salut mes cocos d'amour  đłÂ adorĂ©s voici dimanche et des roses blanches, donc  đ
mais non - enfin si : avant de m'endormir j'ai eu de vagues trĂšs vagues petites nausĂ©es  đ, c'Ă©tait rien du tout und Ă peine perceptible mais la santĂ© Ă©tant le silence des organes  đ tu le remarques de suite - ça m'a encore fait repenser Ă tous ces crĂ©tins  đ à l'hosto qui quand tu as de trĂšs grosses nausĂ©es  đą viennent t'emmerdrer te narguer te persĂ©cuter etc. bien dans leur fonctionnement de petits garçons und petites pestes đ en cour de rĂ©crĂ©
tiens ! Ă propos de ces gens, d'ailleurs j'aime pas dire que quelqu'un " fonctionne "  đ c'est plutĂŽt un constat d'Ă©chec, donc dans mon rayon de ces auto-encensĂ©s soignants qui vivent en troupeaux, colportent des ragots, FORTS AVEC LES FAIBLES ET FAIBLES AVEC LES FORTS  đ et finalement soumis au fric et aux apparences, je parle souvent de zombies ou de robots  đ ; la nana chouette que je connais et pas vous NANANĂRE elle a parlĂ© elle de fantoches  đ c'est vrai que les pauvres ont aucune personnalitĂ©, regardez ce que Arendt  đ en dit Ă la p 250 de La vie de l'esprit
Une vie dépourvue de pensée n'a rien d'impossible ; elle ne réussit pas à développer sa propre essence, c'est tout - elle n'est pas seulement dépourvue de signification ; elle n'est pas tout à fait vivante. Les hommes qui ne pensent pas sont comme des somnambules.
ah ben ouais c'est bien ça, elle a raison : ils dĂ©ambulent endormis  đ
putin les aminches quand tu as d'Ă©normes nausĂ©es  đ, c'est frĂ©quent quand tu as une maladie un peu consistante
au point de plus pouvoir avaler une goutte d'eau en pleine canicule pendant des jours comme avec mes trucs neuros  đąÂ ou de plus pouvoir bouffer le moindre truc solide pendant des semaines avec mon insuffisance surrĂ©nale  đąÂ et qu'en plus tu dois te taper des crĂ©tins  đ qui pigent rien Ă ce qui t'arrive et viennent frimer devant toi  đ, te tirer les vers du nose, te balancer des rĂ©flexions daibilles, je sais pas pourquoi on appelle ça des rĂ©flexions đ ils ouvrent la bouche et racontent n'importe quoi, ce qui leur passe par la tĂȘte, ou comme je le dis souvent, je me cite : " la bouche s'ouvre et des mots en sortent "  đ - NON MAIS JE VOUS DIS PAS LA GALĂRE, il y a comme on dit une incomprĂ©hension fondamentale  đ, et le plus dingue c'est que ces mecs ou ces nanas  đ qui viennent te faire chiller de prĂ©fĂ©rence quand tu es au plus bas  đ se prennent toujours pour des phares de la pensĂ©e et des grands professionnels, non mais ILS DOUTENT DE RIEN  đ, Ă mon opposĂ© quand je bossais notamment Ă l'hosto, donc : j'arrĂȘtais pas de me dire que j'expliquais pas assez aux gens  đą, et c'Ă©tait vrai avec toutes ces infirmiĂšres que j'avais sur le dos Ă guetter le moindre de mes paroles pour pouvoir l'utiliser/la dĂ©naturer ensuite  đ, faisant irruption dans les chambres ou les boxes quand j'examinais, ou essayais de, les malades pour si possible les reluquer Ă oualpĂ©  đ (spectacle que je leur interdisais, ou me refusais Ă leur donner  đ , Ă©tant devenue experte de l'examen mĂ©dical par dessus les chemises-sodomie si pratiques pour elles  đ - raison pour laquelle elles m'aimaient encore moins  đą) etc. â donc vous avez vu la galĂšre aussi quand j'Ă©tais interne  đ, non seulement t'as tout le boulot Ă te taper et toute la responsabilitĂ© Ă prendre  đ, mais en plus tu dois faire fissa pour que tous les sous-fifres ne puissent pas s'engouffrer dans la brĂšche  đ, rĂ©sultat, c'est de toute façon toujours le/la malade qui in fine paiera pour toutes leur(s) conerie(s)/çalloperies  đ
