles s'insèrent → par ex. on a dû apprendre le cycle de Krebs dans son intégralité sans savoir à quoi il servait … de quoi dégoûter même les passionné(e)s (la seule impasse que j'ai faite : j'avais calculé qu'en bossant comme une dingue cette matière j'aurai genre 3/20 et que si je répondais au hasard, j'aurai 2,5/20, et bien sûr c'étaient des QCM qui ne font pas appel à l'intelligence vraie ⇒ j'avais donc laissé tomber l'apprentissage chronophage épuisant pour me concentrer sur l'anatomie qui sélectionnait le plus au concours)

  • les mathématiques et la physique idem sans cohérence (des cours en plus sans continuité entre eux, pour nous étaler et nous faire apprendre idem des suites de formules les plus complexes possibles sans aucune application à l'humain, ou dans des situations les plus improbables : par ex. il fallait dans un cours de physique " calculer l'angle selon lequel le col du fémur se casse " : c'est tout à fait ce qu'il faut faire en urgence ! ... → ça " confinait " à l'absurde) avec le cas particulier des probabilités et des statistiques bien sûr à engranger sans aucun exemple et surtout pas pour les appliquer aux essais cliniques des médicaments ou à la santé publique (qui eux nous seront enseignés à toute vitesse, voire seulement évoqués en fin de cursus, sans les mettre en perspective justement, avec les calculs de probabilités i.e. sans nous redonner les outils capables de comprendre les phénomènes)

- bien sûr, sans aucune mise en perspective avec l'histoire ou l'évolution de la médecine, sans aucune pédagogie le plus souvent, sans évoquer les aspects humanistes et les principes éthiques de la médecine toujours avec des prétentions de maîtriser de la science dure, les malades n'existant pas et encore moins l'envie de les soigner, et les profs entretenant quasiment un climat de terreur (" si vous ne me sortez pas la 5ème décimale, je vous saquerai-vous enlèverai un point, et avec un point en moins vous raterez le concours " dixit le prof de maths)

→ les années suivantes, pas beaucoup mieux, toujours un enseignement " supérieur " où les malades sont morcelé(e)s en spécialités étanches entre elles sans aucune vision globale, réifié(e)s, les examens majoritairement +++ sous forme de QCM faisant appel à une intelligence " éliminatoire " sans jamais nous demander comment nous agirions dans telle ou telle situation et toujours pas, comment nous envisageons notre métier de médecin - cerise sur la chantilly, la médecine générale n'est quasiment pas enseignée - pas plus que la psychologie - et considérée comme une sous-spécialité, d'élimination

quelques particularités plus ou moins amusantes : 

  • la dermato, une prouesse, enseignée sans aucun cliché photographique, à l'aide d'une tonne de descriptifs langagesques prétentio- académiques dans lequel on se noyait (... j'ai été majorette de promo alors que c'était la matière qui m'intéressait le moins, je ne sais pas comment, ni pourquoi - j'ai réussi à avoir la meilleure note !) en citant à toute vitesse les pathologies générales auxquelles les symptômes dermatos étaient associés voire, leurs précurseurs (les profs ne connaissant donc pas les autres spécialités et souvent, s'en phouttant)
  • les stats et probabilités, donc ne sont pas reprises lors du maigre enseignement de thérapeutique en fin de cursus, quand tou(te)s travaillant genre 100h/semaine à l'hosto en préparant l'internat et nos thèses → comme ça on ne pouvait pas comprendre le déroulement des essais médicamenteux - ici avec de multiples applications possibles - des firmes pharmaceutiques et être moins manipulé(e)s par elles ... pas plus que d'applications aux démarches de santé publique, elle-même bâclée en fin d'études
  • l'enseignement de la médecine générale, quasi-inexistant, donc, et non seulement ça, mais méprisée alors que les spécialités sont montées en épingles et vues comme prestigieuses, les plus lucratives aussi (souvent celles où les malades souffrent le plus telles que la cardiologie et la neurologie ...), les urgences sont enseignées hors sol comme si tout le monde faisait des états de choc en réanimation et pas aux domiciles - et de manière générale l'enseignements des thérapeutiques assez bâclé au profit de descriptifs - comme si les gens venaient pour assouvir le voyeurisme et le sentiment de maîtrise supérieur de médecins savant(e)s, ne désirant pas se salir les mains
  • la thérapeutique donc sous-enseignée expédiée en fin d'études quand on ne va plus en cours à la fac, par soumission déjà aux firmes pharmaceutiques probable, " comme " si elle était laissée aux délégué(e)s des labos ... (un exemple amusant : quand je me suis installée, refusant les visiteurs/euses médicaux/ales et lisant Prescrire, les pharmaciens de ma rue m'ont descendue auprès de mon éventuelle future clientèle en m'accusant de " ne pas me former aux médicaments " …) mais c'est aussi toujours signe d'un un minimum d'engagement des médecins " comme " s'ils/elles se sentaient en hauteur, l'envie de soigner étant presque ridiculisée de fait - comme si l'on se rabaissait en prescrivant des médicaments et en se renseignant sur les conséquences de ses actes →  il y avait très peu d'enseignement sur les effets secondaires et les interactions médicamenteux, et donc un mépris pour les malades aussi (mes copains/pines de promo se moquaient de moi avec ma Revue Prescrire ...)
  • très peu de cours sur la psychologie médicale, peu d'analyses de la relation " thérapeutique ", en partant du présupposé que les médecins seraient vierges psychiquement/indemnes de tout problème psy/exonéré(e)s de tout travail sur eux-elles-mêmes ⇒ pas d'autocritique(s), comme si avoir le titre de médecin incluait des compétences relationnelles, une empathie automatiques … et surtout, là aussi une supériorité mentale/psychique systématiques sur les malades (paternalisme ou - maternalisme - et intrusions dans les vies persos des malades, étant vus comme de l'empathie)
  • la psychologie elle-même étant très peu enseignée, vue comme comme le parent le plus pauvre, sans approfondir, sans donc analyser les interactions entre médecins et malades, une discipline quasi " artistique " à utiliser médicalement le plus souvent de façon péjorative pour étiqueter les malades, et non de façon vivante - avec notamment institutionnalisation d'une misogynie écrasante qui transforme les douleurs en pathologies psys, et sinon, par ex. dans les agressions, on n'enseigne pas la sidération, l'amnésie traumatique : on met souvent tous les problèmes sur le dos de " l'hystérie " (d'ailleurs sans connaître la signification du mot et l'histoire du " concept ")
  • l'enseignement en psychiatrie lui-même étant d'ailleurs souvent caricatural se bornant à l'étude/l'apprentissage des classifications … prêtes à rentrer dans les QCM, dans les DSM et dans les protocoles " thérapeutiques " des firmes pharmaceutiques
  • encore moins d'introduction à la psychanalyse, décrite comme une loufoquerie ; on évoque vaguement Freud parce que neurologue et dans ses écrits les plus misogynes quand même - et Charcot et son « hystérie » encore portés aux nues évidemment, vue la misogynie de la profession - et Lacan présenté comme une loufoquerie, bien sûr, une sorte d'artiste de cirque - ceci dit, il est souvent transformé en un guignol, par ses adorateurs/trices même(s) ... mais n'importe quel(le) médecin prononce le mot d'« hystérie » comme n'importe qui d'ailleurs, c'est comme s'il/elle avait fait des années d'études approfondies en psychologie et connaissait tout de la psyché « féminine » alors que [tout] son savoir tient en les deux lignes que je viens d'écrire ...
  • tout ça sans aucune mise en perspective avec l'histoire de la médecine, les recherches avant nous (qui sommes des nain(e)s sur des épaules de géant(e)s …) mais les connaissances, pas actualisées non plus : j'ai fait mes études en pleine épidémie de SIDA, nous n'avons eu aucun cours sur cette pathologie - de même, j'ai été en fac en plein essor de l'imagerie médicale (scanner, IRM et tutti quanti) → les profs en sont restés à nous [apprendre à] interpréter des clichés radiographiques de base, pontifiant comme pour la dermato à l'aide (!!!) de longs descriptifs académiques et seulement quelques photos affichés sur écran de loin en loin
  • TD et travaux pratiques quasi-inexistants (sauf en chimie inutile et ... incompréhensible des premières années), aucune discussion entre étudiant(e)s ni avec les profs - encore moins → aucune réflexion de (petit) groupe - au mieux, de ci de là comme à l'hosto interrogatoires sadiques et humiliants destinés à nous faire recracher des listes de symptômes sans nous questionner sur notre … démarche de soins ou notre motivation à soigner des malades, jamais

et donc avec des examens de fins d'année sous forme de QCM auxquels répondre surtout par élimination, comme des machines/des ordis, toujours sans implication personnalisée et re-la cerise ou le gros melon plutôt, au concours de l'internat (à financer soi-même comme la thèse ...), spécialité obtenue selon le rang de classement et en fonction des places disponibles (tout ceci décidé par les profs, toujours, et toujours loin du terrain et des besoins de la population) : s'il n'y a plus de place en dermato on fera psychiatrie ...  et de plus, avec des fraudes & magouilles (ex. d'un fils de Grand Patron de cardiologie réussissant haut la main, classé dans les premiers au concours, à être interne en " prestigieuse " cardiologie, et à qui stagiaire/externe en première année, complètement incompétente mais Lui mille fois plus perdu que moi, j'avais dû expliquer que le ou la malade avait un infarctus, qu'Il a retranscrit dans le dossier " infractus " …)

NB cas particulier de la psychiatrie : avec un cursus complètement à part les psychiatres n'auront jamais d'expérience de prises en charge, de suivis ni de traitements de malades « somatiques », ne savent prescrire que les psychotropes, dont on se demande s'ils/elles ne les prescrivent pas en masse(s) par compensation, pour se prouver être des vrai(e)s Docteurs - voire, « supérieur(e)s » encore puisque s'occupant de « l'âme » humaine, la Maîtrisant encore le fantasme de toute-puissance (... mais on est appelé(e)s en psychiatrie pour des urgences traînant depuis des lustres ...) et ... mentent sur leur qualité et surtout compétences de médecins, ayant le titre donc sans aucune pratique de la médecine ni les responsabilités qui vont avec ... sans compter que les psychiatres ne sont tenu(e)s à aucune formation aux psychothérapies ou à la psychanalyse, et encore moins à une thérapie personnelle (comme d'ailleurs ... tou(te)s les [autres] Docteurs) ... mais les autres spécialistes aussi n'ont pas vues/suivies des urgences générales - sans les traiter ni en avoir la responsabilité donc - autres que dans leurs spécialités que stagiaires/externes et encore, tou(te)s n'ont pas fait de stage aux urges et ont peu d'expériences des urgences générales médicales ou chirurgicales et bien sûr, encore moins du domicile

n'oublions pas la thèse, souvent bâclée → ou à bâcler selon beaucoup, dégoûté(e)s et/ou cyniques pour obtenir le titre de Docteur, autofinancée sauf par des petit(e)s malin(e)s/fils-filles à papas-mamans qui arrivent à se la faire payer par les firmes pharmaceutiques, avec un jury qui souvent n'a jamais aidé au travail de recherche et que non rarement, on ne rencontre, voire découvre qu'au moment de la soutenance en majorité universitaire et hospitalier, donc toujours très à distance de la médecine de ville - de terrain (les patrons de fac n'ayant donc jamais vu(e) un(e) malade, mais il existe beaucoup de thèses archi-techniques d'où les malades ont complètement disparu) qui se servira de ce travail ou du titre de ce travail pour gagner en prestige quelquefois sans connaître le sujet, notations et avancement → et donc, lors de ma soutenance, le Professeur de santé publique que je n'avais jamais vu et qui ne comprenait [visiblement] rien au sujet, m'a reproché 3 fois de m'intéresser aux malades

blague des enseignements complémentaires : par ex. j'ai passée une capacité de la douleur, autofinancée et à 300 km du boulot 120 h/semaine, on a été sélectionné(e)s durement (10% d'admission ... après bac +10 ... + 15 et motivé(e)s, des gens voulant réfléchir et aider à des problèmes handicapant gravement les malades) ... par toute l'anatomie humaine à apprendre par cœur en 2 semaines, car la nomenclature avait changé entretemps, on a dû apprendre par ex. de la neurophysiologie incompréhensible - avec des séries de potentiels électriques dont je ne saurai jamais à quoi ils servent - et sinon tout l'enseignement pratique, fait par des hospitaliers de se(r)vices de chirurgie notamment, a consisté à nous étaler des douleurs rarissimes post-opératoires suivies et traitées (par des neuroleptiques...) par les se(r)vices concernés encore un exemple du désir de toute-puissance/toute-sachance de chirurgiens qui ne savent pas prescrire du Doliprane, qui se trouvent forts de prescrire des psychotropes lourds → il n'y eu aucun enseignement sur les douleurs en général et en particulier aux domiciles, ni concernant les antalgiques et leur prescription, rien sur les pistes de recherche les concernant (il est vrai que le secteur de la recherche publique aussi diminue comme peau de chagrin) 

et inutile de dire qu'il est scandaleux qu'il faille une formation supplémentaire totalement optionnelle, qui n'existe pas partout, à financer et de qualité très inégale selon les villes, donc (avec donc leurs marottes locales ...), hyper-sélective alors que les douleurs sont les symptômes les plus fréquents, accompagnant quasi toutes les pathologies, et qui finalement n'apporte même pas les bases de la clinique et de la thérapeutique, mais reprend le schéma des études avec profs prestigieux (le coup des Maîtres) hyperspécialisés très loin des domiciles et vies réelles des patient(e)s, enseignement " académique " basé sur les sciences fondamentales ... qui ne serviront jamais, éludation subtotale de la thérapeutique - laissée à l'appréciation de chacun(e) - et toujours comme si [soulager les malades de leurs symptômes et souffrances] c'était se rabaisser, se salir les mains 

conclusion : une bonne moitié des études ne sert à rien (mais à alimenter le narcissisme et le désir de puissance/supériorité des profs, des Maîtres ...), sauf à nous remplir les têtes qui se vident aussi vite  ... sans savoir qui nous sommes

