en plus synthétique (voir la fin du billet précédent → j'ai faites les corrections, ça m'a stimulée, aussi) ça donne :
- les malades sont effectivement obligé(e)s de s'intéresser à eux-elles-mêmes et à leurs symptômes - en comprennent de suite les gravités relatives (par exemples [re]connaissent la différence entre un muscle froissé et une douleur thoracique d'infarctus …) à la/aux différence(s) des « équipes » dites soignantes en position(s) de pouvoir(s) et qui en abusent vite, voulant [se faire] passer pour des [tout(e)-]sachant(e)s en face(s)
- ces personnels dits « soignants », dont la plupart ont fait ces métiers pour la sécurité de l'emploi-le statut de fonctionnaire, les formations courtes et payées, les horaires, les mutuelles hospitalières elles, offertes, congés payés-« congés-maladies », ainsi que leur totale irresponsabilité institutionnalisée-toujours couverts tout en pouvant jouer aux Docteurs (mais ne comprenant rien à la médecine, donc doublement et toujours en maux de reconnaissance → frustrés donc hargneux), ne SUPPORTENT pas que les malades parlent de et réfléchissent à leurs symptômes, [se] les expliquent - puisque voulant en être débarrassé(e)s et être soigné(e)s → les « soignant(e)s », voulant passer pour des sachant(e)s, ne les écoutent pas, ne cessent de les harceler (et en troupeaux, alors que la médecine est un dialogue singulier entre médecin et malade) car ne comprenant rien à ce qui se passe, ni la hiérarchie des degrés d'urgences, singent les Docteurs en les soumettant ... à des interrogatoires policiers sans queues ni têtes, et de ttes façons, ne les soignent pas : ils/elles ne sont que des exécutant(e)s mais des prescriptions médicales, qu'ils-elles le veuillent ou non … ce qui redouble leur(s) frustration(s) (alors autant aux passages bousiller celles des médecins qui travaillent bien ... et porter aux nues ceux/celles qui travaillent mal, ce qui les rassure, pour commencer - d'autant que ce sont les médecins qui ont de toutes façons toute(s) la/les responsabilité(s))
- comme les malades savent mieux qu'eux et elles ce qui leur arrive et ce qui est [plus ou moins] grave (avec une variété infinie de pathologies et de situations, auxquelles la vraie médecine n'aura jamais fini de s'adapter ... ou plutôt n'aurait, puisqu'avec le/la Covid™ elle a choisi ... l'hygiénisme technocratique, et d'enfermer tout le monde à distances), ce sont des éléments perturbateurs pour ces personnels se voulant tout-puissants mais incompétents et qui s'en contrefichent, ayant organisé tous les hostos - de véritables forteresses - pour leur [petit] confort : protocoles aussi imbéciles que contraignants derrière lesquels se cacher encore plus (tout en se faisant croire responsables), attentes interminables par exemples aux « urgences » (où les malades viennent directement de la ville avec toutes les diversités de leurs urgences sans avoir été déjà réprimé(e)s par donc, tou(te)s les petit(e)s chef(fe)s qui règnent à l'hôpital, raison pour laquelle ces dernières années les directions ont placé(e)s les cadres et autres IPA pour faire le « tri des patient(es) ») dans les boxes et les salles d'attentes en fonction de leurs disponibilités entre les cafés, par exemple ... mais aussi portes blindées pour interdire aux proches de venir aider et soutenir les malades et voir ce qui se passe réellement, comment ils-elles « travaillent » - tout cela pour [faire] croire tout maîtriser/avoir un savoir « supérieur » : [pour cela,] les malades doivent absolument être humilié(e)s et se taire → déjà, les laisser souffrir de leurs symptômes (et des heures et des heures … en les faisant attendre, sans se fouler entretemps) est une bonne manière pour les contraindre à l'impossibilité de répliquer et d'expliquer au moins rien que par épuisement - un équivalent de la torture « propre » ; bien entendu(s), leurs questionnaires policiers et intrusions dans les vies privées font ensuite aussi une grande partie du job [de l'épuisement des malades] : interrogatoires qui sont donc du harcèlement, menés en masses, et anonymes - sans engagements, tout en retardant les véritables examen, diagnostic et soins … sinon bien sûr il y a les moyens physiques comme toutes les maltraitances admises sous prétexte de soigner (de la chemise-sodomie aux prises de sang bâclées/brutales en passant par les « oublis » de médicaments, voir l'exemple magistral des antalgiques
donnésavec des immenses lance-pierres) … sans oublier la torture psychologique, avec toutes les étiquettes psys et injonctions contradictoires possibles (aux prises desquelles il est déjà difficile de se situer-sortir quand on n'est pas malade), dont l'exemple le plus ... gros est l'allégation « d'avoir de l'empathie » pro-venant principalement des infirmier(e)s, quand il s'agit d'ingérences dans les vies privées des malades et/ou de violations donc énormes du secret médical (puisque ne soignent pas), profitant de leurs situations de vulnérabilités et donc organisées, souvent suivies d'« avis », de pseudo-diagnostics-tartes aux crèmes, projections autoritaires, et autres inversions des fautes et de(s) responsabilités (que desjeux dec.(e)s)