ah oui !  đ c'est à ça que je pensais dans la nuit aussi hier soir, Ă ce truc faustien
Agrandissement : Illustration 2
qui fait que dans ce boulot tu deviens toute petite  đ, toute racornie  đą, comme dĂ©pourvue d'Ă©motions  đź, alors qu'Ă la base t'Ă©tais toute enthousiaste et volontaire  đ : non, ça tient pas Ă la distance que tu dois garder quand tu t'occupes d'un malade pour pouvoir rĂ©flĂ©chir scientifiquement et sĂ©rier les problĂšmes  đ, parce que aprĂšs quand je me suis installĂ©e et que j'ai eu mes propres " patients " ou " clients " je pouvais trĂšs bien les examiner, les interroger sur leurs symptĂŽmes et puis ensuite leur donner le diagnostic et un traitement en les prĂ©venant des effets secondaires et de la suite  đ, disons de maniĂšre scientifique-impartiale  đ, et ensuite ou par ailleurs et d'un autre cĂŽtĂ© les apprĂ©cier en tant que concitoyens (c'est pas une insulte  đ), discuter avec eux, partager les derniĂšres nouvelles du bourg, et aussi m'inquiĂ©ter pour eux ou leur famille, et les trouver sympathiques aussi  đ ; non, tu es toi-mĂȘme complĂštement amoindrie je crois, et malgrĂ© tout ce que tu tiens Ă tes idĂ©aux  đ, de frĂ©quenter  mĂȘme seulement de les cĂŽtoyer, tu absorbes malgrĂ© toi ou est envahie par le discours ambiant fait d'indiffĂ©rence aux malades et de frime supĂ©rieure quoi qu'ils fassent  đ  ces toubibs  đ vĂ©ritablement froids et mĂ©prisants avec les malades  đ et de te coltiner tous ces soi-disants soignants qui tiennent un double discours  đ avec leurs vantardises perpĂ©tuelles aussi venant couvrir leurs bĂȘtise, paresse & mĂ©chancetĂ© crasses  đą
tu vis forcĂ©ment dans un milieu trĂšs pervers et froid  đąÂ au milieu de gens qui sont dĂ©jĂ morts  đź, et qui te refroidissent dĂ©jĂ par leur simple prĂ©sence - et quand ils parlent ils te tuent  đź
HOULA il commence bien le dimanche  đ, dites donc, ouais, AMENEZ LES ROSES BLANCHES  đ€, putin qu'est-ce qu'on s'Ă©clate
bon lĂ je me cherche un cafĂ© - et je reviens đ cocosÂ
mais c'est vraiment dommage  đ : oui on est entrĂ©s dans le 3Ăšme millĂ©naire maintenant, et on dispose en nez fait d'une mĂ©decine vĂ©ritablement perfectionnĂ©e, avec des moyens considĂ©rables  đ, et on se retrouve Ă bosser avec des collĂšgues qui parlent toujours aux gens comme les mĂ©decins de MoliĂšre  đ, en les prenant pour des daibilles  đ - moi je pouvais pas participer Ă cette comĂ©die  đą, de plus avec l'injonction de me sentir supĂ©rieure si je faisais comme eux  đ - quel chantage impossible Ă soutenir  đź