à l'hôpital

: disparition/annulation des qualités d'êtres humain(e)s des malades uniquement considéré(e)s comme une sorte de matériel devant être rentable, au mieux comme un réservoir à ragots/pour se gargariser - leur asséner de la psychologie à deux balles paternaliste et défouler ses bas instincts dessus, nivellement par le bas avec apprentissage à la soumission totale devant les hiérarchies (la médicale, de type militaire) fonctionnant comme moyen & fin et pour elles-mêmes selon le principe de Peter, mais aussi les firmes pharmaceutiques et in fine devant les gestionnaires/cadres qui pullulent, accoutumance à la violation de tous les principes éthiques de base      le secret médical en premier, par tous les personnels, par contre toujours opposé ... aux malades en groupe(s) et au harcèlement, en étant surutilisé(e)s jours et nuits sans récupération(s) - sous payé(e)s à l'époque 300 FF/mois pour déjà 100 h/semaine pour travailler à la place des brancardiers, secrétaires, aide-soignant(e)s infirmier(e)s sans aucun encadrement ni apprentissage de la médecine, surtout pas de ville  → [hyper]spécialités toujours étanches entre elles, imageries et autres examens " de pointe " " rentables " montées en épingles, ainsi que le virilisme en troupeaux, au détriment de la clinique (ne servant qu'au voyeurisme, à la violation des vies personnelles des malades, et pour exercer la proclamée partout supériorité des " soignant(e)s " - et du/de la moindre petit(e) chef(fe) ...), la thérapeutique toujours parent pauvre, donc quasiment abandonnée aux délégué(e)s des labos (à noter que les     " Grands " Patrons devant lesquels tou(te)s s'écrasent mais qui eux-mêmes s'écrasent in fine devant les gestionnaires et les labos ne savent plus prescrire quoi que ce soit depuis longtemps ni s'occuper du/de la moindre malade ou urgence de base, occupés surtout à leurs réunions avec les directeurs - et sous- et para- - d'hôpitaux, avec leurs sous- et para-chef(fe)s et les cadres/gestionnaires, et également avec les représentants des firmes pharmaceutiques → la Grande visite leur servant à parader et à mettre en scène leurs capacités d'humiliation des étudiant(e)s et des malades), tout ce qui avait rapport à l'éthique n'étant jamais abordé, nos et leurs motivations jamais discutées, étant entendu que tout le monde se soumettait à la fin et dès le début au moindre désidérata des gestionnaires relayé(e)s par les innombrables cadres, relayant voire pondant eux-elles-mêmes alors que sans aucune vocation ou formation aux soins protocoles et règlementation(s) " indiscutables " entrés dans des ordinateurs maintenant  → les malades étant réduit(e)s à des rentrées d'argent

donc une mise en scène magistrale  du règne du « patriarcat » le plus veule et le plus ridicule mais se donnant des allures de noblesse en étalant des éléments de langage médicaux [re]couvrant son immobilisme et sa fausseté, profitant de la cooptation des patrons entre eux, de la solidarité masculine les Hommes, avec leur homosexualité refoulée/déniée : teintée de paranoïa (et inversement), à vrai dire - mais bien présente/prégnante et si visible/évidente tout autant que de la soumission (et de l'exclusion du pouvoir) des femmes, plus largement des rapports de domination-soumission usés jusqu'à la grosse corde institutionnalisés donc en hiérarchies et de la paresse y compris intellectuelle auxquels obéissent la majorité des gens, de la vulnérabilité extrême des malades, et de celle des étudiant(e)s et internes qui font la majorité du travail, sous-payé(e)s de façon honteuse

et les spécialistes, voire des hyperspécialistes, donc à qui les malades arrivent sur un plateau (technique), qui sont les plus éloigné(e)s des malades,  du terrain (de base) et des urgences, bref qui mettent pas voire jamais les mains dans le cambouis et cloisonné(e)s dans leurs spécialités, en déclinant de plus en plus de responsabilités, voire qui ne savent plus examiner ou prescrire comme les « Grands » patrons, sont vus comme les plus prestigieux surtout les mecs, moins ils en font mieux c'est et sont les plus ... récompensés → ceux qui ont le pouvoir [en] peuvent le moins pour les malades ... et donc finalement ceux qui travaillent effectivement le moins ont [plus] le temps de baratiner médias qui les sollicitent et grand public, de faire de grands discours sur la médecine, l'Ethique ... jusque sur « l'empathie » qui est une qualité de fait(s) rarissime, dont ni médias ni les gens en général ne sont plus pourvus que les médecins, dont la plupart/grande majorité ne savent [même] pas ce que c'est et la consfondent le plus souvent avec leurs paternalisme et intrusions dans les vies des malades évidemment en se targuant d'en avoir - voire en annonçant que c'est « obligatoire » dans ce métier (on en est pas à une daibilité près - de plus toujours en les retournant en auto-congratulations) → tout est inversé : la médecine qui est un dialogue - partage avec le/la malade et regroupe des pratiques de/sur le terrain s'est transformée en une tour de Babel d'avis sur tout et n'importe quoi avec le minimum d'investissement(s) dans le réel et auprès des malades, en (se) dissimulant - pervertissant le sens des/de ses réelles motivations (et actes) - en se servant des gens comme d'un matériel, et des éléments de langage médical pour manipuler tout le monde - s'écouter causer de façon « supérieure » : c'est ça  qui est admiré, pas le(s) " résultat(s) sur les malades " à qui la parole n'est jamais donnée -      et qui ne sont même pas écouté(e)s ... le système dit hospitalier tourne à vide(s) et pour l'argent ces derniers temps (depuis la tarification à l'acte et encore plus avec le Covid) jette les malades dehors en pillant la sécu, c'est une sorte de Moloch qui broie les malades, noyé(e)s de/dans/par les protocoles les pratiques n'ayant plus grand chose de scientifique depuis que l'argent est [le] roi, tout est « validé » par des protocoles [informatisés], dont les hiérarchies hyper-rigides ne fonctionnent que pour elles-mêmes pendant qu'en sous-main les bas instincts se défoulent, tout ça [re]couvert par le « prestige » ... et mépriser les généralistes, la médecine de « base » - et les malades - est un gage de toujours, « Grandeur » en Soi-disante Médecine - même le fait de soigner, de mettre la main à la pâte comme on dit, est mal vu → dans la lignée du sous-enseignement de la thérapeutique, module bâclé en fin d'études quand on bosse à l'hôpital à des cadences surhumaines en préparant le concours (les spécialités plus importantes que tout, comme les carrières hospitalières - pourtant avec un plafond en béton pour les femmes surtout), la thèse, voire en remplaçant en libéral en même temps   

pour commencer, et nous introduire au mépris massif et partagé de tous les personnels de la « prise en charge  globale des malades » dont tou(te)s se vantent officiellement sans jamais l'avoir pratiquée ni sans en avoir la moindre idée, on a eu un pré-stage non rémunéré en fin de 3ème année de plusieurs mois avec assistance obligatoire tous les matins, dont le but préalable était de nous éloigner le plus possible des malades - comme s'ils/elles n'existaient pas et en tous cas, leur déniant toute importance, même pas évoqués - par contre et avec pour une fois mobilisation pleine et entière et assiduité jour après jour de tous les chefs, sous-chefs et para-chefs (une tonne de titrés qu'on ne verrait plus jamais après, sauf pour nous enfoncer à l'occasion, sans qu'ils aient participé à une quelconque formation ou au moindre travail pédagogique, lors d'interrogatoires quasi policiers sur des listes de symptômes à recracher de " têtes " ... sans jamais parler de notre implication éventuelle/des moyens à employer pour soigner les malades, toujours) venant nous expliquer donc jour après jour pendant des mois nous asséner l'importance avant tout de la hiérarchie médicale et hospitalière +++ (comme si en ville il n'y avait rien) et de tous les divers grades existants, sans jamais parler médecine, soins ou apprentissage de nos tâches/rôles à l'hôpital, comme toujours sans évoquer leurs ou nos motivations à être médecins … une hiérarchie (locale) dont on nous ressassait en permanence l'extrême importance sans jamais l'expliciter,  donc moyen, but et fin de tout à la fois, sans jamais nous expliquer les différents fonctions et rôles concrets des nomm[in]és à ces postes        " prestigieux " → en somme, comme si leurs titres se suffisaient à eux-mêmes - peu importaient leur(s) compétence(s) et pratiques → cette parade de chef(fe)s (majoritairement masculins quand même) pontifiant avec leurs/les titres plus importants que tout, leur servant aussi à se croire/à nous faire croire qu'ils étaient plus " forts " que les paramédicaux et les cadres en surnombre auxquels en pratiques ils sont soumis -      « patriarcat » confortable et écrasant qui s'écrase donc devant l'argent et ses représentant(e)s cadres et gestionnaires, Directeurs d'hôpitaux bac + 2 (et sous- et para -) et les firmes pharmaceutiques 

NB le premier jour de ce premier pré-stage a eu lieu, organisé visiblement pour nous, un show du Grand Patron passant au pas de charge dans les chambres, emmenant sa troupe de sous-chef(fe)s et para- et les cadres/le personnel aussi le suivant comme des mouton(ne)s, ils ont jeté un regard à un scope auquel était reliée une dame âgée, immédiatement condamnée d'un geste souverain du GP et les acquiescements sans fin des sous-fifres et uniquement d'après le tracé, à mourir dans la journée, sans que personne ne lui ait bien sûr jeté un regard ou adressée une parole → je me suis arrêtée et assise à côté d'elle finissant par oser littéralement, lui tenir la main - ce qu'elle a accepté, très affaiblie mais présente : nous sommes restées côte à côte, silencieuses, jusqu'à ce que sa famille arrive dans l'après-midi (je ne suis jamais allée assister aux réunions quotidiennes " ressassement de l'importance de la Hiérarchie ") ...      ils sont tellement courageux/khouïllus là-dedans que personne n'a osé me dire un mot par la suite  (j'ai pu en petite brebis sombre, me promener/aller voir ce qui se passait dans tous les se(r)vices pendant tout le reste du pré-stage) ...    si ce n'ont été les infirmières qu'on avait entendues hurler - encore plus - de rires toute la matinée et l'aprème à leurs cafés, venant m'expliquer qu'elles n'avaient malheureusement jamais le temps de rester avec les malades, et m'expliquer aussi que la dame, décédée en présence de sa famille en soirée, qui m'avait serrée la main ... que j'avais finalement osée lui prendre, mais c'est tout - tout du long, était de toutes façons dans le coma

donc externes - stagiaires « sans responsabilités » de la 4ème à la 6ème année : (cours en parallèle à la fac appris sur polycopiés) avec gardes de nuits sans récupérations pour faire l'accueil - sans encadrement/cadrages ni vraie implication - auprès des " patient(e)s "  

  • donc tous les matins, (sur)utilisation comme coursier(e)s secrétaires triant - apportant les dossiers papiers, aide-soignant(e)s surtout brancardier(e)s apportant le matériel, infirmier(e)s de substitution pour faire des prises de sang à la chaîne ou des électrocardiogrammes, sous payé(e)s pour faire les tâches les plus inintéressantes, sans explications, remise dans le(s) contexte(s), jamais encadré(e)s ; examens systématiques des malades à la chaîne dans les se(r)vices pour remplir leurs dossiers sans qu'on soie jamais intéressé(e)s à la démarche thérapeutique - et bien sûr comme défouloirs et faire-valoir si possible masochistes des « Grands » Patrons à la Grande visite et de tou(te)s les petit(e)s chef(fe)s à la chaîne aussi, des médecins, internes aux infirmier(e)s, aides-soignant(e)s, brancardiers, secrétaires et cadres puisqu'on n'a aucun titre (leur sadisme étant toutefois limité par notre absence de responsabilités, avec laquelle il sera possible internes si on les prend de nous harceler plus facilement, de s'amuser à des jeux de con(e)s, en prenant les malades en otage de saboter nos prescriptions pour nous enfoncer, par exemples)
  • donc sans aucune implication dans la « démarche de soins » (dont tous les personnels paramédicaux surtout - qui travaillent le moins possible, motivés uniquement par leurs salaires et la sécurité de l'emploi, au pire bien sûr par le sentiment de toute-puissance devant les malades vulnérables - se gargarisent par ailleurs) et les thérapeutiques, dont les internes n'ont ni l'envie de nous y impliquer - ni le temps, (et souvent pas la/les compétence(s)), dont les chef(fe)s ne vont pas s'abaisser à le faire, les Grands Patrons encore moins (en passant sous silence qu'ils ne savent plus prescrire depuis longtemps) ... même pour les firmes pharmaceutiques on n'est pas intéressant(e)s, c'est dire
  • à noter qu'actuellement, avec les imageries - mais à l'époque déjà la montée en flèches des spécialisations, on apprend une démarche scientifique inversée ( et il y a donc une inversion du raisonnement scientifique aussi) loin de la médecine de base qui est un dialogue singulier partant du/de la malade : radiologues et même tout(e)-venant(e) appuyant sur les fractures pour vérifier les clichés, attendant de voir de belles images ... prenant les conséquences pour les causes, mais n'ayant aucune notion des conséquences de leurs actes ni de la hiérarchie des priorités (ou des urgences) → désirant que ce soit toujours plus spectaculaire, pour eux rien n'est assez grave, il n'y a que l'image qui compte, la parole des malades est annulée (d'office) → le sommet du ridicule étant atteint avec les « neurosciences », qui n'ont de sciences que l'appellation, fascinent les psychiatres aussi donc encore moins capables de lire les IRM et de les relier à la clinique que les autres (on peut faire dire ce que l'on veut à des images ...) pour se faire croire des scientifiques et posséder un cerveau aussi, confondant causes et conséquences et [se] projetant à l'infini des films/leurs préjugés et désirs de Maîtrise 
  • autre exemple : parmi les chirurgiens « virils » et « courageux » incluant non rarement de véritables psychopathes, encore moins rarement des fous furieux hurlant(s)/piquant leurs crises ridiculissimes sans jamais être traités d'hystériques en salles d'op devant un personnel en majoriré féminin, des caricatures forcément soumis qui les sert et assure tout derrière, les anesthésistes beaucoup de femmes rattrapant tout aussi, qui ne prescrivent notamment surtout pas d'antalgiques et opèrent  brutalement pour montrer leurs muscles et « force(s) » [sur] des malades endormi(e)s (en urologie j'ai dû " assister " à  des scènes de sodomies complètement gores, y compris sur des hommes car anesthésiés donc, à vomir, destinées notamment à asseoir la supposée puissance encore du Patron, un véritable boucher déchirant tout sur Son passage, et pardon pour les bouchers), citons le summum, les neurochirurgiens donc hyperspécialisés s'alliant de plus facilement avec les psychiatres pour croire avoir une âme qui ne savent rien faire sortis de leur environnement hyper sécurisé où ils sont les rois, que des mecs - le nombre de talents perdu(s) ! - qui sont des garagistes (... mais c'est bien de pouvoir amener sa voiture à un bon  garagiste) croyant posséder un cerveau parce qu'ils interviennent dessus, et donc sur des malades dans des états d'impuissance absolue les faisant donc se sentir [sur]puissants en face (je le répète vu qu'ils ne réalisent même pas ça : ils opèrent des [gens sages comme des] images) je les ai vus externe descendre en groupe, hautains, aux urgences reluquer quelqu'un agoniser et mourir pour dire que c'était bien d'un hématome intra-crânien ...  eux aussi se vantent de sauver des vies - alors que les patient(e)s leur arrivent sur un plateau (donc technique), ou plutôt, leur sont sélectionnés, sans assumer les conséquences de leurs actes ni imaginer les vies des gens après, surtout pas aux domiciles, donc ... et sont pourtant les plus admirés des chirurgiens/spécialistes : peu importent les mutilations, ils interviennent sur des cerveaux et la moelle épinière et même si tous les risques sont pour les malades (encore et toujours l'inversion des valeurs ...), devant lesquels (comme à l'autre bout du spectre, les psychiatres, qui font aussi beaucoup de dégâts, et que tout le monde craint) tout le monde s'écrase

