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L'AUTEUSE ou l'ôteuse ? je plais-ante ...

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Billet de blog 12 juillet 2022

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un p'tit coup de mou ...

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oui, avec la chaleur aussi - et donc tant pis pour tout le monde si nous, les pays riches dits civilisés, on continue allègrement à détruire « notre » planète - mais c'est marrant, en ce moment je repense beaucoup à une copine quand j'étais interne, qui est devenue la maman de son village, très appréciée : les gens la trouvent sympathique, compétente, intelligente (et elle-même, pour commencer) → c'est sans doute(s) après avoir survolé les plus de 400 commentaires suite à Raoult, de voir que tant de gens le prennent pour un héros, un Grand médecin qui lutte contre le système, mieux encore, non vendu aux labos ... y a pas beaucoup d'espoir non quand on voit ça, toujours cette soumission majoritaire aux apparences/éléments de langage/titres - de faits ça me fait penser à beaucoup de gens, dans le milieu aussi (médical et para-), devant ces types titrés qui roulent des mécaniques/friment à longueurs de journées ... « mais » font n'imp quoi - et même quand ils voient qu'ils tuent des malades, pas grave, ils s'écrasent comme des crêpes ... 

(un tel raout !!! pour un type qui a atteint son niveau d'incompétence(s) en étant coopté chef de se(r)vices par des consfrères et une administration tout aussi incompétents et qui méprisent les malades, qui est forcément soumis aux firmes pharmaceutiques pour avoir obtenu ce poste, qui n'est pas/n'est plus un clinicien - comme tous les chefs, encore moins en tant que biologiste (et est à distance des autres spécialités médicales), sûrement d'autant plus frustré, donc désireux de toute-puissance en considérant les « patient(e)s » comme de [simples ...] supports biologiques à expérimentations, qui ne sait plus examiner ni suivre un(e) malade depuis des lustres ni prescrire les médocs essentiels - dont il ne connaît pas/plus les effets secondaires (déniés par les firmes avec qui il « dialogue », croit-il ...), à la tête d'une équipe dont il récupère les travaux, qui littéralement, bosse pour sa gloire et n'a pas d'autre choix que de lui obéir quoi qu'il raconte ... comme les autres, c'est un menteur pathologique qui ne pratique plus la médecine et profite de son statut, veut à toutes « forces » pourtant, passer pour un médecin encore, c'est-à dire un sauveur de l'humanité et surtout un type intègre, alors même qu'il ne cesse de tromper tout le monde : c'est le pire retournement de l'éthique et la plus grosse inversion de valeurs ... et c'est ce qui le motive → et les gens y-le croient, ne cessant d'alimenter son égo ...)

mais je me demande perso comment j'ai pu être si bête plus jeune, à considérer l'autre nana - celle devenue médecin genre maman du village, qui était interne avec moi « dans le temps » - comme une [vraie] copine → c'est sans doute(s) parce que c'était la seule qui comme moi, avait payées ses études en remplaçant notamment à l'hosto l'été des aides-soignantes et des infirmières, la seule qui avait galéré ensuite aussi pour s'installer, à la différence de la majorité de fils et filles à papa-maman avec qui on bossait et qui me paraissaient beaucoup plus superficiel(le)s : bêtement, je pensais que d'avoir bossé à l'hosto comme remplaçante l'avait rapprochée des malades, alors que pour elle finalement, ne comptait et ne compte que son titre (encore !) de Docteur, fière d'avoir bâclée sa thèse (comme la majorité ...) et finalement se moquant tout autant de la médecine que de ses ... client(e)s, mais toujours prête à les baratiner ... en étant persuadée qu'ils/elles viennent par ailleurs la voir pour son intelligence (c'est comme ça que ça marche)

après, c'est vrai qu'on peut se faire beaucoup de fric en médecine, comme elle en brossant bien les gens dans le sens des poils tout en s'auto-félicitant (il suffit de saupoudrer d'« humanisme », d'« empathie » - qu'on s'attribue adroitement - on rajoute quelques termes techniques « savants » de ci- de là- pour faire croire qu'on associe les gens à sa décision et qu'on les prend pas pour des imbéciles, ils sont flattés et donc ça marche), en « discutant » avec les proches et les familles bien portants - souvent tout autant avides de ragots et à distance des maladies et des mille souffrances occasionnées par elles, les trucs compliqués et les urgences graves on les envoie à l'hosto et de toutes façons ne sont plus en état de se défendre et encore moins de discuter, donc, et tellement de monde leur sera passé dessus qu'ils et elles ne seront plus en état de quoi que ce soit → non mais le truc qui m'avait frappée, moi, une fois installée et elle confortablement, commençant à gagner du fric avec ses baratins (et ne cessant depuis de se sentir « supérieure »), c'est off the record, avec moi qui la croyais au(x) début(s) donc encore une pote, le mépris et cinglant qu'elle avait pour tous ces gens une fois ... « tombés » malades : oui même les proches/familles avec qui elle papotait avant et à qui elle faisait des/ses risettes « rassurantes », il fallait entendre comme elle les dégommait par derrière - quand je venais la voir par ex. en WE aux débuts donc de nos installations respectives - elle pensait visiblement que moi aussi je me moquais de mes client(e)s (je ne caftais pas comme elle mais je restais sidérée devant son accumulation de haine(s) : elle croyait au départ que qui ne dit mot consent ... )