vraiment la moquerie, qui semble-t'il les fait vivre (?), c'est un cancer et de l'Ăąme  đ, und de plus contagieux  đź, et dans ce milieu tu passes pour la derniĂšre des conasses  đąÂ si jamais tu essaies de respecter un peu les malades - oui, je sais, c'est pas rassurant  đ, mais je vous rappelle  autopub  que perso, on m'a dĂ©boulonnĂ© deux roues Ă ma bagnole  đ dĂ©jĂ pourrie  đąÂ simplement parce que je persistais Ă m'intĂ©resser aux malades plutĂŽt qu'Ă ces fichus soignants đ (oui/non : parce que non seulement ils ont des Egos Ă©normes, bouffis d'orgueil  đź, mais en plus tu dois tout le temps les Ă©couter se vanter, les encenser, leur lĂ©cher les semelles et les faire passer avant tout le monde, surtout les malades  đ) (non mais c'est vraiment comme en cour, non pas de fac, mais de rĂ©crĂ© d'Ă©cole maternelle  đ : je suis le plus beau et le plus fort, mon papa  đ aussi est plus fort que le tien, regarde comme elle est grosse, et je vais tout dire Ă la MaĂźtresse đ - Ă traduire par: je suis un Soignant  đ - je travaille dans le milieu mĂ©dical  đ, j'ai travaillĂ© dans le service du Professeur Einstein  đ, je travaille mieux que tout le monde  đ, je vais aller cafter Ă la cadre IDE ou au DRH  đ)
incroyable, oui, et en plus, maintenant qu'on est dans une sociĂ©tĂ© capitaliste  đ€Â avancĂ©e, et mĂȘme Ă son dernier stade semble-t'il (remarquez, dĂ©jĂ Arendt, et mĂȘme Siggy, disaient en leur temps que c'Ă©tait bien pourri  đ, et que c'Ă©tait en train de pĂ©ter - ce en quoi ils ont pas eu tort, ils ont eu les vrais nazis, d'origine, dĂ©jĂ , eux), on a en plus des soi-disant impĂ©ratifs Ă©conomiques qui primeraient sur tout  đ€, enfin qui priment, puisque tout le monde et pour commencer les toubibs et autres soignants se couchent devant de vulgaires gestionnaires  đ€, CHAPEAU  đ - et je pense que comme ils sont quand mĂȘme en partie conscients de leur veulerie  đ, encore une fois, ce sont les malades qui paient  đ€, c'est le cas de le dire, et Ă©pongent donc une fois de plus les dĂ©gĂąts, et leur discours bien rodĂ©  đ, oĂč ils se dĂ©fendent plus ou moins bien de faire du fric avec eux : ils Ă©copent par dessus le marché  đ€ toute leur agressivitĂ© puisque ces pourris au fond d'eux-mĂȘmes savent trĂšs bien qu'ils ne travaillent (?) plus pour eux, mais pour des financiers inconsĂ©quents â la culpabilitĂ© qui se dĂ©charge en agressivitĂ©  đ, on connaĂźt  đ, et lĂ c'est facile, pour des toubibs et soignants irresponsables, avec des gens diminuĂ©s par la maladie  đą et qu'ils enduisent avec des discours d'apparence scientifique  đ
et moi quand je me suis trimballĂ©e dans ces urgences comme malade aussi  đą, je vous dis pas tout ce que j'ai Ă©copĂ©  đ
dĂ©jĂ le mĂ©pris du cadre IDE et des hĂŽtesses  đ dits " d'Accueil  "  đ bien dans leurs locaux dĂ©jĂ bĂ©tonnĂ©s đ avec tous ces marquages dĂ©mentiels pour que tu te gourres  đ et ces portes fermĂ©es elles avec soin  đ, dont la grosse porte blindĂ©e pour " accĂ©der " dans le saint des saints commandĂ©e Ă distance par des invisibles anonymes  đ qui empĂȘche leurs proches d'entrer pour soutenir les malades, et que des CerbĂšres mordants  đ se font une oije de refouler comme l'Europe les rĂ©fugiĂ©s syriens ou afghans  đą, me faisant bien sentir que j'Ă©tais de la merdre  đ€ et que j'allais, Ă TOUS POINTS DE VUE, payer  đ