⇒ on apprend des non sens scientifiques absolus résultant du virilisme roi à l'hôpital, et des dénis de réalité facilités par la réification des malades, du découpage donc en spécialités et des examens-rois : une véritable tour de Babel où finalement, tout le monde donne ses avis en dépit du bons sens de base - de terrain, tels que parler de petits symptômes, petites douleurs, petite gastro (par ex. quand il y a des nausées, pour des urgences neurologiques par ex. ...) et bien sûr cette minimisation pour garder son sentiment de supériorité  tout en prenant soin de ne pas s'impliquer - donc rester en Hauteur sans mettre la main à la pâte ; la psychologie est utilisée pour faire taire les malades, les humilier, les étiqueter ... et ne pas les soigner : souvent, une psychiatrie de carnaval est assénée lorsque les médecins sont particulièrement impuissants à soigner (le fameux « syndrome de glissement » qui inverse en plus les responsabilités, sans oublier la misogynie écrasante de la profession chez les femmes médecins aussi qui met donc     « l'hystérie » soi-disant typiquement féminine et tous ses discours dérivés à toutes les sauces) ; avec le cas particulier de la/des douleurs à toujours voir de haut, à supporter (... soi-disant signal d'alerte etc. alors que le diagnostic étant fait, elle n'a plus d'intérêt … si on veut bien faire le diagnostic, évidemment) dont la psychologisation et même la psychiatrisation sont institutionnalisées (sont prescrits en premier des psychotropes qui diminuent les malades, ce qui permet aux médecins d'affirmer qu'ils/qu'elles sont psychiquement atteint(e)s ... des inférieur(e)s, toujours) ... inutile de dire qu'en face, le/la malade sont particulièrement démunis → les antalgiques sont quasiment inconnus à l'hôpital, ceux/celles qui en prescrivent sont moqué(e)s, les anesthésiques sous-utilisé(e)s - les échelles de la douleur pour la « quantifier » sont utilisées encore une fois à l'inverse de leur fonction, comme un score à atteindre, par les paramédicaux aussi si le/la malade a 9/10 de douleur, c'est bien ... et on ne lui donnera pas d'antidouleur ... la règlementation sur les morphiniques - dont les vrais dosages et véritables effets secondaires sont fantasmés - pour en donner le moins possible (d'ailleurs, je n'ai eu aucun cours sur les antalgiques à la fac, j'ai dû/pu faire des recherches moi-même pour ma thèse) et culpabiliser les gens avec : malades et rares médecins qui en prescrivent 

NB comme la/les douleur(s), tout ce qui peut immédiatement soulager les malades est méprisé, par ex. les antiémétiques sont peu prescrits /donnés non plus par les infirmier(e)s et les « équipes » alors que, notamment par réflexes nerveux (des vrais nerfs, anatomiques), il y a très souvent des nausées et vomissements dans les urgences graves, quand les malades luttent pour leur survie, et que les en soulager les aideraient grandement à gagner ces batailles → toujours le virilisme, avoir du courage face à la/aux souffrance(s) des autres ... voire, en refusant triomphalement de les aider

  • apprentissage donc de la violation perpétuelle du secret médical (par tous les personnels, des médecins qui par ex. discutent avec, friment devant les innombrables cadres et gestionnaires auxquel(le)s ils/elles sont in fine complètement soumis(es), jusqu'à la dernière secrétaire ou au dernier brancardier, en passant par les infirmier(e)s qui se marrent à longueurs de se(r)vices à leurs " staffs " pour faire comme les/se croire des Docteurs d'où les médecins sont exclu(e)s et qui ne débouchent sur rien, surtout en matière de soins où, sous prétexte de faire de la [haute] psychologie et du « soin global », violent les vies personnelles des malades et colportent des ragots donc toute la journée) et du sadisme en troupeau - " virilisme " de groupe (qui va jusqu'à tuer-assassiner des malades … de plus en retournant les responsabilités) - cerise sur le gâteau, le secret médical est par contre opposé ... aux malades → si on n'adhère pas à ce système dominant - " dominateur " avec les malades-maladies comme réservoirs à ragots-défouloirs, on est vu(e) comme donc une brebis galeuse
  • dans un tel système, l'Ethique est plus que rarement évoquée en pratiques ... ça ne ferait qu'ajouter à la comédie  → par contre, on est les témoins impuissant(e)s et assez privilégié(e)s du défoulement des bas instincts divers de tous les personnels, mais en particulier des sous-fifres de base (brancardiers, manipulateurs/trices radio - puisqu'on fait de la manutention +++) sur les malades, le plus souvent en groupe(s) et de toutes façons anonymes, donc → dans l'indifférence générale des médecins en titres, qui regardent ailleurs dans leur immense majorité (les cadres, des parasites surpayés, encadrant encore moins « leurs » personnels) 
  • je pense et j'ai vu(e)s comme patiente qu'actuellement, les externes servent à remplir les cases pré-entrées via le codage informatique dans des protocoles  d'interrogatoires et d'examens cliniques - qui n'ont pas été forcément pensés par des médecins, en sachant encore moins évaluer et hiérarchiser les degrés d'urgence, leur(s) attention(s) focalisée sur des écrans → et participent ainsi surtout (et sont entraîné(e)s) à la " rentabilisation des pathologies " voulue par Bachelot et consort(e)s/suivants avec la tarification à l'acte et sans cesse " perfectionnée " par les gestionnaires qui gouvernent l'hôpital

... personnellement, en deux années d'externat donc, je n'ai appris que le (seul) point de suture de base, qui m'a été expliqué en une minute entre deux portes par un interne de chir passant par là, pour suturer ensuite à tours de bras toujours sans supervision - sans progression possible

internes toutes-mains/faisant tout le boulot à partir de la 6ème année : pour les futur(e)s généralistes, stages de 6 mois obtenus selon le rang de classement aux exams, donc il est tout à fait possible de ne travailler ni aux urgences, ni en pédiatrie, ni en gynéco-obstétrique, encore moins en psychiatrie, où le somatique est de faits, négligé ... ne parlons pas de [l'apprentissage de] la médecine générale, sans objet - pour les spécialistes, donc coincé(e)s dans leur spécialités

