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Billet de blog 9 avril 2022

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difficile de lutter contre la bêtise, oui

bêtise souvent sidérante, à laquelle les philosophes ont bien du mal à réfléchir ... sauf sans doute(s) Hannah Arendt, brillante, mais comme c'est une nana elle compte pas

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salut les coco(tte)s - [j'ose espérer que] quand je parle de « patriarcat », tout le monde comprend ... après tout, c'est un terme qui s'applique bien    à la situation, notamment dans les hostos → évidemment, je suppose que ça vexe ceux qui s'y croient (et les nanas qui leur/y sont soumises) ... bon c'est pas mon pb 😇, encore que si, justement (enfin c'est pas de mon fait) : par ex. dans mon dernier billet je parlais des infirmières faisant la basse-cour roucoulante pour le coq de se(r)vice, je veux dire le « chef », donc un mollasson macho complètement incompétent qui tuait des malades - entre parenthèses y a un autre pb avec les personnels dits soignants, qui admirent toujours & surtout les médecins les plus nul(le)s parce que ça rabaisse aussi la médecine ... et du coup, dans leur vision binaire supérieur(e)s-inférieur(e)s, ils peuvent croire que ça les réhausse d'autant ... voyez le « raisonnement » - les infirmières bien sûr qui ne supportent    pas qu'une femme soye médecin, surtout si elle bosse bien (« raison » pour laquelle beaucoup de médecins femmes s'abaissent à des ragots partagés avec elles, rabaissant donc itou comme dit la profession, pour se mettre dans leurs petits papelards ... qu'elles croient : la misogynie des infirmières - et des infirmiers bien sûr - est donc féroce, et je leur souhaite bonne(s) chance(s) par ex. quand elles tomberont malades - et de leur(s) piédestal (piédestaux ?), qu'elles croient toujours ... surtout qu'elles obéissent bien au nivellement par le bas en donc violant le secret médical pour en faire des commérages si féminins, en jouant aux/se montrant des mégères avec les malades etc. càd en se consformant à tous les clichés [les plus] sexistes pour rassurer ces dames), et hélas, évidemment aussi-ipso facto, les conséquences de tout ça, c'est qu'on ne PEUT finalement PAS bosser        à l'hosto : c'est quasi impossible d'y faire de la médecine en tous cas 🙁

Illustration 1

non mais comme je vous [le] disais, externes - càd stagiaires de grosso modo la 3ème année à la 6ème (« payé(e)s » royalement 300 FF par mois à faire tout le boulot des IDE/secrétaires à quasiment ne rien apprendre en médecine, à part se soumettre à la hiérarchie - enfin, à toutes les hiérarchies - et à servir de paillassons - comme les malades - bon(ne)s    à éponger les crises de gros égos et de nerfs des « Grands » patrons, donc les « patriarches », et souvent les pires sadiques [même si] complètement soumis aux cadres et les toutous de la direction - qui par ailleurs ne savent [même] plus examiner un(e) malade ou écrire une ordonnance ... mais ça, faut pas le dire 😉) - on nous foutait à peu près la paix, mais à partir du moment où on devenait internes c'était une autre paire de manches → comme les personnels savent qu'on prend et de faits qu'on a toute              la responsabilité, et que eux n'en ont aucune (couverts par le se(r)vice, et beaucoup plus anonymes/en troupeaux que nous - bon, hors « Grande » visite du patron), c'est en nez fait là que les réels ennuis commencent ... mais on peut aussi dire que finalement, heureusement en un sens que la bêtise est si répandue, parce que l'incompétence aux premier(e)s chef(fe)s des infirmier(e)s, qui tiennent de faits les hostos - avec leur sécurité de l'emploi et leurs crédits à « vies » pour payer leurs baraques pourries dans les coins, nous permet - dans la plupart des cas - d'échapper à toutes leurs manœuvres pour nous pousser [par derrière] aux fautes