ensuite, quand j'ai fini par pouvoir entrer, avec mes nausĂ©es irrĂ©pressibles, ma faiblesse gĂ©nĂ©ralisĂ©e und mes autres symptĂŽmes, c'est pour tomber dans l'enfer de Dante, dont en plus ils sont fiers  đ : un tel Ă©talage de sadisme  đ, tu crois rĂȘver - jamais quand je bossais comme interne j'aurais acceptĂ© de laisser gĂ©mir des heures dans les couloirs des petits vieux souffrant Ă ce point  đą, non ce n'est pas possible  đ, IL N'Y A PAS, il n'y a AUCUNE EXCUSE QUI TIENNE  đ, mais eux ils se marraient, et je l'ai dĂ©jĂ dit, passaient et repassaient devant les brancards alignĂ©s faisant claquer leurs sabots pourtant mous comme des chirurgiens  đ, et leurs blouses soigneusement repassĂ©es (moi, ma blouse Ă©tait toute cradossĂ©e  đą) au vent, dans leurs pyjamas Ă©tincelants pour se vanter  đ et Ă voix trĂšs forte de leurs congĂ©s payĂ©s - donc, qu'on leur paie  đ€
je ne sais pas si vous voyez cocos tout le lamentable de la situation  đ, et l'indĂ©cence de se dire des soignants toute la journĂ©e, alors mĂȘme qu'ils passent tout leur temps Ă ce petit cirque rĂ©pĂ©titif  đ, Ă narguer des gens qui sont eux au fond du trou en se vantant d'ĂȘtre en forme et de bien en profiter đ : lĂ on est en pleine nĂ©vrose dĂ©passĂ©e  đ, montrĂ©e triomphante
comme si la pathologie mentale et de cĂ©der Ă ses bas instincts Ă©tait la norme đ et Ă atteindre absolument pour se sentir bien â NON MAIS ĂA VA PAS ?  đ
admettons que ces gens souffrent d'ĂȘtre Ă la botte de gestionnaires  đ€ imbĂ©ciles  excusez du plĂ©onasme qu'est-ce que ça signifie de te montrer Ă toi juste admise aux urgences jusqu'Ă quel point ils sont capables  đ d'abandonner des gens Ă des souffrances indignes enfermĂ©s derriĂšre des barriĂšres dans des couloirs et des heures durant ?  đąÂ ne me dites pas que c'est une maniĂšre de se rĂ©volter, ils en sont fiers  đ
non mais ça me fait me rappeler quand je me suis pĂ©tĂ© mon genou, la derniĂšre fois que je suis passĂ©e dans cet enfer  đą, j'ai eu affaire Ă une grosse interne ou faisant fonction de, proche de la retraite  đ, me bombardant avec son empathie inverse  đ, vous savez, je devais la cone-prendre et l'admirer ; la nana m'explique que bientĂŽt ils vont ouvrir une unitĂ© de gĂ©riatrie ambulatoire ou courte, je me rappelle plus lĂ l'oxymore officiel  đ, cette conasse con-plisse, puisque je suis sa soeur  đ, und me cons-fie que c'est gĂ©nial, ils vont pouvoir virer les gens direct Ă la maison  đ, quasiment comme ça â QU'EST-CE QUE C'EST QUE C'EST CONERIES ?  đźÂ Ă Â moi en plus qui ai fait gĂ©riatrie avec toutes mes convictions intactes, elle voulait me faire avaliser le fait qu'ils s'amusent perpĂ©tuellement et de mieux en mieux Ă des jeux de cons aux urgences  đ, en faisant passer les gens entre deux portes pour les foutre dehors encore plus rapidement et en prenant tout leur pognon au passage ?  đ€Â â non mais la grosse  đ, elle se trouvait maline, aussi ?  đ  je vous dis pas le goĂ»t de cendres  đ quand je suis sortie de lĂ cette fois-lĂ
 non mais je plaisante  đ
(encore un autre cafĂ©  đ)
non mais je vous dis pas  đ mĂȘme cette fois-lĂ oĂč ils avaient pas grand chose Ă fouttre, seulement une radio puisque j'avais l'attelle et les antalgiques  đ, la connasse m'ayant triomphalement Ă©galement proposĂ© toujours leur dolipraneÂź de merdre - donc je l'ai gentillement informĂ©e que c'Ă©tait du pi2 de chat  đ pour qu'elle puisse prendre un air outrĂ©, car Ă©videmment elle Ă©tait un peu au courant  đ - aprĂšs lui avoir quand mĂȘme aussi demandĂ© si avec un genou de 60 cm de circonfĂ©rence ça