  • une vaste blague, l'internat en médecine générale (le « résidanat ») → là par contre et du jour au lendemain on a toutes les responsabilités et plus encore :  y a qu'à la télé où y a des internes seniors, dans le meilleur des cas si on a un bon stage le chef sera capable d'aider sinon ils ne sont là que pour parader/nous casser et on fait tout leur boulot, on tient leurs se(r)vices - à fortiori ceux des " Grands " Patrons - attention aux sanctions qui pleuvent facilement, ce qui prouvera que c'est vraiment le Chef ! le système de domination « patriarcal(e) » fonctionne ici à fond, avec les paramédicaux en admiration totale devant le Grand Pacha, même ne le voyant jamais bosser et sachant ou même voyant qu'il a tué/assassiné des malades (pardonné d'avance, on en rigolera comme d'une bonne blague ...) et inutile de dire que ce sont les femmes qui travaillent le plus, puisque de manière générale on passe tout aux internes masculins, déjà, et pour commencer leur(s) nullité(s), là où la moindre prescription venant d'une femme sera discutée ... la « domination » masculine se maintient sans [aucun] effort, on dira même synonyme de veulerie, et à tous les niveaux : par ex. de gardes d'urgences (et de SAMU - SMUR pour le même prix) la nuit, les infirmier(e)s ont coutume de nous appeler vers 5-6 heures du matin quand il y a soi-disant un petit creux en bas pour « régler les problèmes en chirurgie », ce qui revient à faire la grande visite de tout les se(r)vices [tous] les petits matins pour rattraper tous leurs dégâts, les chirs ne sachant plus prescrire quoi que ce soit (et surtout pas les antalgiques) ni diagnostiquer les urgences (et il faut bien que ces « Grands » Hommes, qui opèrent les matins selon leurs petits plannings et viennent discuter un peu avec les familles vers 16 heures, se reposent) pour ceux qui opèrent proprement dans leur spécialité dont on n'a pas besoin de rattraper en plus les catastrophes ...
  • pour le(s) compte(s) on est polyvalent(e)s : payé(e)s au SMIG ils (les Directeurs)  sont obligés on travaille largement plus de 100 h/semaine, les journées on tient le se(r)vice à la place du et pendant que le chef - rarement la cheffe, je laisse au masculin, je n'ai eus que des hommes et d'une compétence ! ... - est à ses consultations privées ou à sa réunionnite, et les nuits - sans récupérations - de garde aux urgences médicales et/ou chirurgicales du bâtiment, payé(e)s une misère quand il ne faut surtout pas déranger les chefs payés eux cher pour être d'astreinte : déjà par téléphone, un crime de les appeler (certains partaient à la montagne/mer, d'autres ... ne répondaient pas ... mais empochaient la prime) " même " si la plupart du temps incompétents, notamment pour les urgences 
  • inutile de dire que dans ces conditions la formation à la médecine générale ne peut être que rêvée (ou approchée en faisant des remplacements de généralistes jours et nuits sans récups aussi de préférence sur notre temps de vacances) : un monde à part, si facilement décrié par les grands spécialistes de l'hôpital qui on a vu, ont le temps de papoter et d'avoir des avis → soi-disant en formation(s), on est de faits les chevilles ouvrières de l'hôpital - on sert à éponger toute la fainéantise et l'incompétence des chef(fe)s hypercloisonné(e)s dans leurs spécialités et plans de carrières à vies ... on apprend sur le tas et très vite, avec ce gros bémol que quand même, tout est passé aux mecs (solidarité masculine-soumission " féminine " - des infirmières en premier et systématiquement, mais pas seulement) et aux nanas, quasiment rien, surtout si compétentes ... bien sûr, dans ces derniers cas, elles seront quand même rentabilisées en leur faisant faire le max de boulot, gérer les situations les plus difficiles (en sabotant leurs prescriptions ...), en les envoyant toujours sur les urgences les plus graves, en première ligne en SAMU-SMUR, là où les mecs ont pas envie - ne savent pas quoi faire, ce qui ne les empêche pas de rester plantés pouces dans les bretelles à reluquer, frimer et gloser devant les infirmières bouches bées devant leur « science » et plus globalement quoi qu'ils disent - et puisqu'aussi ce sont les nanas qui font tout le taf, elles seront donc toujours critiquées → càd descendues par tout le troupeau  (avec le handicap supplémentaire que celle qui s'intéressera aux malades et pas à « l'équipe » sera considérée comme une prétentieuse par tous ces gros égos, on voit bien que c'est du niveau cours de récré d'école maternelle/primaire - et sacquée un maximum NB on m'a déboulonnées deux roues ...) ⇒ les autres nanas ne se rendant même pas compte(s) qu'elles se rabaissent elles-mêmes, et on voit bien aussi que les mecs ont pas beaucoup besoin de se fouler
  • spécialités portées aux nues - toujours inversion des valeurs et soumission aux titres et à l'argent - à compétences limitées et étanches entre elles/se renvoyant la " balle ", les patient(e)s leur arrivant sur un plateau (technique ...), sur RDV, indépendamment des degrés d'urgences qu'elles n'assurent plus, et en plus avec des responsabilités de plus en plus limitées - et un mépris pour les médecins généralistes qui seront les dernier(e)s informé(e)s par courriers/mails opposés aux malades  du circuit de leurs « client(e)s » à l'hôpital → ce qui n'empêche donc évidemment pas bien au contraire les spécialistes de se croire tout(e)-puissant(e)s et d'avoir des avis sur [tout] le reste de la médecine, voire de prescrire n'importe quoi pour montrer qu'ils/elles seraient compétent(e)s dans toutes les [autres] spécialités et s'ennuyant dans les leurs/leurs vies, mais jamais avares de pater-mater-nalisme médical pour enseigner avec Hauteur aux gens comment ils doivent vivre les leurs  avec obéissance à des protocoles, pratiques d'examens complémentaires et imageries « indiscutables » vus comme des fins, non plus comme des moyens, les malades n'ayant pas voix au chapitre étant objectivé(e)s au maximum pour faire des actes lucratifs : depuis Bachelot, tout est rentré avec zèle dans la T2A qui est gonflée au maximum, in fine le maximum d'argent rentrant dans la poche des gestionnaires, évidemment - et relégué(e)s à leurs domiciles après pour se débrouiller avec les conséquences de ces actes
  • les spécialités où les pathologies rencontrées sont les plus amoindrissantes (neurologie, gériatrie ...) produisant les spécialistes les moins empathiques, à distance(s) à l'inverse des besoins des malades ... voire les plus « techniques » où se manifeste le plus le fantasme de toute-puissance (... inversion des valeurs, toujours) et où les personnels maltraitent le plus les malades, en se voyant comme sanctionnés de « travailler » dans ces se(r)vices 
  • donc à propos de nivellement par le bas, c'est surtout ça que l'hôpital nous impose  - les internes donc surexploité(e)s et sous-payé(e)s étant soi-disant en formation pouvant être sanctionné(e)s à tout moment et au premier « chef » portant toutes les responsabilités, les paramédicaux/cales et les cadres qui pullulent travaillant pour la sécurité de l'emploi/les salaires et pour payer maisons/voitures à crédits, leurs plans de carrières et avancement, leurs horaires aménageables, les récups qu'ils/elles passent leur temps à calculer et cumuler congés payés, « congés maladies » et multiples avantages (mutuelle hospitalière, elle ...) alliés à la non-pénibilité du travail ce sont les aides-soignant(e)s et stagiaires qui font le plus dur et eux/elles, leur absence de responsabilités (il fau[drai]t qu'ils/elles commettent une faute « détachable » du se(r)vice pour être sanctionné(e)s → anonymes et de préférence en groupe(s) favorisant le défoulement des bas instincts,    et de toutes façons solidaires dans leurs basses œuvres, indéboulonnables alors que les internes ne font que passer, vous imaginez comme les alertes sont nombreuses ...) mais se prenant et se proclamant des « soignant(e)s » et epuisé(e)s , toujours selon l'inversion des valeurs, vous imaginez aussi l'infinie variété des jeux de con(e)s :            « travailler en équipe » signifie concrètement violer le secret médical pour alimenter les ragots des infirmier(e)s à leurs cafés (où les internes ne sont jamais convié(e)s) et leurs staffs infirmiers où pendant des heures sont dépiautées les vies privées des malades en se disant/se croyant de grand(e)s psychologues clinicien(ne)s (ceci ne débouchant sur évidemment strictement rien au niveau des soins) sous la supervision de cadres désœuvré(e)s totalement incompétent(e)s, choisi(e)s parmi les infirmier(e)s les plus nul(le)s, les plus fainéant(e)s, les moins empathiques et les moins doué(e)s, qui font un an d'école des cadres pour être choisi(e)s via une rédaction et un oral de niveau école primaire où ils/elles parlent de fleurs & papillons par la Direction bac + 2 grassement payé(e)s à ne [savoir] rien faire, leur titre les faisant se prendre et passer devant les malades et le grand public pour des super-infirmier(e)s " quasi " des médecins ... je l'ai dit et répété dans des commentaires je colle le dernier : en quarante ans, il y a eu 150 % d'augmentation du nombre des médecins contre ... 3200 % de celui des cadres : une véritable invasion de parasites bien payé(e)s, avec leurs plans de carrières - tellement incompétent(e)s qu'ils/elles ne pourraient « travailler » nulle part ailleurs - avec aux " sommets " des directeurs bac + 2      méprisant malades ... et médecins, se remplissant les poches → concrètement, ils ont envahis tous les se(r)vices, violant sans fin le secret pour donc se croire des « soignant(e)s » (! ... inversion ...), et surtout des médecins en paradant dans leurs longues blouses immaculées  (l'inversion totale des valeurs : se pavaner dans les couloirs mentons en avant, en dandinant des fesses, dans des blouses propres changées tous les jours n'ayant jamais servi et en ne faisant strictement rien, en racontant absolument n'importe quoi et que « les gens viennent aux urgences pour rien » ... est être un(e) Grand(e) médecin), assistants ou pratiquant je les ai subi(e)s aux urgences, comme malade, aussi « c'est rien ma petite dame, c'est sans doute petit un nerf qui est coincé » (pour une urgence vitale)  les interrogatoires médicaux, satisfaisant leur curiosité malsaine avant tout et toujours allant colporter des ragots dans toutes les directions, s'ingérant dans les boxes quand les internes examinent les malades pour [les] reluquer, donner du Doliprane donc " médicament " toxique et inefficace sur les douleurs, toujours l'inversion systématiquement à tou(te)s les entrant(e)s aux urgences pour se croire des médecins - etc. mais aussi démolissant la médecine ou la ravalant par le bas, toujours, via des «  protocoles » qu'ils/elles imposent qui deviennent médicaux dans le doute qu'ils/elles établissent par désœuvrement et toujours pour avoir la toute-puissance donc désir de toute-puissance proportionnel à leur incompétence, tout le monde obéissant donc aux gestionnaires, aux titres et aux protocoles même sans savoir d'où ils viennent ... j'ai donné plusieurs fois l'exemple d'un protocole affiché sur les portes intérieures des chambres des malades à distance des lits en neurologie, là où il y a les pathologies les plus amoindrissantes dont évidemment des paralysies, un véritable règlement de police avec 36 alinéas pour faire mûrement réfléchi, établi par la cadre imbécile et arrogante du se(r)vice, qui expliquait que « les malades devaient assurer par eux-elles-mêmes leur bon état d'hygiène » sic, même ou surtout paralysé(e)s ⇒ l'hygiénisme coercitif, on va vous dire ce qu'il est bien de faire pour votre bien, bien sûr - on va vous responsabiliser venant d'irresponsables, pourquoi pas  (inversion ...) : on voit avec le Covid, un monde parfait, où tout est Maîtrisé ... oui, on le voit bien → pour ces gens-là, la médecine c'est la police, c'est contraindre les gens, les terroriser, avoir du pouvoir dessus, les faire obéir à l'ordre et à la « morale » : tout est de leur faute - voir ce raisonnement binaire qu'ils/appliquent pour les                « facteurs de risque » : c'est de leur(s) faute(s) s'ils tombent malades, c'est un danger pour la "  société ", il faut les éliminer ... au total, avec tou(te)s les paramédicaux/ales qui n'ont aucune responsabilité, qui travaillent le moins possible, dont les rôles sont d'appliquer les prescriptions mais qui s'ingèrent dans tous les aspects du travail médical, et les cadres encore plus incompétent(e)s, désœuvré(e), nombreux/ses et anonymes, avec leur mentalité de gestionnaires-policière, le nivellement par le bas est garanti - ajoutons que bien sûr, les internes étant sous-payé(e)s par rapport à eux-elles aussi, étant donnés leur précarité et charge de travail/surutilisation et mépris par la hiérarchie, ce sont des défouloirs faciles à leur jalousie/envie d'être des médecins sans se fouler et, tout autant que les infirmier(e)s/cadres s'écrasent - font les carpettes devant les Chefs, ils/elles écrasent les internes - se vengent facilement de leurs frustrations sur les internes du fait de leur nombre/impunité/conditions de travail mal formulé, je reformulerai, je commence à fatiguer → les malades là-dedans étant la dernière roue du carrosse, on voit

NB les protocoles « médicaux » imposés (par des gens se déchargeant de toutes responsabilités, paramédicaux/cales, cadres, voire secrétaires) sont un nivellement par le(s) bas [instincts] et une perversion de la médecine  : de la porte blindée des urgences claquée aux nez des familles/des proches, à la chemise-sodomie imposée ... soi-disant pour faciliter le travail des médecins/en « équipe » ... il était prévisible que la tarification à l'acte, qui rapporte gros aux gestionnaires auxquel(le)s tout le monde obéit, réifie bien sûr les malades (c'était le but ...) mais serve également à les sadiser (et quand on connaît la valeur symbolique de l'argent ...), avec toujours inversion des responsabilités : « les malades coûtent cher à la sécu », phrase multi-ressassée par ex. aux urgences alors que les malades en sont viré(e)s à tours de bras ... en leur envoyant les factures après 

⇒ en pratique(s) et quand il y a des internes qui y participent aussi, tant pis pour les gens et la médecine  on ...   " assiste " à du harcèlement des malades - des refus de soins par tous les personnels non motivés par leur travail, le plus souvent anonymes et en troupeau, obéissant à la consigne de faire du fric et via ces fameux « protocoles » montés par les paramédicaux/ales et les innombrables et irresponsables cadres qui s'ennuient, veulent tout maîtriser et régenter par sentiment de toute-puissance + ou - frustrée aussi, qui inversent donc valeurs et raisonnement scientifique, se déchargent au maximum de leurs responsabilités, tout en com-pensant par des éléments de langage médical et de la psychologisation projective à deux balles/mais aussi de la psychiatrisation facile c'est pas moi c'est l'autre  : sans surmois, leur narcissisme tout-puissant donne des interrogatoires policiers/violations des vies privées, du secret médical - allié à leur incompétence, des      " discussions " qui ne sont souvent que des manipulations ou/et projections massives,        et des abus non rarement monstrueux " retournés " en soins ... pratiques couvertes par des récits à la fois héroïques et persécutifs à visée des médias et du grand public ...

par ex. aux urgences « les gens viennent pour rien » ou « les malades coûtent cher à la sécu », assorti de refus de soins : la " médecine " utilisée pour sanctionner les malades et croire tout savoir/se croire/sentir supérieur(e)s, les éléments de langage utilisés n'importe comment du moment qu'ils/elles ont l'air " savant ", pour « dominer », de plus la psychologisation abusive et la psychiatrisation pour tout inverser - et notamment la/les faute(s)  → tout le contraire de ceux/celles qui veulent vraiment soigner et s'engagent, partagent, assument leurs responsabilités sans juger - sans [vouloir] obliger les autres

ces « soignant(e)s » qui se voient plus supérieur(e)s, et incapables de s'intéresser à autrui (donc inter-esse : exister parmi les autres, non dans un rapport de domination - soumission) sont donc tellement centré(e)s sur eux-elles-mêmes que ne voient pas les souffrances, la [capacité de] lutte pour leur survie (et le parcours des combattant(e)s avant d'arriver aux urgences/à l'hôpital avant …) ni la sidération des " patient(e)s " ; non rarement, se croient empathiques de " discuter " avec … de faire des blagues, eux/elles en pleines formes → et déçu(e)s parce que les gens ne les remercient pas ... et des petit(e)s chef(fe)s qui pullulent, coupant à toute(s)s responsabilité(s) par soumission à des « protocoles » qu'ils/elles imposent aux malades pour inverser la/leur culpabilité et en même temps dire qu'ils rendent se(r)vice(s), qu'ils/elles observent la Loi/font bien les choses  → ces problématiques immenses jamais discutées, jamais mises à plat, de plus en plus acutisées notamment avec la consigne de faire du fric avec les « patient(e)s » à laquelle tous les personnels ont immédiatement obéi, qui réifie encore plus les malades et permet d'en abuser pour en faire du profit ... qui ne va même pas dans leurs poches 

  • avec toujours pauvreté de [l'enseignement de] la thérapeutique et soumission aux firmes pharmaceutiques, à commencer par les « Grands » patrons, tous les chefs et sous-chef(fe)s accourant au moindre pot des labos auxquels notre présence était obligatoire → j'étais la risée des se(r)vices parce que je lisais Prescrire, en essayant de diversifier aussi mes prescriptions, contre les prescriptions à la chaîne de sous-produits pharmaceutiques par vagues de mes collègues, fonction/en échange de la promesse de gagner ... un stylo en plastique aux armes de telle ou telle firme ... et  comme toujours, les spécialistes se sentant omniscient(e)s-tout(e)-puissant(e)s de prescrire des médicaments qu'ils/elles ne connaissent pas et dans des pathologies " relevant " d'autres spécialités - indifférence aux conséquences des prescriptions et méconnaissance de leurs effets secondaires (encore le fantasme de toute-puissance en déclinant toute(s) responsabilité(s)) voire utilisation de ceux-ci pour contraindre les malades à la docilité pouvant aller jusqu'aux assassinats plus ou moins programmés  (benzodiazépines, antidépresseurs et neuroleptiques, en psychiatrie mais pas que) → les malades étant réifié(e)s, rentabilisé(e)s mais ne comptant pour rien, « étant là pour obéir », les infirmier(e)s donneront très facilement, voire avec zèle, des médicaments dangereux : des fautes énormes commises par des Chefs donnent ... de bonnes rigolades dans l'équipe, des ragots encore plus « croustillants » à colporter comme si c'était une bonne blague, et le chef sera encore plus admiré ... et la majorité des médecins ne dira rien (l'interne qui essaiera le cas échéant de rattraper sera au minimum moqué(e), voire menacé(e)/sanctionné(e) ... isolé(e) - la brebis galeuse)
  • encore un paragraphe à mettre en forme sur le règne facile du patriarcat, sur les internes femmes qui pour être acceptées  (enfin, tolérées vue la/les jalousie(s)) doivent se rabaisser elles-mêmes en participant aux/alimentant les ragots (l'interne qui rabaisse la médecine est bien vue, elle se met à niveau ...), en violant facilement et tout le temps le secret médical, en laissant les infirmier(e)s (et cadres, et qui ne savent plus où se mettre vu leur nombre) reluquer pendant l'examen des malades, en les plaignant aussi de tant travailler, de souffrir au travail  (vaste blague ...), être la " bonne " copine-mauvaise médecin pour rassurer sur leur " médiocrité " et faiblesse de caractère si  ...    « féminines » etc. par contre, via la soumission à ce patriarcat, le type le plus veule sera toujours vu comme courageux je peaufinerai ça demain le 5
  • allant avec le « patriarcat », à noter le scandale des sous-titres tels que faisant(e)s fonction d'internes, assistant(e)s imposés à des médecins qui ne peuvent payer rapidement leur thèses ou s'installer faute de fric ou de " soutiens "  payé(e)s au SMIG ou même moins et encore plus surutilisé(e)s que les internes car très expérimenté(e)s voire surdiplômé(e)s (j'ai expliqué à plusieurs reprises avoir été " payée " 900 €/mois pour environ 120 h/semaine à tenir toute la gériatrie le jour la cheffe, fille à son papa auparavant Chef et née dans le patelin, étant là pour les réunions avec la direction et les labos, passant le reste du temps à papoter avec les 5 !!! cadres qui ne phouttaient rien de leurs - courtes - journées, elles et la nuit les urgences, le SMUR et tout les bâtiments d'un hôpital local, ce qui est la règle) qui tiennent donc l'immense majorité des hôpitaux de France & Navarre pour les Chefs indéboulonnables, la plupart donc des mâles, qui se cooptent déjà - se soutiennent entre eux et soutenus d'office par les équipes paramédicales, les cadres et les directions majoritairement formées d'hommes également - et en règle des spécialistes loin d'avoir cette vision globale de la médecine, ne s'occupant plus des urgences depuis longtemps, de plus méprisant le domicile (nombre de se(r)vices de médecine générale ont à la tête tel cardiologue, tel pneumologue ... pas grave, quoi qu'ils fassent et même s'ils tuent/assassinent des malades, les équipes ne diront rien « puisque c'est le Chef » unanimement admiré pour ça et un spécialiste, vous pensez et de toute façon, internes, faisant(e)s fonction ... assistant(e)s éventuellement donc rattraperont, et de toutes façon porteront le chapeau)