Illustration 2

ceux/celles qui paient [le plus cher], ce sont évidemment [et toujours]    les malades → quand on va pour les examiner par ex. aux urgences,       on est donc forcé(e)s d'accepter (... oui du coup, ça me fait repenser à           « l'Espace Santé » de la sécu qui nous est imposé par ... élimination(s), voir le billet récent de la Quadrature du Net sur MDP) que les infirmier(e)s se pointent en masse(s) dans les boxes, « assistent » à l'interrogatoire mais médical (quand on sait combien ils/elles adorent les interrogatoires mais plutôt style(s) policier(s) : où est-ce que les gens habitent - surtout dans les petits hôpitaux/petits patelins, où après aux cafés ils-elles peuvent aller déblatérer sur un(e) tel(le) qui habite donc dans tel quartier - telle rue, avec qui, qui sont leurs personnes de confiance ... avec qui ils/elles couchent - ça, c'est en surveillant/fliquant les visites, et dans les se(r)vices etc. et le plus marrant, c'est qu'ils-elles « pensent » et en tous cas disent « avoir de l'empathie » 😇, donc en cuisinant les malades sur tout, surtout sur leurs vies privées donc, tout en [les] reluquant bien pour [pouvoir(s)] apprécier leurs souffrances, eux-elles qui ne voient pas une bovidée dans le couloir : ne pas confondre sens de l'observation et curiosité malsaine - ceci dit à l'hosto on est tellement dans la confusion de tout que ça ne viendrait à l'esprit d'aucun(e) « soignant(e) » de porter la moindre critique sur ces pratiques malsaino-perverses établies depuis des lustres : même le dit grand public, les médias - voire les malades - trouvent normal que les infirmier(e)s soient présent(e)s quand le/la toubib(e) interroge-examine un(e) malade, y en a plein qui reprennent le refrain      de la dite « équipe de soins ») ... et non seulement les IDE écoutent de toutes leurs grandes oreilles et en nombre tout ce que le/la pauvre malade a à dire de ses souffrances, mais comptent sur l'interne pour leur tirer en plus le max de renseignements donc personnels (donc à rapporter aux cafés pour les pimenter) « croustillants » → ce dernier terme étant même con-sacré dans les fameuses équipes : on pourrait presque parler de pendant féminin au virilisme, si je puis dire : un prolongement de l'indifférence « courageuse » à, mélangée à la jouissance de la souffrance d'autrui, transformées en ragots-commérages donc si « typiquement féminins » que l'on va ensuite partager aux cafés, et même aux fameux      « staffs infirmiers » - qui parodient les staffs médicaux, mais en se vautrant dans de la « psychologie » [style] Marie-Claire Magazine pendant des heures à s'écouter causer, plaquée sur tous les éléments que les infirmiers et surtout ières auront pu tirer ou extrapoler voire imaginer surtout tjrs des vies privées des patient(e)s, mais voire aussi de leurs pathologies - pour en plus jouer [toujours] aux Docteur(e)s, tout en les minimisant (part[ie] aussi du virilisme : minimiser voire dénier les souffrances et même tous les autres symptômes, voire les maladies)

Illustration 3

... donc le nivellement par le bas de la médecine était en marche depuis longtemps, et après, on imagine/nait bien donc qu'il est « quasiment » impossible de pratiquer [de] la médecine à l'hosto, à moins de [vouloir]    se mettre « l'équipe » (qui donc n'y connaît quasiment rien, mais qui est bien plus nombreuse que nous, complètement irresponsable aussi        au sens propre du terme - ce qu'elle se garde bien d'expliquer, et soutenue - à mort(s) je pourrai dire - par les cadres encore plus incompétent(e)s, évidemment la direction encore plus ignare, et bien sûr, en majorité(s), fraises sur les crèmes, les chefs de se(r)vices) à dos - surtout donc quand on est une nana, puisque comme les infirmières on est censées se con-plaire aux niveaux des commérages sur les dos des malades - et ipso facto, être surtout bonnes à rabaisser notre profession en nous rabaissant nous-mêmes, comme elles le font d'ailleurs en racontant par ailleurs n'imp quoi sur la médecine (les nanas stupides rassurant les mecs, et les faisant          se sentir « supérieurs », bien sûr ⇒ les nanas intelligentes les terrifient) → certes, on peut dire que les mecs, en majorité(s), jouent les coqs de basses-cours devant les infirmières (avec les infirmiers c'est genre camaraderies viriles, toujours en se phouttant des malades, aux passages) - [même] les plus nuls et qui racontent n'imp quoi aussi sont de suite(s) intronisés et considérés comme de(s) Grands Docteurs - donc pratiquement quoi qu'ils disent, voire surtout des coneries ... qui rabaissent in fine devinez ... les malades (virilisme, quand tu les tiens ...) et donc idem, la médecine eux-elle-même(s) → j'ai eu, une seule fois (c'est rassurant)      un chef quand j'étais interne aux urgences du CHU, mon premier stage d'interne d'ailleurs, c'était un chirurgien orthopédique mais avec une connaissance quasi-encyclopédique de toutes les pathologies traumatologiques pouvant être opérées, hyper compétent qui savait hiérarchiser les degrés d'urgences et qui s'intéressait au(x) premier(e)(s) chef(ffe)(s) aux malades ... mais aussi à ses internes, qui nous préparait des topos sur les conduites à tenir en pratique(s) aux cabinets en ville devant les urgences traumatos, où mes collègues se pointaient à reculons, l'air excédé et endormi (à la fin j'étais quasi la seule à y aller → c'était fantastique, hyper-intéressant) ... eh ben je vous dis pas une rareté, POURTANT un MEC, les infirmier(e)s lui parlaient à peine(s), et tous les personnels le boudaient (bon, il a pas eu droit(s) à des chantages, menaces et poussages aux fautes, conseils de « discipline » ou même voies de faits comme n'importe quelle nana si elle avait fait le millionième de ce qu'il a fait, c'est-à-dire [vouloir] soigner les malades avant tout) ... il n'y avait aucune camaraderie possible avec les infirmiers puisqu'au grand jamais il n'aurait joué/fait le gros bourrin avec eux en ricanant des malades, et il        n'a eue aucune roucoulade d'infirmière esbaudie faisant en sus la carpette devant Lui en Le prenant pour un Grand Docteur puisque nul ... puisqu'il était [hyper] loin d'être nul ⇒ « à se demander » si l'inversion des valeurs n'est pas la marque de fabrique du fameux patriarcat ...

