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Billet de blog 1 avril 2022

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le patriarcat, encore bien installé en médecine (aussi)

oui, je sais, mais ça ne s'améliore pas ... notamment sa misogynie FÉROCE, à laquelle beaucoup de femmes hélas, participent, rabaissent les autres femmes, et se rabaissent elles-mêmes (j'arrête pas de le dire, mais on se demande quand ça va enfin évoluer ... quand est-ce qu'elles vont ENFIN se réveiller ...) - et hélas, ce n'est PAS une blague

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... perso j'ai toujours considéré(e)s malades femmes et hommes pareil,  idem pour les personnels à l'hosto : par ex. une infirmière = un infirmier ⇒ il y aurait des brancardières ce serait pareil, l'essentiel serait que le boulot soit fait ... « évidemment » → hélas, l'inverse est pas vrai : autant quand on est externes (stagiaires) à l'hosto - de la 3ème jusqu'à la sixième année où on devient interne (donc avec [toutes] les responsabilités, [quasiment] d'un coup) on nous fout la paix, enfin relativement - sauf qu'on doit faire le boulot des infirmier(e)s (ECG à la chaîne, certaines injections ou certains prélèvements difficiles et fastidieux, à la chaîne aussi), voire des secrétaires (classement des dossiers ...), dès qu'on devient interne(s) ça se complique : un type pourra/aura le DROIT de raconter mais n'importe quoi tout en roulant des épaules et des mécaniques, il aura de tte(s) façon(s) les infirmières et même les infirmiers systé-auto-matiquement dans sa poche ; la nana, surtout si elle travaille bien, a      tout de suite tout le monde à dos → la plupart des nanas se rabaissant effectivement d'elles-mêmes donc en allant partager des ragots « si féminins » avec les infirmières, càd violer le secret médical, aux passages ... et donc, rabaisser [d']elles-mêmes leur profession : ce qui remplit d'aise(s) les infirmières ayant donc choisi ce statut subalterne et travail qui « convient particulièrement aux femmes » par obéissance, toujours, au patriarcat ... frustrées, qui n'attendent qu'une occase ou qui les inventent, dès que tu fais quelque chose pour dire que tu te ... crois, que tu te sens supérieure, ou comme disait une troll récemment qui ne supporte pas mon titre de Docteur - et qui me stimule pour ce billet 😀 - que tu as          « un mépris de classe » ... autant le type qui sortira n'importe quoi et jusqu'à des énormités - sans qu'on se permette jamais de sous-entendre qu'il est incompétent, au contraire ce sera pris pour quasi-parole d'Evangile, le mec PEUT vraiment raconter n'importe quoi - sera pris pour un Grand DOCTEUR par les nanas faisant les carpettes devant Lui et des risettes      à l'infini - autant la nana qui aura faite preuve un million de fois de sa compétence (sans jamais s'être permise une seule réflexion à l'encontre des infirmières, même archi nulles : attention le Conseil de « discipline », voire le Tribunal correctionnel, et en comparution immédiate ... alors que les nanas racontent des çalloperies sans fins et des énormités sur ton dos à longueurs de se(r)vices ...) sera critiquée sur le millionième de ses actes - plus que ça, descendue-rabaisséehaïe parce qu'elle est médecin 😛

Illustration 1

j'en ai déjà parlé et dans mes tout/tous premiers billets, en restant sidérée, mais évidemment, ça peut aller jusqu'au(x) meurtre(s) et assassinat(s) et  ... en équipes, oui, souvent → donc, notamment, de ce chef de se(r)vice en pneumo qui avait déjà réussi à tuer une malade en consultation privée (sur son temps de présence dans son service, où on bossait donc à sa place) parce qu'il avait ratée sa fibroscopie bronchique et n'avait pas eues les c. d'appeler le SMUR ou même un(e) anesthésiste : la jeune femme avait beau être apparentée au personnel, il n'y a pas eues de suites après son décès - même, tout le personnel en rigolait comme d'une bonne blague finalement ... après tout, c'était un mec, et le Chef - ce type, quand je suis venue aussi prendre mon poste d'interne (donc pour bosser à sa place dans le se(r)vice, mais il valait mieux pour les malades) m'avait « accueillie » vous savez, avec tous les codes du patriarcat, sourire gluant/air(s) mâle(s), menton/épaules en avant-fesses en arrière, et surtout vous savez air(s) méprisant(s) sous le sourire gluant → dans la dernière chambre se trouvait une femme - jeune aussi - avec une grave maladie générale dont le retentissement pulmonaire était tel qu'elle devait avoir une dose massive de corticoïdes pour survivre, et le kéké en chef en a profité pour « m'expliquer » et me réexpliquer, en me parlant un peu comme à une gamine de 3 ans, qu'ON  ne devait pas arrêter les corticoïdes d'un coup (... ce que je crois tout le monde sait, et vu que cette femme avait donc une pathologie pulmonaire cortico-dépendante ...), accompagné des risettes et mimies roucoulades des infirmières ravies de voir une interne si bien « rabaissée » par le Grand Homme ... mais dans l'après-midi, elles m'ont appelée en catastrophe, encore ravies audiblement rien qu'au téléphone, ça sentait la bonne blague encore → vous le croirez pas, et moi toujours pas non plus, mais dans l'intervalle il avait fait arrêter tous les corticoïdes, prescription donc du chef (absent, à ses consults privées) que les/ses charmantes infirmières s'étaient empressées ... d'exécuter - et elles m'ont donc sommée de venir illico une fois sûres/ayant bien attendu que la malade était bien en arrêt respiratoire et cardiaque avéré (et pour pouvoir(s) ricaner de mon « impuissance » - de mon  « incompétence » je suppose ...) - et je vous dis pas le[ur]s hurlements de rires quand je me suis précipitée, déjà en courant, et pour lui faire un bouche-à-bouche (en l'absence de tout matérielsurtout de réanimation à proximité, pourtant elles étaient 4 ou 5 massées autour du lit pour ne rien louper du « spectacle ») ... voilà, j'ai du mal à me rappeler ça, récemment j'ai parlé à un autre commentateur, très chaleureux lui, de « l'inénarrable bonté humaine » ... je reviendrai peut-être pour rajouter un paragraphe, pour l'instant je ne peux pas ...