sous Sarko/Bachelot, déjà, on entendait partout dans les urgences/les se(r)vices, en vrac/en boucles, que « les malades viennent à l'hôpital pour rien » « les malades coûtent cher à la sécu » ... « les malades sortent surendetté(e)s de l'hôpital », donc en les jetant dehors à la pelle y compris avec des urgences vitales et en leur faisant envoyer les factures après - les personnels se moquant et au sens propre des malades, travaillant à/pour leurs avantages, frustrés de ne pas être remerciés, on savait qu'ils allaient OBÉIR de suite(s) à la consigne de faire du fric avec (... comme ils obéiss[ai]ent déjà à tous le[ur]s protocoles)

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NB un autre exemple-type d'injonction paradoxale ou disons, d'allégation paradoxale (doublement paradoxale) est le fameux « travail en équipe(s) » qui s'arrête pour les paramédicaux/ales à exécuter ... mais les prescriptions - souvent bousillées pour montrer leur « supériorité » sur la médecine, tout en en détruisant le sens et la valeur, bref le travail - que je développerai plus tard, là pas le temps, repris par les médias qui aiment [voir] donc les infirmières surtout (qui seraient automatiquement et plus empathiques que les médecins ...) comme des victimes → on continue évidemment à obéir aux schémas/clichés du système patriarcal
- il faut donc punir les malades de [déjà,] venir expliquer ce qui leur arrive, puisque les personnels « soignants » ne travaillent là que pour leur(s) statut(s) et avantages divers, mais voulant passer à toutes forces pour des Docteurs tout en n'en étant pas, ne comprenant rien à ce qui se passe, ne sachant ni mener un interrogatoire médical - ne sachant même pas ce qu'est le secret médical, en plus de perpétuellement le violer - ni examiner ni faire de diagnostic(s) ni soigner/prescrire ⇒ pour « garder les têtes hautes », en profiteront donc pour les harceler et les épuiser un maximum, et au maximum pour dire à la fin que « ce n'est rien » → les malades non soigné(e)s n'ont
quasiaucun recours face à des personnels dégagés de tte(s) responsabilité(s), se couvrant entre eux et couverts par les institutions, se dé-battront seul(e)s avec leurs capacités de survie, et des côtés des « soignant(e)s-tou(te)s sachant(e)s » qui auront retournée(s) le/les situation(s) à leurs avantages, ce sera vécu comme une « bonne » blague faite à des gens qui ne savent pas ce qui leur arrive (... qui savent forcément moins qu'eux ce qui leur arrive : puisque les personnels de tte(s) façon(s) globalement s'en phouttent, de dire que ce n'est jamais rien est l'ultime tarte à la crème), et qui sont venus se plaindre « pour rien » devant des autorités « supérieures » qui in fine, ont le POUVOIR de les refuser/refouler, et même, en les faisant payer (après, dans les systèmes capitalo-néolibéraux, de marchandises, les gens passent à des riens aussi)
rappelez-vous, quand j'ai prises mes fonctions d'« assistante » en gériatrie, de ce topo que les infirmières furieuses que je soie une nana [m']avaient monté sur les escarres, avec moultes diapos de superbes escarres toutes plus délabrantes les unes que les autres, pour m'impressionner, classées dans un total désordre, avec la meneuse qui à chaque diapo soupirait de tout son air dédaigneux, triomphalement pour asséner à l'assistance que « ce n'était pas une escarre » → la destruction de toute [la] médecine via un média mélangeant images des maux réels et bons mots pour les inverser, et personne ne pipant mot

⇔ donc pour dire TOUT savoir, on dit que les malades n'ont RIEN
(et maintenant, ne sont [plus] que des riens)
...
- pour les infirmières, obéissant(es) à l'image « féminine » admise et encouragée jusque dans le grand public et les médias, dont elles [sur]jouent d'ailleurs, de la subalterne empathique, une de leurs seules façons de se « rebeller » contre ce statut, et la compassion (le « care ») qui leur est attribuée d'office(s) - qu'elles n'ont évidemment pas - reste la violence sur les malades pour se venger (... et les femmes médecins qui n'ont pas le droit pour commencer d'avoir un statut supérieur, et ensuite de soigner) ... tout en entretenant donc le système patriarcal qui abuse des plus vulnérables, et en se soumettant auto-systématiquement aux médecins hommes et aux titres … et en se con/plaisant par ailleurs donc dans les commérages/ragots et la « psychologie » « typiquement féminins »
- les infirmiers, eux, veulent passer pour des toubibs sans se fatiguer à en suivre la formation et à en prendre les responsabilités, tjrs (comme ils n'y arrivent pas, deviennent donc violents, aussi) et comme ils ne sont pas intéressés par les malades et les maladies (trop compliqué, faut bosser ...) et que par ailleurs attendent quand même/tjrs la reconnaissance et les remerciements de ces malades qui ne peuvent pas les leur donner, s'ennuient et se vengent sur eux/elles aussi – tout en obtenant un certain degré de compensation(s) en copinant et roulant des mécaniques avec les médecins surtout hommes donc (et les médecins femmes soumises au patriarcat) versés dans le virilisme (méprisant les malades/maladies ...)
- au total, les personnels qui s'[auto-]intitulent soignants pour passer pour des médecins surtout, empêchent évidemment ceux/celles qui veulent bosser de le faire et encensent ceux/celles qui bâclent le boulot/ s'en phouttent/se phouttent des malades, tout en continuant à obéir au système patriarcal en s'écrasant comme des crêpes devant les titres, et les chefs de se(r)vices - les plus nuls, se cooptant entre eux et nommés-choyés par les directions aussi ignares en médecine : tout est vidé de sens