honnêtement, les études de médecine sont quand même assez difficiles, de bosser à l'hosto comme internes et aux postes sans pistons aussi, mais c'est vrai que la plupart, une fois leurs diplômes en poches et donc, installé(e)s, ne se foulent plus et se basent sur une/des pratique(s) a minima, il y a tellement d'éléments de langage « médical » (je mets entre guillemets parce que le titre les « autorise » évidemment aussi à se retrancher derrière de la « psychologie » même niveau Marie-Claire Magazine ...) dont ils/elles peuvent se servir donc pour noyer les poissons ... et s'ennuient - mais ça c'est un autre problème, quoique ... en tous cas, quand j'allais la voir, c'était une avalanche de ragots inversés, je pourrai dire : elle montrait son vrai visage, les risettes faussement aimables s'étant transformées en ricanements moqueurs, en commençant par violer allègrement le secret médical (entre médecins, n'est-ce pas, ce n'était donc pas grave d'après elle - et elle a fini par être en colère parce que constatant que je ne le faisais jamais, perso) en [me] donnant les diagnostics, noms, prénoms, adresses - et rajoutait en plus par dessus des « anecdotes » du genre comme quoi une ou un tel(le) couchait avec le facteur ou la factrice, ça a fini par former comme une montagne de dégueulis ... et en plus, la nana, quand je [lui] parlais de pathologies - sans donner de noms ni aucune coordonnées - elle arrivait toujours à les minimiser, à traiter les malades femmes mais d'« hystériques » (et les hommes de tous les noms je vous rassure - mais c'est vrai que « l'hystérie » en France, c'est une insulte commode et qui rassemble) ... et à finalement se moquer de moi - aussi - vu que je m'inquiétais pour les malades - et ça n'a plus pu durer

non mais le truc qui est donc marrant, c'est que les gens la croient empathique et une très bonne médecin (et donc, elle aussi : il suffit d'y croire, on dirait) ... à l'hosto, quand je bossais avec elle (enfin elle était plus souvent à papoter avec l'équipe, surtout les infirmières et infirmières anesthésistes - et comme moi je n'allais jamais aux cafés-tisanes-ragots ... il faut croire - tiens ! - qu'elle m'a faites des risettes aussi et que je m'y suis laissée prendre à une époque → que je n'aille pas, moi non plus, me moquer des gens maintenant), les malades étant pris pour des paquets par l'institution et les familles/proches pas du tout au courant de ce qui leur est fait/baratinés par les chefs de se(r)vices, on va donc dire qu'elle se singularisait un peu de la masse par ses expériences de boulots comme remplaçante (la majorité ont le fric de papa-maman et donc coupent à cette expérience qui est finalement quasiment la seule qui puisse former à la médecine générale), je me pardonne à moi-même voyez ... mais effectivement aux dernières nouvelles (je lui ai parlé il y a une dizaine d'années), elle était persuadée elle-même que ses innombrables (d'après ses dires, évidemment proportionnel(le)s à ses qualités) client(e)s viennent la voir pour ses intelligence et compétence, pas parce qu'ils/elles sont malades - mais comme dit aussi, tout ce qui est grave hop ! elle envoie à l'hosto et au pire, avec le maëlstrom qui leur tombe dessus après, elle baratine les proches - elle a un si gros égo et une si grosse capacité à tromper donc sa clientèle, qu'elles n'y voient que du feu ... à vrai dire, je l'avais appelée en catastrophe pour une pathologie grave que j'avais, dans l'espoir - idiote que je suis, mais il faut dire que j'étais en état de choc - qu'elle connaisse les doses du médoc pour en sortir → vous savez ce qu'elle m'a sorti ? « tu sais, j'en ai beaucoup dans ma clientèle [sous-entendu qui ont cette pathologie : c'est pas vrai, c'est une pathologie rare, et encore plus rarement diagnostiquée] et ils vivent très bien sous traitement » (bref elle me traitait donc de c.e voire, vous savez, d'« hystéro », en ne connaissant pas les doses du médicament pour me sortir de l'état de choc, mais en renversant-inversant la situation en affirmant que ses soi-disante nombreux/euses client(e)s qu'elle traitait pour la même pathologie - donc rarissime, encore plus rarement donnant des survivant(e)s à l'état de choc - s'en sortaient tellement mieux que moi ... on reste sidéré(e) ben oui, parce que finalement ce sont des mensonges éhontés avec un assassinat à la clé - et avec tant de fierté dans la voix !) (donc de toutes façons, comme donc en général on en meurt, elle risquait pas que je me pointe et lui foute une baffe) ... et voilà, les ami(e)s, comment paraître intelligent(e) en médecine (et y/le croire) - on dit qu'on sait [tout] [sur tout], et les malades meurent ...

(après, c'est vrai que dans le « grand » public aussi, dire de quelqu'un(e) qu'il ou elle est malade = souvent le/la ... traiter mais de c.(e) et « pouvoir » se moquer de lui/d'elle, dire qu'il/elle se débrouille mal etc. ... ce qui compte finalement, c'est le papotage oui, et les concours de bytthes entre bien-portant(e)s - les malades sont à part, une autre catégorie qui se démerdre et dont on ne veut pas entendre parler, pas plus qu'on ne veut s'en occuper → l'empathie ce n'est pas faire des risettes, oh que non ... qui tournent vite à la moquerie, pour moi le degré zéro de l'évolution, mais passons : je dis souvent que beaucoup de gens paraissent comme bloqués à 6 ans d'âge mental, du niveau cour de récré, caps de se moquer et en troupeaux de plus vulnérables qu'eux ... et qui se disent/se croient courageux !)

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