à l'hôpital, au niveau des motivations des personnels, des caractéristiques basiques de l'être dit humain(e), on pourrait dire qu'il y a deux sortes de gens → celle qui pose problèmes, c'est ceux qui pensent avoir des droits sur les autres, les réifient (objets de ragots en s'appropriant leurs vies pour se rendre intéressants), confondent les « soins » tels qu'ils les envisagent comme des punitions-récompenses décidées par un ordre supérieur, et utilisent le langage plus ou moins  médical pour asseoir donc leur soi-disante supériorité, croire posséder le savoir, dénier la parole aux malades, indifférents à leur(s) sort(s) - au mieux, de la curiosité malsaine - car ne s'intéressant qu'à eux-mêmes et donc ne fonctionnant que dans des rapports de domination-soumission, pour qui les différences et l'écoute sont impossibles (l'organisation en hiérarchies et le fonctionnement en groupes sont à la fois conséquences et causes de ces inversions - perversions aussi de la médecine) - donc on a l'impression que ce sont des gros égos infantiles, des enfants gâtés qui estiment que tout leur est dû, qui racontent n'importe quoi pour se faire mousser et veulent faire taire les autres, de haut de leur toute-puissance fantasmée narcissique qui jugent les autres et ramènent tout à eux, et avec le langage médical on se rapproche du mensplaining, part intégrale du système patriarcal et misogyne aussi (dont on a plusieurs exemples dans MDP, jusque dans des commentaires après mes billets récents ... qui en parlaient) : rabaisser les malades - en médecine c'est courant avec leur psychologisation quasi-systématique les infirmier(e)s leur emboitant le pas et se prenant pour des psychologues d'office aussi et leur psychiatrisation dès que quelque chose ne leur plait pas, s'écouter causer sans fin c'est les cas de le dire  - [croire] leur « expliquer » en les prenant pour des con(e)s (voir mon billet, parler pour ne rien dire, avec des Profs aussi bêtes que monstrueux, mais encore encensés à ce jour), se trouver bien sûr supérieurs et sympathiques même en sortant des énormités/insultant les gens (dans le cas des mensplaineurs, avant tout les femmes, bien sûr, pour se sentir « au-dessus », toujours, même avec des « explications » souvent d'une débilité profonde : tout est dans l'intention) et en attendre des remerciements éperdus (grosse estime d'eux-mêmes) en voulant toujours avoir le dernier mot - ne s'arrêtant jamais → mais dans les cas de malades, ils sont en plus frustrés car de fait l'issue peut être fatale et les gens aux prises avec leurs symptômes ne pensent pas à [les] remercier - comme dit, ils ne se rendent même pas compte(s) de la souffrance en face, ce n'est pas forcément du sadisme, pour être sadique il faut avoir un minimum d'empathie - or leur empathie est très développée ... exclusivement envers eux-mêmes, donc on comprend bien que ce soient eux qui souffrent 

rien ne vaut aussi que de tester soi-même le système comme patiente  quand j'ai vue arriver la tarification à l'acte, Bachelot et ses comptes d'apothicaire toute heureuse de pouvoir rentabiliser les malades, immédiatement je me suis dite que tous les personnels, corps médical « inclus », s'empresseraient d'obéir comme ils/elle obéissent à tous les protocoles et à tou(te)s les cadres  (le nombre de fois où j'ai été menacée par exemple de conseils de discipline, ou rien que cons.voquée devant les « équipes » dont une majorité de nanas ravies de l'occase pour me faire la leçon par exemple parce que j'avais tiqué devant une violation majeure du secret médical ... un assassinat collectif - puisque tou(te)s couvert(e)s systématiquement par leurs institutions et statuts, et déjà anonymat et nombre ...) ... mais on se dit que ça ne laisse pas beaucoup d'espoir au/à la " tout(e)-venant(e) " : par ex. juste avant d'entamer encore un énorme déménagement épuisant, j'ai donc faite une des urgences médicales les plus graves et les plus ... urgentes connue croyais-je (mais comme ces gens-là se phouttent de tout sauf d'exu-mêmes), ne parlons pas de la spécialiste de ville qui m'explique que c'est une « petite gastro » heureuse aussi donc avant tout de faire la leçon à une petite généraliste, car spécialiste est donc supérieur à généraliste, selon notre bonne inversion de valeurs  → elle a quand même poussé un léger hurlement de surprise quand je l'ai rappelée gentillement pour lui donner les chiffres du bilan biologique que j'avais réussi à me prescrire entretemps), appelant sinon l'hosto du coin étant donné que la nana bien sûr voulait pas me voir, j'ai dû me taper aussi les secrétaires ravies de m'annoncer que je n'aurai un RDV que dans 4 mois ... mais ayant donc déménagé & en gérant l'épuisement conséquent d'ailleurs strictement contre-indiqué avec cette pathologie j'ai quand même réussi à me faire hospitaliser dans l'hosto d'arrivée ... par les cadres des nanas encore du se(r)vice idoine m'ayant prise avec empressement au téléphone et mise sur haut-parleur pour hurler de rire très audiblement de ce qui m'étais arrivé à trois ou quatre au bout du fil : donc perso un peu à bout des démarches, j'avais laissé échapper que j'avais « une présentation d'alcoolique » (à cause du traitement surdosé étant donné que je n'avais pu me faire faire le bilan spécialisé qui se fait à l'hosto) ⇒ quelquefois, ton subconscient t'aide malgré toi, quand tu sais ce qui leur plaît  😉une toubibe qui picole, on va pas louper ça, elles m'avaient immédiatement « admise dans le se(r)vice » (par ailleurs à moitié vide en cette période de rentrée) ... évidemment, cela va sans [le] dire, sans [même] connaître le nom de l'urgence (princeps de « leur »  spécialité, puisque finalement ce sont elles les toubibes ...) et  j'ai eu droit à tout : notamment, accusations récurrentes d'alcoolisme (même les femmes de ménage criant dans le couloir pour m'interdire de boire ... de l'eau avant une écho, parce qu'il faut être à jeun pour voir le foie ... seulement c'était une écho pelvienne demandée par les spécialistes toubibes là du se(r)vice voulant donc me prouver/montrer qu'elle s'y connaissaient donc en gynéco aussi, et bien sûr je n'avais aucun pb gynéco, mais elles m'ont quand même expliqué que « j'étais en préménopause » - à 50 ans - pour m'écraser donc de leur Science 😉 pour laquelle ... la vessie doit être pleine ... grosse déception du personnel,      vous imaginez) et recherche de facteurs de risque pour dire que c'est de ta faute  (pesée et mesurage obligatoires avec des grands airs scientifiques, toujours pour [essayer de] prouver que j'étais obèse, hélas ça a pas marché non plus ... sans ajouter bien sûr que ni le poids ni la taille n'ont d'incidences dans la survenue de cette pathologie donc ... urgento-gravissime) et si je n'ai jamais revue la floppée de cadres anonymes et rigolardes du téléphone, j'ai par contre eu droit aux passages 10 jours d'affilée des deux cheffes de se(r)vice et de leur interne dans ma chambre, pour essayer de me prouver qu'il ne s'était rien passé/que c'était pas grave (!!!)   (toujours la minimisation, pour se trouver Grandes) malgré les résultats de mon bilan biologique emmené avec moi tu leur emmènes tout sur un plateau et tu leur expliques, comme tu es en forme (qu'elles ont gardé sous leurs coudes pour que j'aie plus de traces, j'ai dû le redemander au labo, qui a pas manquées d'ingérences dans ma vie perso au téléphone aussi), donc multiples et répétées tentatives de violations de mes vies privées et persos et avis illimités sur tout mon dossier médical et les autres pbs de santé que j'avais fait (quand on a vues leurs compétences dans leur spécialité ...), toujours pour me montrer/prouver leur Supériorité et Autorité sur moi, et omniscience dans tous les domaines de la médecine (le ridicule ne tue pas, sauf les malades ...) →          au bout des 10 jours de phouttage(s) de gueulle pendant lesquels j'ai patiemment attendu qu'elles fassent le bilan qui se fait en pareils cas, pour me rendre compte(s) qu'elles n'avaient rien fait de plus que moi, j'ai donc gentillement demandé à une des cheffes si elle ne cherchait pas l'étiologie de ma pathologie, du Haut de Sa Science, elle m'a sortie cette fantastique ... observation : « ahlala, si on recherchait une cause à tout ... [où est-ce qu'on irait ?] » ... revue en consult de « suivi » après, en bavardant légèrement  pour ne surtout pas traumatiser ce gros égo si fragile avec cette dame intéressée exclusivement par elle-même, ses titre/statut et salaire et se phouttant des malades, quand je l'ai informée qu'en général les gens porteurs de cette pathologie devaient porter une pancarte dans leur portefeuille pour signaler la possibilité de décompensation donc gravissime accessoirement, j'ai réussi mon coup  : encore une qui a hurlé de rire à mes explications (inutile de dire que, ayant pas réussi à me tirer les vers du nez sur ma vie privée ou professionnelle, comme je restais hélas posément sur le terrain médical qui les barbait tant, j'ai eu droit bien entendu à la psychologie à deux balles Marie Claire Magazine les sueurs profuses, un des signes de la patho, une « dépression » (fallait voir leurs sourires supérieuro-satisfaits en me sortant ça, enfin elles me tenaient) et aussi pour bien finir de me rabaisser évidemment à la grande oije des équipes, au passage du psychiatre peut-être le plus nul que j'ai rencontré de ma vie, qui méritera une mention spéciale et un paragraphe à lui tout seul un jour) ⇒ conclusion : le seul pouvoir qui reste aux médecins, c'est d'étaler leur « supériorité » physique/physiologique et soi-disante morale et psychologique sur des malades qui n'ont eux/elles aucun choix, en clair en les écrasant littéralement, trop facile  → une vaste blague où ils/elles se laissent déposséder d'eux-elles-mêmes, par incompétence(s) et veulerie associés néanmoins à leurs gros égos narcissiques infantiles, de tout-s pouvoir(s) réel(s) sauf donc celui d'écraser les ... patient(e)s - ils/elles sont les premier(e)s à niveler par le bas la médecine 

NB c'est là qu'on voit que les femmes peuvent être d'une misogynie effarante, et ne se - qui ne les grandi[ssen]t pas non plus  → voir les deux cheffes de se(r)vice casées, menfoutistes (des malades ... mais pas de leurs gros égos), incompétentes qui ne [re]connaissent donc pas les symptômes de l'urgence princeps de leur spécialité (et qui ne se demandent [même] pas comment j'ai pu m'en sortir et assumer le déménagement, entre autres, ne pensant qu'à asseoir leur « supériorité » sur moi) et donc qui veulent        les minimiser et les annuler (j'ai redécompensé la pathologie quelques mois plus tard,      en état de choc gravissime, l'interne des urges a passé un coup de fil à une des cheffes qui, par téléphone donc, lui a assuré que c'était, donc une « petite » gastro encore - l'interne, sa»chant bien que c'était grave, et une nana aussi, m'a taxée d'une étiquette psychologisante à deux balles et m'a renvoyée crever dans mes foyers  ironie de l'histoire, une gastro même petite produit aussi cette décompensation gravissime de cette pathologie) mais qui obéissent au profit à faire avec les malades en me faisant faire des examens inutiles et se ridiculisant même en étalant leur « science » des hormones féminines  (faire un tel périple pour m'entendre informer que j'étais en préménopause ... à 50  ans, ça valait la peine), et qui finissent - sous le prétexte d'un symptôme qui n'avait rien de psychique, mais encore & toujours lié à la pathologie ... - par m'envoyer courageusement le psychiatre mâle le plus nul de l'établissement, un abruti total n'ayant rien à phouttre de rien - ne sachant même pas pourquoi il était là, mais évidemment qui a tenté de me casser avec des psychotropes (la rente 🤑 ...) bien sûr absolument injustifiés ... certaines de pouvoir compter sur lui pour ce faire - avec de tels niveaux d'incompétence(s) et de compromissions diverses,        je ne vois pas comment quelqu'un(e) d'intègre pourrait travailler à l'hôpital → donc les directeurs d'hôpitaux bacs + 2 sont en majorité des hommes, les chefs de se(r)vices aussi (comme c'est bien phouttu ...) qui cooptent des potiches ou/et des nanas qui perpétueront les mêmes schémas misogynes qu'eux-mêmes une fois au « pouvoir »,      les intelligentes et courageuses maintenues aux postes de la base dans des statuts plus que précaires et avec des salaires qui sont de la pure rigolade, à se tuer au travail, sanctionnées si facilement si jamais il leur reste une possibilité de protester, certains    en plus de pouvoir compter aussi sur la soumission totale des paramédicaux/ales aux hommes même ou surtout les pires, avec les plus gros égos et à leurs titres, et sur leur(s) vengeance(s) sur les sans-titres et ceux/surtout celles qui bossent le plus et le mieux  (même remarque) - les malades là-dedans n'ont strictement rien à dire, et quasiment aucun recours - le grand public étant par ailleurs également soumis au patriarcat, aux titres et à l'argent, et crédule devant les éléments de langage(s), voire, les reprenant 