Illustration 4

NB ah mince, je vous livre certes ces « expériences » et réflexions les aminches, et je reviendrai - j'essaierai cette aprème - vu que j'ai pas dit ce que je voulais dire au départ/« oublié » un « truc » que je voulais dire qui était [hyper] important cf. acte manqué (réussi ... toujours) - on va [re]dire que oui, écrire c'est un peu comme une analyse → des bisous en attendant 

(suite, donc)

donc ouais le truc que je voulais dire, c'est que quand je bossais comme interne par ex. surutilisée aux urgences (à bosser comme tjrs à la place des chefs payés grassement d'astreintes à ne jamais se déplacer, mais passons), en vertu de la misogynie ambiante et surtout de la jalousie féroce des infirmier(e)s, quand je me pointais dans un box je ne disais pas que j'étais Docteur (à vrai dire c'est vrai interne j'avais pas encore ma thèse, mais/même si évidemment je faisais fonctions de, mais même après, « assistante » par ex. - encore un titre astucieux pour être sous-payée, il valait mieux que je ne dise pas que j'étais la toubibe) ... y avait pas le choix, étant donné que les IDE irruptaient systématiquement & en nombre & en même temps donc toujours pour grapiller leurs fameux renseignements    si « croustillants », ils-elles m'auraient proprement lynchéecontrairement of course au moindre crétin mâle venant ramener sa fraise-frimer dans n'importe quel box, donc tjrs mâlement menton en avant-fesses en arrière, « fût-ce » pour donc raconter n'importe quoi : là, bien sûr, ils-elles se dandinaient de fierté(s) rougissante(s) et d'admiration devant LE Grand Homme, je vous jure ! ... l'abruti s'annonçait LE Docteur,  pas de problème(s), aucune gêne : que du plaisir, hypra-légitimé d'office et quoi qu'il raconte comme salades ou énormités après, fantastique !!! mais plus prosaïquement, perso je me disais que ça devait être vraiment l'enfer pour les « patient(e)s », qui avaient donc déjà attendre et des plombes avec des souffrances que je ne pouvais imaginer, et pour voir toutes les gammes de personnels en blouses immaculées défiler les uns après les autres-se succéder pour leur tirer et pendant des lustres les vers des nez sur ttes leurs vies privées et leurs symptômes, jouer aux Docteurs donc en leur prodiguant questionnements/nnaires sans fins assortis d'avis, d'appréciations, de « conseils » - simplement, je me disais, qu'arrivant après tout ce beau monde [anonyme], au moins la stricte politesse voulait que je me présente au moins moi pour que les malades sachent au nom de qui/de quoi j'allais les questionner [aussi] → et je vous dis pas le ratage complet, puisque étant donné que les infirmier(e)s n'en rataient pas une miette, donc [en] espéraient un max de croustillant, j'interrogeais les gens le plus courtement possible sans m'attarder [ni] sur les symptômes pour ne pas que le troupeau puisse (éventuellement) comprendre leur(s) souffrance(s), et s'en délecter-rassasier ... du coup, grosse(s) déception(s) de mes ami(e)s paramédicaux-cales, puisqu'en plus, je me gardais bien de leur poser des questions sur leurs vies privées (raison pour laquelle ils/elles ont souvent dit que « je ne m'intéressais pas aux malades » : mal vue, quoi - et à l'évidence, donc pas « féminine », puisque ne m'intéressant pas aux commérages, sous-entendu) ... pire encore, j'étais vite devenue la spécialiste de l'examen médical par-dessus la petite chemise-sodomie (si généreusement distribuée par nos établissements et si prestement attribuée-imposée à toutes les entrées, eussent-elles eus les deux bras paralysés) dont ils-elles étaient attifés,    soi-disant pour « faciliter l'examen médical » (tellement fine qu'on peut parfaitement examiner les gens par-dessus ...), déclenchant à tous les coups la colère ultra-visible de l'équipe, voire, sa haine : vraiment, le/la médecin de « toutes façons » doit humilier les malades, on n'en sort pas ... 🙁

Illustration 5

bon je crois que je continuerai demain, aminches - ce soir (en fait) j'ai plus le temps ... ou alors il faudra que je synthétise un peu plus cet espèce      de rabaissement perpétuel de la médecine aux pulsions les plus basses    de voyeurismes et d'ingérences dans les vies les plus privées et intimes des malades, on verra - mais toujours des bisous à vous 😳

Illustration 6

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