Illustration 2

paragraphe du et rajouté le samedi matin 2 avril 22

ça va aussi avec l'imagerie patriarcale qui subsiste dans la société          en général : les infirmières con/servent une image et un pré-jugé - donc [même si] très datés, de bonnes femmes « empathiques » (donc elles répètent ça, et en sur-jouent dehors et dans les médias pour dire que      ce sont elles qui souffrent, évacuant ainsi au(x) passage(s) - comme les        « médecins » à l'hosto qui ont des postes - le sujet de leur soumission totale aux cadres-gestionnaires et au fric, et bien évidemment, évitant aussi/ainsi de parler de ce qu'elles font en réalité(s) et aux malades 😇 sur lesquel(le)s elles peuvent se défouler de leurs frustrations con/senties), gentilles, qui doivent s'occuper/s'occupent des malades donc si gentille-ment, parce que donc « le care c'est dans la nature de la femme » (qui s'occupent auto-systématiquement des bébés et des enfants aussi ...) ⇒ elles sont [férocement] défendues par le dit grand public à condition(s) - bien remplie(s) - de rester bien dans ces rôles subalternes d'idiotes utiles-un peu comme « les mamans », et malheureusement y obéissent   et à donf, aux clichés de la pauvre travailleuse & qui se sacrifie, et fait des   « burn(es)-out » aussi ⇒ donc la femme, finalement toujours fragile et/ou qui craque souvent (avec « congés-maladies » aux pelles/clés) ... et en réalités : des commères qui ont fait ce taf surtout pour la sécurité de l'emploi, être couvertes par l'institution - quoi qu'elles fassent (de faits elles coupent à toutes responsabilités ... un peu comme de petites enfants), avec bien sûr tous les avantages (horaires, salaires, formations payées aussi, congés, mutuelles, donc parce qu'elles ont atteint le « statut féminin maximal ADMIS ») et effectivement pour s'occuper en plus de leurs enfants (plus ou moins), qui deviennent vite de véritables mégères (étant donnée la belle tarte à la crème - aigre - du « care » en général, les malades étant en fait(s) considéré(e)s comme des moins que rien à l'hosto) - soit encore une représentation féminine (la harpie/vipère) qui est toute aussi con/sensuelle - communément admise, et dont elles ne veulent pas faire l'effort de sortir ... pour les mâles infirmiers, c'est un peu plus difficile : ils refusent de s'abaisser à [faire ce] boulot féminin, et donc, bossent encore moins, mais en jouant encore plus aux Docteurs, sans plus, évidemment, en avoir les responsabilités ni les compétences - et donc ne comprennent rien à rien ... donc s'ennuient +++ mais tout en voulant absolument [de] la reconnaissance donc quasi en tant que toubibs, comme ils ne l'ont pas donc s'énervent enfin aux deux, infirmières et infirmiers, restent donc les possibilités de se défouler hyper facilement de quasi toutes leurs frustrations sur les malades car en situations de vulnérabilités totales - et puisque déresponsabilisé(e)s par l'institution, et en plus anonymes, et    le plus souvent en troupeau(x) ... la réalité c'est que la société élargie, si elle conserve précieusement, presque pieusement - comme une icône, l'image de la « gentille infirmière » - proche de la soubrette, et dévouée - comme incrustée dans sa rétine de grand public, et implantée dans ses pré-jugés donc sexistes et misogynes aussi, n'imagine sûrement pas        de quoi elles (et ils) sont cap(e)s en réalités : soient la/les violence(s)          et fureur(s) qui peuvent se déchaîner et à longueurs de se(r)vices sur les malades sans défenses, pour se défouler de leur(s) obéissance(s) (grande    et petites) con/sentie(s) à tout ce système patriarcal qui donc, règne encore dans l'institution dite hospitalière ... il y a qq temps je disais que    le « féminisme » pourrait déconstruire déjà le virilisme qui s'exerce dans la « médecine » restée patriarcale, mais il faudrait - ce serait profitable        et grandirait véritablement tout le monde, donc déjà que les nanas se rendent compte(s) qu'elles se soumettent de « force(s) » mais d'elles-mêmes aussi, à des rôles oui qui les rabaissent, et les rendent quasi folles ... mais de frustration(s), les conduisant à se venger in fine sur les plus vulnérables-les malades, quasi leur seul exutoire (si l'on excepte leurs vengeances sur ceux, et surtout par donc jalousie(s) assassine(s) celles,    qui veulent les soigner) si c'est leur seule façon de se révolter, elle est donc aussi meurtrière qu'inefficace et en plus, reste bien dans les codes du système patriarcal, qui mal-traite et abuse-exploite les plus faibles 😮

Illustration 3

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