pour ma part, inutile de dire que pas toubibe, je m'en serai(s) pas sortie, et voyez tout ce qu'il faut se payer comme gros égos infantiles  -  jusqu'aux cheffes de se(r)vices totalement menfoutistes des malades et incompétentes (les mecs, encore pire(s) : agressifs, violents, aussi arrogants que lâches, ne supportant pas qu'on commence à expliquer ...) qui passent leur temps à parader devant " leurs " équipes et secrétaires en racontant n'importe ouate, se servant des « patient(e)s  qui n'ont absolument pas le choix pour les écraser [encore plus] afin de se rassurer sur une autorité/supériorité qu'elles n'ont en faits pas, " sauf " à enfoncer les clous/les humilier d'avantage parce que les malades sont déjà en bout de chaîne alimentaire et les défouloirs tout(e) trouvé(e)s de tous les personnels zombifiés dès le départ  → après tout mon parcours incroyable pour survivre à une des plus grosses urgences vitales " connues ", c'était quasi burlesque de me retrouver presque en cour de récréation d'école primaire - finalement n'importe qui jusqu'aux " sommets " venant dire que ce qui m'était arrivé n'était pas vrai et qu'ils/elles étaient, donc - puisque disant que c'était pas vrai malgré les multiples évidences et se creusant quand même les caboches pour tout minimiser/annuler - plus intelligent(e)s que moi : l'inverse total de la démarche scientifique ... on ne s'intéresse pas (de " inter-esse " : exister parmi les autres), donc ça n'existe pas, et on raconte à peu près n'importe quoi - et j'ai lus leurs courriers, une honte, qu'elles m'ont adressés perso uniquement parce que ça n'a rien à voir avec de la médecine : c'est du dénigrement de personnes, de l'utilisation notamment de tournures culpabilisantes au possible de « psychologie » (infantile, niveau grand public) pour couper aussi à toute(s) responsabilité(s), de l'anti-science donc absolue avec l'urgence vitale et la pathologie grave minimisées au maximum à peine évoquées  (le ou la généraliste s'il/elle est aussi menfoutiste et incompétent, se précipitera sur la piste psychiatrique, évidemment) → les courriers de l'hôpital envoyés derrière les dos des malades valent bien les lettres de délation(s) qui font honte même à la police

... je me disais l'autre soir, qu'il y a vraiment pas beaucoup d'espoir pour les (autres) malades, pas toubib(e)s, et même  (avec leurs spécialisations et leur éloignement - physique et mental - des urgences ... sans compter évidemment que les petits personnels tiennent leur grosse revanche devant un(e) toubib(e) malade, mais perso j'ai quand même eue de la chance parce que souvent en plus trop con(e)s pour se rendre compte(s) OK que j'avais fait le diagnostic, mais même que j'étais toubibe, et tellement ils/elles se phouttent du boulot et des gens pour commencer)  → je me disais donc que oui, j'ai subi [et résisté à] un méga-harcèlement continu donc de la part de tous les personnels : de la dernière femme de ménage ou secrétaire, au moins aussi misogynes que les mecs et en plus, jalouses comme ça le nivellement par le bas est garanti, jusqu'aux cheffes de se(r)vice pendant cette hospitalisation, n'ayant pas peur d'enfoncer le max de clous jour après jour, n'en ayant rien à phouttre de l'urgence ou de la pathologie et racontant n'importe quoi pour les minimiser, surtout, voulant à toute(s) « force(s) » me faire traiter de cinglée en mandatant en plus courageusement le psy™ le plus abruti de la maison (y avait le choix) et tout ça pour quoi ? parce que j'avais simplement fait ... mon boulot en faisant le diagnostic et en me mettant le traitement (à ce propos quand j'adressais en tant que toubibe des malades aux urgences/à l'hosto, j'avais déjà remarqué que ça les énervait, que tu leur demandes de s'en occuper ... vu qu'ils/elles s'attendent avant tout à ce que tu fasses corps avec eux/elles, que tu soies solidaire d'eux-d'elles sur le(s) dos des malades) ⇒ déjà, donc, pas toubibe je m'en serais évidemment pas sortie, faut croire que le fait d'avoir survécu déjà ça ça allait pas - il ne faut surtout pas parler de ton parcours, de tes capacités de survie, avant d'arriver jusqu'à eux/elles, non seulement ça les énerve aussi mais ils/elles ne [le] comprennent même pas ... mais en plus tout du long de l'hospitalisation il fallait les manier elles avec des pincettes  (bon, les mecs, encore pire, j'imagine enfin je sais de suite la psychiatrisation aussi lourde qu'eux ... mais c'est vrai que la misogynie des nanas est souvent encore pire, à la fois plus insidieuse, plus méchante encore, plus soutenue et plus hypocrite - et en se servant, donc, des mecs pour enfoncer d'autres nanas : bien soumises au système) → de si gros égos qu'il n'y avait qu'elles sur terre, et en face, on n'avait pas le droit d'exister (les malades étant " ordinairement " tellement ... malades qu'il est facile de passer sa vie à parader et à s'écouter causer devant) donc je suis restée sur le terrain de la médecine et des faits (NB ce qui les énervait également au plus haut point, évidemment, puisque ne s'intéressant qu'à elles-mêmes) - l'autre soir je me suis donc dite que je n'avais rien fait [de mal] (ça doit suffire    à te con.damner  😉) : la pauvre nana qui en plus de la pathologie et de l'urgence graves    a quelques angoisses impardonnable(s) elles doivent se régaler - mais honnêtement je me suis demandée ce que j'aurais dû faire de plus, ou plutôt, à la place de parler de la prise de sang, du diagnostic etc. → impossible en nez fait de « se ramener en hospitalisation » (c'est vraiment les malades qui sont à leur(s) se(r)vice(s) !!!) et 10 jours d'affilée, tous les matins, quand elles ouvraient la porte pour venir se pavaner à deux plus l'interne-toutoue devant moi, par exemple  de me précipiter de go pour me jeter à leurs pieds en hurlant « ohmondieu je n'ai jamais vues de ma vie des spécialistes aussi intelligentes que vous !!! » ... difficile de toute(s) façon(s), et avec des nanas racontant n'importe quoi et surtout le contraire/l'inverse de ce qui s'était passé, et qui tiraient une tête de 3 pieds de long en voyant rien que les résultats de la prise de sang ... effectivement, les personnels    « hospitaliers » souffrent, mais avant tout - ou essentiellement - de leurs [très] gros égos 

impressionnant quand même d'avoir survécu à une telle urgence, d'avoir assumé tout un parcours de santé (avec des professionnel(le)s en face aussi ... professionnel(le)s que ces « chef(fe)s ») pour se retrouver à devoir négocier non pas d'être soignée - elles ont fait le strict minimum, obligées par les résultats de la prise de sang - que la moindre de mes paroles ne se retourne pas contre moi → à la fois une lutte contre la mort et une lutte contre des zombies

NB2 on peut considérer que les interrogatoires des spécialistes sur le dossier médical tout entier d'un(e) malade, pour donner leurs avis sur des pathologies qu'ils/elles ne connaissent pas  (ni le parcours des gens pour arriver jusqu'à eux/elles, leurs souffrances notamment) avec psychologisations voire psychiatrisations faciles comme toujours - donc à la fois pour faire taire, rabaisser/culpabiliser les gens et s'en tirer en se sentant       « au-dessus » comme toujours, sont des violations du secret médical → toujours avec le scandale des courriers médicaux inaccessibles aux premier(e)s concerné(e)s mais pas par ex. à la dernière secrétaire, qui au plan légal ne risque rien, les malades, à qui on oppose le secret médical, ce qui est un comble ⇒ remarquez, la plupart des médecins ne respectant pas voire ne sachant pas ce qu'est le secret, il vaut mieux le garder face aux malades, d'autant que leurs courriers ne reflètent souvent que leur narcissisme en miroirs, esprit de corps, anti-démarche scientifique, réification des clients (et rentabilisation des symptômes ou des pathologies) ... quand donc ils/elles n'en profitent pas pour casser les malades et du sucre sur leurs dos, donc - la « psychiatrie » n'étant jamais loin/pouvant intervenir très vite, garante du vieux système de domination, coercition et punition(s) patriarcal(es) ... un médecin " même " à l'évidence complètement cinglé, un pervers, un psychopathe, qui traitera un(e) malade de fou/folle aura, en/de principe(s), toujours « raison » ⇒ les médecins ne sont jamais malades 

NB3 pas besoin d'être toubibe pour assister à cette inversion de valeurs qui produit une sidération chez le/la malade : avant de commencer la fac, j'ai « présenté » (encore        du vocabulaire médical qui lui, " veut " tout dire, les malades viennent montrer aux Docteurs) une fracture du pied assez classique, en faits surtout connue pour ne pas consolider par plâtres, eh ben pendant ... 3 ans j'ai été plâtrée (à 18 ans on a le temps,    on ne fait rien de spécial ...) à raison de 53 plâtres au total, jusqu'à ce qu'ils finissent      par m'opérer - hé.las(se), suite à une erreur post-op s'est développée une infection localement, puis une septicémie, comme  ils m'avaient prescrit l'antibiotique le plus faible à quasiment une dose nourrisson et pendant une durée ultra-courte (exactement l'inverse de ce qu'il fallait faire, donc) (même quand tu y connais rien tu regardes rien que les posologies, déjà, et tu te demandes  - ce qui est d'ailleurs le propre de la science, de se poser des questions), et quand je me suis re-présentée donc aux urgences avec 41°  et ce qui était devenu localement un phlegmon, me retenant pour ne pas hurler de douleurs, j'ai encore expliquer à l'interne que je ne supportais pas le contact du drap sur mon pied (et essayer par la même occasion de lui faire comprendre que c'était une infection ...) ... devinez ! c'est là qu'il a eue l'idée de le prendre et de le palper, mon pied  énorme et jaune-violacé (déjà que les ambulanciers s'étaient arrêtés 3/4 heure pour boire une petite bière, me laissant au soleil dans le véhicule) ... etc. les antalgiques, sous-dosés et donnés seulement après les résultats des prélèvements qui évidemment, ont montré du staph doré (je commençais à me demander au bout de combien de nuits sans sommeil, dans ma chambre de l'extrême bout du couloir, on mourait), antalgiques arrêtés après leur première administration par l'infirmière venue me réveiller tout exprès et expressément en fin de dose, rigolarde, en faisant le max de bruits, qui, voyant bien        que je ne pouvais m'empêcher de pleurer puisqu'évidemment la douleur était revenue,    a ajouté malicieusement  : « puisque les antalgiques ne marchent pas, on ne vous en redonnera pas  » → heureusement que le corps humain a une grande capacité à se regénérer, n'empêche qu'on se demande toujours comment c'est possible de réfléchir comme ça à tout inverser, oui c'est pervers, effectivement (et les responsabilités, puisque les chirs et leur équipe ayant commise une faute post-op, inutile de préciser que j'en ai été accusée ... et que j'ai largement payé - de ma personne : leur culpabilité s'ils la ressentent, se retourne immédiatement en agressions supplémentaires) (à noter qu'il n'y a pas plus d'empathie dans le grand public que chez ces « soignant(e)s » vu qu'aucun(e) de mes copains/pines de l'époque n'a remarqué que je me trimballais avec des plâtres pendant 3 ans, sans parler de m'aider)

NB4 vous vous rappelez probablement que quand j'ai pris mon poste d'assistante hypra-sous-payé à raison de ... 120h/semaine, j'ai été « accueillie » par les infirmières, ces dévouées intellectuelles à la pointe, qui m'avaient concocté un topo « médical » sur les escarres, pour m'épater  : notamment, parmi un exposé non structuré, sans but(s) ni substance, ni intérêt (sauf de prendre les malades pour des objets ... et de curiosité malsaine), il y avait pêle-mêle sans systématisation aucune des diapos d'escarres monstrueuses, où la meneuse du troupeau se retournait à chaque pour me cracher que      « ce n'étaient pas des escarres »,  les cadres arrogo-méprisantes présentes s'en gaussant comme d'une bonne blague  → encore l'inversion de tout, et la signature du mépris des malades et de la médecine à partager, avec la misogynie et donc le nivellement par le bas, sinon tu es exclue du « groupe » soudé par la haine de tout ce qui est pas soi  (la meneuse, se réclamant « épuisée » par son topo de merdre qu'elle avait mises deux heures à monter)

la « cheffe » de se(r)vices, fifille de son papa Chef avant elle donc née dans le patelin - admirée pour ça (et donc, beaucoup de gens pensent encore que si le papa est Docteur, c'est tellement mieux ...), était à la " hauteur " de " ses " cadres, méprisant les malades,    ne phouttant rien de la journée, soumise à la direction pourrie et en plus de ses totales incompétence et fainéantise, une femme réellement perverse : vous imaginez déjà rien que l'ambiance je ne dirai pas de travail, où déjà la condition sine qua non pour être éventuellement tolérée un jour par « l'équipe » était de couvrir toutes leurs çalloperies en faisant montre du même sentiment de « supériorité » et de mépris voire de haine pour les malades ... le plus triste étant que même dans cet hôpital local où cela crevait les yeux,    le grand public, c'est-à-dire pour commencer familles et proches, étaient persuadés que les infirmières, cadres et donc « cheffe » étaient [hyper] compétentes et travaillaient pour les malades (il faut dire que tout ce beau monde avait large le temps de les baratiner, comme toujours - c'est même pour cela aussi que le système perdure : la soumission du public devant les éléments de langage qu'il ne comprend pas, en plus de celle aux titres et au fric) (les grands mots, ça a toujours bien marché, même quand ils disent l'inverse de ce qui est fait ... il n' y a pas beaucoup d'espoir : rappelez-vous le topo sur les soins palliatifs à l'époque innovants, auquel j'avais assisté en fac de psycho, ce film où on voyait une         « soignante » en belle grande blouse blanche harceler et violenter une mourante qui faisait un cauchemar, voulant à toutes forces lui faire avouer sa terreur de la mort : quand la cheffe, là psychologue, s'est lancée dans un immense monologue sur l'immense empathie évidente que [dé]montrait selon elle cette « soignante », tout l'amphi bourré      de médecins - des mâles épatés par la psychologue arbre de noël qui se gargarisait entre autres de termes médicaux - a bruissé d'un long murmure d'approbation et d'admiration)