arrivait qu'ils se fatigassent đ à ponctionner l'hĂ©matome, ce qui lui avait permis de m'informer en retour que ça se faisait SSI je la cite le genou Ă©tait HYPERalgique đźÂ (je me demande ce que veut dire hypoalgique pour eux  đ), et les mecs đ mĂȘme pas Ă me fouttre Ă oualpĂ©  đź cette fois, puisque le crĂ©tin d'infirmier  đ du jour Ă©tait restĂ© plantĂ© lĂ debout devant mon brancard Ă me reluquer de tous ses gros noeils đ pouces/bretelles presque en bavant d'inaction  đ€, se rĂ©solvant aprĂšs 6 siĂšcles Ă juste tenter d'arracher mon jean sans ouvrir la braguette  đ et Ă tirer dessus transversalement  đ (et le mec  đ il a fallu que je lui rappelle, quand il a commencĂ© Ă tracter brutalement mon genou explosĂ©  đą en direction de et au moins jusqu'Ă PĂ©kin, le protocole infirmier qui demande que l'on enlĂšve d'abord la manche ou la jambe du cĂŽtĂ© malade  đ - mĂȘme le protocole, pourtant fait pour les cons  đ, ils con-essait pas, et j'ai dĂ» moi-mĂȘme me dĂ©froquer đ) - mĂȘme cette fois-lĂ donc avec pas autant de possibilitĂ©s de m'emmerdrer đ que les autres oĂč j'avais pas des problĂšmes aussi simples đ ils ont quand mĂȘme rĂ©ussi Ă me faire passer le message  đ que de tout bousiller et de faire n'importe quoi ce serait le top du top et un modĂšle Ă suivre  đ
non mais lĂ on a affaire  đ€Â Ă des gens qui se soumettent  đ à des " puissants " pourris  đ€ invisibles les pilotant Ă distance, qui non seulement se laissent faire  đ et puis se couchent complĂštement mĂȘme sans avoir directement affaire Ă eux  đ, mais qui d'eux-mĂȘmes viennent dĂ©nigrer leur propre (???) pratique devant toi
comme la grosse  đ qui vient m'expliquer, Ă moi qui lui demandais plus rien  đ aprĂšs sa promotion du dolimou et son ironie sur les genous algiques, que l'organisation future des urgences va ĂȘtre plus pratique pour virer les petits vieux de lĂ Â đąÂ donc en leur piquant tout leur pognon au passage  đ€
je ne sais pas si vous voyez jusqu'Ă quel niveau on est descendus  đą cocos, oui c'est le cas de le dire, aux prises avec des professionnels heureux de te dĂ©montrer par a+b Ă quel point ils se moquent de leur boulot  đ - tout ce qu'il faut pas faire ils sont ravis de venir t'expliquer qu'ils sont caps de le faire  đź et en se servant de toi, malade, diminuĂ©(e), vulnĂ©rable  đą NON MAIS C'EST LE TRIOMPHE TOTAL  đź : j'obĂ©is Ă ma pathologie, non, Ă toute pathologie, et JE ME SENS BIEN đ
bon Ă©coutez cocos de parler des petits vieux  đ, qu'on va tous devenir par dessus le marchĂ©  đ€, et qui perso me tracassent  đ, et de cette vision de tous ces gens alignĂ©s comme des gens bons
au milieu de cette indiffĂ©rence mortelle  đą et de cette bĂȘtise triomphante  đ, oui aux prises avec tous ces gens bĂȘtes pour les embĂȘter, ça m'a dĂ©moralisĂ©e  đą, je ne peux pas continuer, moi qui m'Ă©tais perfectionnĂ©e en gĂ©riatrie pour savoir comment mieux leur venir en aide  đ - mĂȘme si c'est dimanche  đź et que j'ai moins de trucs Ă faire - mais je je reviendrai demain  đ sauf si je calanche aujourd'hui  đ  pour vous parler de ce que j'ai attendu dans ces urgences  đ, et des autres fois oĂč ils se sont bien fouttus de ma propre gueulle Ă moi aussi lĂ -dedans  đą
mais surtout je vous fais des bisous d'amour  đł, plein  đ