conclusion : notamment avec ces " anecdotes " on voit bien le plafond en béton, la médiocrité [jusqu']aux " sommets " surtout masculins, et la misogynie souvent perfide, parfois éclatante comme lors de mon séjour à l'hôpital : haineuse sous leurs sourires hypocrites-glacés, mais dans tous les cas systématique provenant des nanas aussi, qui les rabaisse elles-mêmes donc s'en rendre compte(e)s - et qui condamne la médecine aussi à ne pas évoluer  ⇒ le nombre de talents et de compétences perdus, dans la recherche aussi - et la facilité pour    les mecs même nullissimes d'avoir un titre et de faire des carrières pépères, admirés de tou(te)s même des ordures finies/versus au moins la double difficulté pour les nanas surtout compétentes, déjà " simplement " de survivre  → (au moins une) triple " difficulté " : la misogynie basse du front des mecs qui font corps avec leur homosexualité refoulée/déniée et soudés dans leur haine des femmes + les travaux de sape de sape des nanas bien soumises au système, qui  rabaissent les [autres] nanas et utilisent en plus les hommes pour assouvir leur propre misogynie 

en ville

 :

donc après très peu d'enseignement de la médecine générale, de pratique aucune si on n'a pas faits de remplacements (par définition seul(e) sur le terrain mais on pourra au moins éventuellement discuter avec le/la médecin remplacé(e)) (notamment on nous donne peu d'idées de la prise en charge des urgences aux domiciles, toujours enseignée en rapport avec les plateaux techniques hospitaliers), sinon pas de formation sur la gestion d'un cabinet libéral, l'informatique et les rapports avec l'administration - pour les [nombreux] formulaires notamment, les divers formalités et règlementations, on se débrouillera

spécialistes monté(e)s en épingle aussi, qui ne se déplacent pas aux domiciles, donc qui n'ont aucune idée des degrés d'urgence et des difficultés de la vie quotidienne des malades, qui s'ennuient et/ou travaillent à la chaîne, ont une pratique hyper morcelée choisie pour être lucrative et couper au maximum aux responsabilités et donc, pour paraître tout-sachant(e)s toujours, donnent leurs avis sur les autres spécialités et la médecine générale - avec aussi cloisonnement des spécialités mais consensus mou sur la psychologie formée majoritairement de préjugés et de projections, comme à l'hôpital, avec vite prescriptions de psychotropes

généralistes devant être au service des spécialistes (alors que ce devrait l'inverse pour qu'il existe enfin cette véritable pratique globale de la médecine dont il est si élégant de se vanter : le/la généraliste devrait coordonner les soins au lieu que les spécialités se renvoient la balle sans fin par-dessus sa tête) et sont même considéré(e)s comme leurs simples pourvoyeurs/euses  … ce qui est logique dans un système soumis au fric et aux titres

il y a également des hyperspécialistes parmi les généralistes en ville, pour faire du lucratif évidemment, couper aux responsabilités, aux urgences et aux visites à domiciles aussi, par ex. les phlébologues qui font faire bip bip aux artères, nutritionnistes pour apprendre aux gens à manger jusqu'à toute la gamme des psychomédecins plus ou moins relaxant(e)s ou hypnotisant(e)s, en passant par tous les ostéopathes manipulateurs/trices, avec ou sans magnétisme, homéopathes plus ou moins cosmétiques → les lois des marchés

les urgences sont déléguées à des organisations privées telles que SOS qui font du fric aussi et de la médecine générale - puisque les généralistes ne veulent plus se déplacer - et minimisent donc les urgences ou/et se déchargent sur le SAMU

… le SAMU où officient une armée de petit(e)s chef(fe)s tel(le)s des secrétaires totalement incompétent(e)s jouant aux Docteurs et assassinant non rarement les malades à distance(s), et très anonymes : comme à l'hôpital, avec du nivellement par le bas où le seul pouvoir restant aux médecins est de frimer devant ou avec les sous-fifres plus nombreux/ses qu'eux/elles en étant complices - au mieux, débordé(e)s par leur indifférence, virilisme voire sadisme de groupe, et qui s'alignent sur leur incompétence → on est confortables en groupe, on rigole ensemble

par donc incompétence partagée/pensée binaire - mais toujours sentiment de toute-puissance tout en obéissant aux gestionnaires, voire devançant leurs consignes (encore plus avec le Covid - refus de soins systématiques des « facteurs de risques »), les se(r)vices d'urgence se résument de plus en plus à des refus/exclusions de soins, s'ils se déplacent aux domiciles, à de la violation des domiciles et du harcèlement des malades, du voyeurisme en groupe(s), des intrusions dans les vies personnelles des gens (toujours le paternalisme pris pour de l'empathie …), des gargarismes à base d'éléments de langage médical pour camoufler la non-prise en charge des malades … ceci donc démultiplié par l'effet troupeau dans lequel on se sent bien au chaud, avec ingérences de tou(te)s les sous-fifres jouant aux Docteurs : IDE, mais aussi gros bourrins tels que les ambulanciers, pompiers qui sont n'importe qui avec un uniforme se prenant pour/se vantant sans fin d'être des « sauveurs de vies » … quand ils ne sont pas bourrés

et par-dessus tout ça, on a encore une armée de bureaucrates, jusqu'aux petit(e)s fonctionnaires de la sécu*, qui contrôlent les prescriptions et in fine la médecine " en sous-main ", anonymes → on a une médecine sous contrôle de plus ou moins haut(e)s fonctionnaires inatteignables-invisibles-totalement à distance irresponsables aussi qui pondent toujours des protocoles (normatifs, pléonasme), le plus souvent/vite possible des " réglementations ", pour qu'on ne puisse pas les discuter : pour mémoire(s), la médecine c'est/ça devrait être un dialogue singulier entre médecin et malade, partant du/de la malade

* quand on s'installe en libéral, on a le droit de prescrire ce qu'on veut pendant 2-3 ans, après ce délai, on est contrôlé(e)s voire dénoncé(e)s à la base par déjà les anonymes de la sécu (arrêts de travail, certificats médicaux, et même prescriptions de base selon les           « bonnes pratiques médicales » édictées toujours par des gens - plus au moins des médecins - faisant des carrières loin du terrain et se sentant au-dessus, pour contrôler un maximum de gens)

la/les formation(s) continue(s), réduite à peau de chagrin " à mon époque ", à des projections de films de préférence sur des thèmes porteurs par ex. la fibromyalgie  ... avec incitations à prescrire ... des psychotropes  de ci de là organisées ... par les firmes pharmaceutiques auxquel(le)s la majorité des praticien(e)s restent soumis - donc l'actualisation des thérapeutiques, sous l'égide  des délégué(e)s des labos/visiteur(se)s médicaux/ales envahissant(e)s cf. la délation pratiquée par les pharmaciens - bien misogynes et jouant, eux, aux Docteurs avec la clientèle - de ma rue quand je me suis installée parce que je les recevais pas

... mais il y a des pratiques plus gagneuses  → à souligner, le scandale des expertises          " médicales " hyper lucratives faites par des médecins, en leur immense majorité des hommes d'autant plus rémunérés qu'ils cassent - c'est ce qu'ils font : quel pouvoir ! - les malades, nient leurs pathologies et bien sûr leurs souffrances, vendus aux assurances - y compris par des psychiatres      qui infiltrent donc tous les domaines  (d'autant plus que les autres spécialistes se déresponsabilisent toujours plus ... et souvent, retournent leurs fautes sur les malades    en les psychiatrisant), et dont le titre de Docteur on est dans la farce totale et l'incompétence (et l'irresponsabilité) totales en médecine, en théorie et pratiques, alliés à leur désir de toute-puissance maximal servent aux/sont utilisés par les gestionnaires et le secteur privé à exclure les malades de leurs droits … des parasites de la médecine soumis au système [néo-libéral], les experts sont les " médecins " parmi les plus incompétents et les plus vendus qui se nourrissent donc du système, viennent " par-dessus " encore une fois, démolir le travail des praticien(ne)s de terrain qui par contre, se sont occupé(e)s des malades  (inutile de préciser que leurs vies peuvent être dévastées par une seule expertise - notamment donc par la psychiatrisation mais également la récupération des douleurs - présentes dans quasiment toutes les pathologies - quasi-systématiques chez les femmes par misogynie primaire, pathologies et douleurs que les psychiatres ne connaissent pas et donc, en pratiques, minimisent voire dénient " supérieurement " l'existence ⇒ les douleurs deviennent des fonds de commerces, rentabilisées via la prescription de tonnes de psychotropes hyper-addictifs et ... délabrants, empêchant les malades de s'exprimer, de réfléchir, d'évoluer - et les maintenant dans un état voire un statut « inférieur »)  ... imaginez sinon les dégâts par exemple(s) à des malades femmes que peut faire un nul arrogant et misogyne, sans empathie ni " esprit " scientifique (ni clientèle ...) formé en quelques semaines aux barèmes des assurances, en se prévalant du titre d'« expert » ...

...et maintenant avec l'informatisation, sans parler du formatage (et de la pensée, quand elle existe), les données personnelles et médicales, bientôt le DMP, vite récupérés par les GAFA et le secteur privé anarchique* (avec toujours le secret médical opposé au/à la … patient(e), violé par quasiment, n'importe qui, des médecins jusqu'aux secrétaires en passant par les préparatrices en pharmacie ...), la récupération des données, le fichage des malades et la " rentabilisation des pathologies " sont plus qu'en marche

* Doctolib sous-traite déjà le stockage des données de santé recueillies (par ex. par les secrétaires " médicales " qui exigent le diagnostic quand vous prenez RDV par téléphone ...) à plusieurs prestataires – dont la division " Web Services " du géant Amazon® – labellisés " hébergeurs de données de santé " (HDS) par des organismes de certifications agréés par les autorités ... en attendant le transfert de ces données à des hébergeurs US, avec des garanties sur l’anonymisation et l’exploitation de ces données toujours plus ... élastiques 

sans oublier " l'Ordre "  

→ ici aussi, inversion des valeurs (sans même parler des malversations financières ...)

organisation " patriarcale " fondée sous Pétain pour exclure notamment les médecins juifs/ves de la profession à l'époque en les dénonçant, et formée de pantouflard(e)s aux ordres de plus ou moins hauts fonctionnaires voire du premier crétin (je ne donnerai pas Son nom), qui sanctionne les médecins les plus intègres (médecins du travail, lanceuse d'alerte qui signalait un pédocriminel à la justice ...) dont la misogynie n'est plus à documenter, qui protège/couvre même des violeurs ... et a encouragé la délation rémunérée, la violation du secret médical et l'"eu"thanasie des personnes âgées et/ou " à risques " en " raison " du Covid - normal : les conseillers, en majorité, sont des spécialistes, méprisant les généralistes de la " base " et les malades : leurs plaintes sont quasi systématiquement déboutées, avec le plus souvent demandes de « dommages » (inversion ...) ... et intérêts

les conseillers de l'Ordre, de « Grands » mâles blancs retraités en grande majorité, qui y officient, se sentent les détenteurs de l'autorité patriarcale ... voir cette condamnation d'une pédopsychiatre - solidarité automatique avec les abus du système patriarcal - qui a simplement suivie la véritable procédure en signalant des violences (là, commises par un médecin) au juge pour enfants, et l'acharnement de l'institution contre elle même après que le père ait retirée sa plainte pour " manque de déontologie ", ce qui est un comble 

la méconnaissance par beaucoup, médecins inclus(es), de ce qu'est le secret médical est inquiétante et il s'en trouve peu pour le défendre, donc, pour commencer on dirait que l'Ordre qui en est soi-disant le garant, ne sait pas/plus ce que c'est → par ex. je rappelle qu'il y a 5-7 ans, un margoulin également toubib par ailleurs qui avait monté une petite boite d'informatique avait infiltré le conseil dit de l'ordre au niveau national et séduit avec ses éléments de langage, pour y vendre son DMP, qui était une vraie daube violant tous les principes de base de la médecine  ⇒ la majorité des " pontes " avait été enthousiasmée au point de se faire plumer en investissant dans son logiciel pourri, et même, de sortir un bulletin spécial sur les " immenses " avancées " autorisées " par le partage des données - avec tout le monde sauf le/la malade, et il y avait même un paragraphe avec comme titre " Que nous apprendrait Hippocrate de nos jours ?  " 

j'ai portée plainte à l'Ordre contre un toubib suite à une agression (par un autre paranoïaque) : j'avais une blessure à la colonne, c'était même une urgence vitale à un moment, le mec qui pensait que je venais uniquement pour rendre hommages à Sa Grandeur (Il a bien profité du récit de l'agression en se retenant de justesse de laisser éclater sa joie - colporté tout ce qui m'était arrivé à tout son cabinet, entre autres ...) me surplombant de [toute] Sa Hauteur, agressif/un con pétant Se prenant pour un cador, exigeant de " m'examiner ", tiens donc ! très professionnel, encore, torse nu (on a les bras à demi-paralysés, il faut encore se défroquer pour que Monsieur puisse reluquer à Son aise ... ne parlons pas des douleurs, ni du Grand clinicien qui m'a faite tourner la tête - au sens propre - pour voir je suppose si j'allais développer une tétraplégie : macho-misogynie, donc incompétence crasse ... et toujours inversion des valeurs et du raisonnement scientifique, s'il [y] en avait un), a refusé de m'adresser aux urgences, et pour finir, pas content parce que je Le remerciais pas [d'exister] et Lui faisais pas des risettes comme quasi tous les mecs attendent de nous, blessé dans Sa Grandeur parce que j'avais fini par me faire hospitaliser moi-même malgré mon état (une autre farce encore, et à l'hosto je vous dis pas ...), m'a convoquée - sur RDV toujours, rien n'est urgent sinon et toujours les malades à la disposition des médecins - pour me « rendre mon dossier » - comme on vous rend votre devoir à l'école - j'étais encore nauséeuse et un peu dans de la gaine, y en a qui ont l'exercice de la " médecine "  facile → l'Ordre s'est empressé de lui transmettre l'intégralité de ma plainte, fiers de m'en informer, ils ont dû s'asseoir au coin du feu pour la lire, et m'a demandé « où était la faute déontologique » * ... en clair, l'Ordre couvre et donc encourage - toujours le courage, toujours l'inversion des valeurs - les " refus de soins " (... qui sont ici des assassinats ... qualifiés) pour des urgences vitales, et par misogynie : des bouffons → le/la " tout(e)-venant(e) " qui porte plainte devant l'Ordre n'a quasiment aucune chance, ces « Messieurs » ne défendent pas les patient(e)s (je garde des"  anecdotes " persos sur des violations majeures des principes éthiques de base - avec Serment affiché en grand dans l'entrée - lors de mes passages dans divers conseils - à vomir, je ne sais pas comment ces gens arrivent à se trouver Grands avec ce qu'ils font)

* à noter que l'Ordre ici certes a couvert, protégé, encouragé l'incompétent - prétentieux (et caractériel limite paranoïaque) - bien sûr misogyne, mais ne SAIT [toujours] pas ce qu'est le secret médical ni comment on le respecte en pratique(s) : sa violation est bien une faute déontologique dans mon cas puisque je suis toubibe (une couche de misogynie supplémentaire ne peut pas faire de mal), mais disons que c'est secondaire, c'est avant tout une faute éthique bien sûr → j'attends de voir le DMP qui va être promu par cette ... institution, qui promeut déjà " rien que " la violation du secret médical à tous les étages

à noter aussi, par contre, que dès qu'il y a des plaintes contre des médecins femmes, ils s'empressent de les ... instruire, les secrétaires (féminines, des ordres) faisant particulièrement du zèle en pareils cas  →  exemple d'une collègue ayant été appelée sur la garde d'un confrère un dimanche, nouvellement installée qui y est allée sans faire d'histoires, c'était [pour] une ancienne cadre de l'hosto local qui avait un mal au ventre tout à fait bénin, mais qu'elle a enrobé        de tout un vocabulaire « médical » rendant la chose quasi-totalement incernable mais la présentant en même temps comme une urgence vitale, et bien sûr avec un maximum de réticences (merci mon ... chien) à répondre aux questions et à se laisser examiner, qui s'est fendue d'une plainte - fleuve déposée en bonne(s) et due(s) forme(s) dès le lundi, examinée plus qu'attentivement et pendant des mois par les Grands mâles blancs du conseil qui ont fini par devoir laisser tomber quand même, désespérant de pouvoir n'y trouver finalement aucune faute ou donc même erreur, même bénigne qu'ils auraient évidemment requalifiée en crime abominable ... au passage, la plaignante avant cadre (le genre à faire la carpette devant les mecs " même " les plus nuls, donc), à l'évidence avec des problèmes psys confinant à la paranoïa, n'a, comme par hasard, elle, pas bénéficié d'une « expertise » psy par exemple

et notons aussi que pour finir (les malades), l'évolution actuelle est aux refus de soins, innombrables surtout avec le Covid, rappelons que ce sont des assassinats et dans l'esprit, systématiquement couverts - surtout donc quand ce sont des médecins hommes - par l'Ordre : les éventuelles plaintes sont au minimum découragées par les conseils départementaux, il faut " insister " auprès des régionaux (rappelons aussi que les malades sont un peu moins en forme - et moins organisé(e)s - qu'en face ...), mais les violations des règles éthiques de base sont telles qu'il y a vraiment très peu d'espoir - je reprends le commentaire d'un médecin, après un article sur l'ordre : " l'ordre défendrait l'éthique (dépassements d'honoraires, repas et séjours payés par les labos, où les titulaires du CO s'empiffrent à qui mieux mieux), jugements forcément arbitraires car il n'y pas une morale mais une infinité, jugements où le CO est à la fois juge et partie, législateur, enquêteur, instructeur, juge de 1ère instance et d'appel - bonjour la séparation des pouvoirs - juges sans aucune compétence juridique, experts sans compétence médicale ou expertale particulière, et ne se soumettant pas à la justice, la vraie (cf. le Dr Bonnemaison restant condamné par le CO après que la justice, la vraie, l'ait autorisé à reprendre son activité), bref, mort de rire puissance 10. Vous devriez avoir honte " ⇒ en plus des détournements des vraies valeurs de la médecine et de plein d'argent, ces criminels assassinent les vrais médecins qui travaillent, qui défendent avant tout les malades avec facilité(s), en violant le secret médical donc à tours de bras et à tous les étages et en falsifiant la/les réalité(s), en les radiant alors qu'ils n'ont de toutes façons ni les compétences, ni donc la/aucune moralité, ni la légitimité pour décider de qui est médecin ou non ... au passage, I. FRACHON et le médecin qui a défendu le secret médical à Saint Malo ont été attaqués par l'ordre, via des dénonciations calomnieuses ... 

avec cette organisation toxique, malsaine, aussi rétrograde que réactionnaire, raciste aussi, misogyne et incompétente, dont les conseiller(e)s sont élu(e)s par ... 25% des et représentative des pires médecins méprisant pour commencer les malades, aux pratiques mafieuses, qui contrôle la profession et s'accorde des pouvoirs exorbitants, on comprend qu'avec l'arrivée du Covid, la perversion [des principes de base] de la médecine soit plus qu'en marche

en résumé : inversion perverse des valeurs et de l'Ethique, la vraie, et pertes de compétences [énorme(s)] et pour les malades

Illustration 1
Illustration 2
Illustration 3

conclusion : abus et magouilles éhontés & assassinats de médecins intègres et des malades donc par un organisme illégitime où sévissent impunément les pires, qui pervertissent toutes les valeurs de la médecine

évolution avec le Covid

: nivellement par le bas - galopant - et inversion de valeurs +++ aussi et  encore

avec le Covid® voyez les kilomètres de science " indiscutable " qui se déroulent ... pour arriver nulle part) → plutôt que d'écouter les malades c'est la base de la médecine qui savent ce qui leur arrive,  tout le monde joue au Docteur pour se sentir- se montrer supérieur/surpuissant et les dérives sécuritaires, avalisées par l'Ordre, loin des pratiques de terrain, ne sont pas étonnantes, rien que les innombrables cadres à l'hôpital (donc hygiénistes petit(e)s chef(fe)s sécuritaires, faisant dans la sélection des patient(e)s ...) et sinon tou(te)s les fonctionnaires, des plus peti(e)s aux plus haut(e)s, ont bien sûr mises les mains à la pâte, inventant protocoles® sur protocoles® Covid, parce qu'un virus, a priori c'est pas difficile à comprendre ... Macron étant fils de neurologue et de médecin-conseil, qui réifient et rentabilisent les malades 

la pandémie - dont on ne sait pas quand elle va s’arrêter, voir les mutations, et suivie très probablement d’autres, en l’absence de corrections des causes (déforestations, élevages intensifs ... capitalisme néolibéral mondialisé) - enfin sa gestion, a accéléré la privatisation et le démantèlement des services/des biens publics (médecine, hôpitaux, recherche mais aussi éducation ... universités), la soumission aux firmes pharmaceutiques qui sont exonérées par contrat avec l'Etat de tous les effets secondaires à venir de leurs vaccins, et les mesures liberticides ont déjà créé des dégâts considérables → pour l’instant aucune vision de « qualité » à long terme ...

en France on a eu une « gestion du risque Covid » technocratico-néolibéralo-policière avec, entre autres : sans parler des pbs de logistique(s) et de concertation entre " agences " et plateformes etc.

- l"eu"thanasie protocolisée au Rivotril (un protocole sorti à une vitesse dingue béni par l'ordre et les associations " savantes " de soins palliatifs (!!!), qui autorise à prescrire un médicament mais pour son effet secondaire dépresseur de la respiration, chez des personnes âgées qui ont des « difficultés respiratoires » au lieu « d'aller encombrer les hôpitaux avec », il était absolument inimaginable de prévoir des dérives ...) ... Buzyn, cancérologue (une spécialité particulièrement soumise aux firmes pharmaceutiques), qui avait entendu parler de la condamnation d'un médecin qui " euthanasiait " des malades en fins de vies et s'était dite outrée, notamment a vite compris comment on pouvait utiliser ces produits et dérivés

- une avalanche de protocoles et notamment sur les « facteurs de risques » (... qui ne méritent plus trop d'être soignés, si on a bien compris ...) visant à les éloigner non seulement des hôpitaux, mais des médecins traitants, en les dirigeant surtout sur le SAMU, incompétent en médecine de ville, soumis également aux gestionnaires, vite engorgé - parallèlement, dénigrement des généralistes, mesures coercitives prises contre eux/elles, interdictions/obligations de prescrire ... 

- l'état d'urgence sanitaire (encore prolongé) qui autorise la violation du secret médical par dénonciation  (ce qui n'avait pas été fait pour le SIDA, le conseil de l'Ordre avait tenu bon ...) : brèche ouverte " sous le Covid " via la délation rémunérée (55 € par dénonciation et quelques euros de plus par cas contact dénoncé à l'administration, qui déclenche ses « brigades sanitaires », soit n'importe qui avec Bac + 2 ou 2 ans d'expérience professionnelle qui fera passer des interrogatoires médicaux policiers ... à la population) ce qui n'était pas arrivé pour le SIDA 

- la " médecine " via des écrans la clinique et le dialogue singulier, si peu importants et l'accélération    du fichage ... en attendant le Dossier Médical Personnalisé stocké sur des serveurs US et partagé avec tout le monde sauf le/la malade ...

- selon le fantasme de toute-puissance/toute-sachance - et de " supériorité " sur la médecine de terrain, le fait que tout spécialiste avec son titre de Docteur peut se dire « expert(e) » notamment en santé publique (spécialité dévastée et loin de toute(s) pratique(s)) et virologie, dans les médias par exemple 

- une soumission totale aux firmes pharmaceutiques, dont les vaccins vite développés-très mal évalués ont été commandés d'avance sans connaître leurs effets sur les populations les plus vulnérables → quasiment, c'est comme si elles faisaient des essais cliniques sur toute la population en étant payées d'avance - et exonéréesd'avance aussi, par contrat signé par l'Etat (enfin, le pouvoir) de tous les effets secondaires possibles (leçons tirées du Médiator®) et de toute(s) responsabilité(s) dans ceux-ci

- j'oubliais les conseils scientifiques « experts » opaques dont s'est entouré M. Macron - quand il ne fait pas appel à un cabinet de gestion privé sans expertise particulière dans le domaine de la santé très grassement payé pour connaître la marche à suivre ...

j'en oublie, c'est allé vite ... lié à la convergence de l'invasion depuis 40 ans de pur(e)s gestionnaires dans les secteurs des hôpitaux (ayant bien préparé leur privatisation) et de la démolition de la santé/de la recherche publiques, et de la soumission de l'Ordre, alliées aux besoins de surveillance et de contrôle - et de coercition - de la population, alliés au pillage du bien commun public, par le pouvoir politique néolibéral en place(s), qui veut tout rentabiliser ...

ce sont des fautes éthiques : " rien que " la ou les violation(s) du secret médical est/sont gravissime(s), c'est un précédent unique avec de multiples incidences et à venir (" en même temps " il y a eu accélération des téléconsultations « grâce » à de multiples opérateurs privés plus ou moins encadrés/certifiés qui pourront disposer des données de santé ...) et « l'exemple » des protocoles pour « soulager les personnes âgées en EHPAD », désolée si on est taxée de suite de point Godwin qui est censé clore toute discussion  ça rappelle les massacres administratifs ayant eu cours sous d'autres régimes (mais les allemands avaient protesté que les nazis s'attaquent à des « nationaux » ...) et c'est une catastrophe, parce que ces « protocoles » - édictés par donc à peu près n'importe qui loin du terrain - ont force de Loi pour beaucoup de petit(e)s chef(fe)s eux/elles sur le terrain 

conclusion

on pourra(it) espérer que le « virilisme » si prégnant dans nos sociétés, soit enfin détricoté pour aller enfin vers plus d'égalité et d'humanité → ça fait partie de l'organisation patriarcale, de l'organisation de la dominance en cascades ... malheureusement de l'idéologie capitaliste - néolibérale aussi, et consiste à se sentir plus fort(e) en face de plus vulnérables (donc face aux malades, c'est un « sentiment » très présent, démultiplié, encouragé dans les hôpitaux qui donnent le la, avec leur hiérarchies quasi-militaires et selon le principe de Peter ... rien qu'en ne donnant pas d'antalgiques, et en mal-traitant les gens de diverses manières, méprisant leur(s) existence(s) - il y a donc beaucoup de conséquences), incluse évidemment la misogynie intrinsèque au système patriarcal, primaire chez les hommes, présente chez les femmes aussi, permet et encourage bien des abus ... mais l'Ordre, la " société  " aussi, qui est garante des vieux systèmes de domination, on a vu → il y a un long chemin vers l'humanisme : tou(te)s différent(e)s, mais nul(le)s n'ayant de droits sur l'autre/les autres  

n'oublions pas toutes les compétences perdues/écrasées, y compris dans la recherche, les pertes immenses en qualité(s) des soins du fait du plafond en béton qui existe en médecine, absolument pas transparent, les postes de « pouvoir » encore majoritairement squattées par des phallocrates-misogynes hommes et femmes qui se reconnaissent entre eux et cooptent de référence des médiocres quelquefois absolu(e)s qui non seulement ne font pas évoluer ce système, mais le font régresser  (violations du secret, merchandisation des soins avec sélection des patient(e)s, soumission à la technique/aux technologies ...)

excusez, je continuerai à mettre en forme - y a beaucoup et les puces rendent pas si bien, et je ferai des corrections et rajouts encore, mais la plupart y est ... (mais y en a encore sur le Covid, je rajouterai → je dis pas que c'était mieux avant, mais la brèche dans le secret médical à bien des niveaux et le sécuritaire qui se veut [du] sanitaire, la destruction accélérée du secteur et de la santé publics, sont plus que problématiques : il faudrait revenir aux fondamentaux, mais quand je vois comme l'Ordre s'est empressé d'obéir ...)

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