(mon vieil ordi a planté je n'ai pas pu l'utiliser pendant 3 jours, avec un nouveau je me suis faite à demi-arnaquer avec les logiciels inclus qui donnent dans le maximum de vols de données persos sans aucun recours : on n'a accès à rien avant de se faire tout piquer → c'est du chantage à distance(s), ici des USA - j'essaie d'en sortir – du vol de données – et je réutilise l'ancien ordi pour publier ce billet marque-page on va dire, tiré d'un long commentaire : ce sont tjrs les mêmes interrogations sur la dérision, l'inversion des valeurs, le système patriarcal (donc appelons un chat un chat) de domination-soumission ... supériorité-infériorité qui n'accepte que les rapports de « force(s) » - pas la/les différence(s) et la véritable réflexion)
16/6 NB vérification(s) ce matin : très pénible l'informatique et ses « sécurités » → je regarde ce billet sur mon nouvel ordi : tous les espacements/alignements travaillés pendant une éternité pour que ça tombe bien/juste ... ne correspondent plus - j'ai cru que c'était parce qu'on m'avait imposé un nouveau navigateur je suis revenue à l'ancien, eh ben non, il y a des blancs, des intervalles libres qui correspondent à mon travail d'alignement initial et qui est complètement bousillé : encore une fois l'informatique c'est donc du formatage qui entrave la créativité et peut même bousiller les significations notamment d'un texte, donc (Einstein l'avait prévu, Asimov, Orwell etc. aussi)
les informaticien(ne)s ne sont même pas capables de garantir un retour à la ligne ... et ça veut s'occuper de la santé et de la maladie !!! 😕 je laisse comme ça, je vérifierai sur l'ancien (de même format)
… un billet donc tjrs suite(s) aussi aux « interventions » des trolls récents - disons, des gens avec des égos énormes/peu de connaissances/un max de pré-jugés, souvent très actifs particulièrement après les articles et billets « féministes » sur MEDIAPART - qui s'amusent à rabaisser ceux/celles qui donnent des infos, défendent une cause, veulent réellement partager : mauvaises volontés contre bonnes … évidemment ceux/celles qui défendent l'ordre patriarcal misogyne s'en donnent à cœurs oijes pour [essayer de] faire taire les nanas par tous les moyens : rhétoriques vicieux, donc whataboutisme/cherries picking, inversions des responsabilités et des fautes ... mais aussi insultes plus ou moins larvées, moqueries … etc. ça, mais aussi des commentaires hyper plus intéressants de femmes qui vraiment, réfléchissent autrement qu'en miroirs, m'a rappelé ma « famille » petite-bourgeoise, l'antre de l'enfer … je publie ici une version améliorée d'une réponse à une commentatrice ailleurs
j'ai une sœur plus jeune, mes parents se sont mariés dans les années 60 parce qu'il le « fallait » (... tout le monde le faisait) à l'époque et idem, ont « fait » des enfants parce qu'il le fallait, déjà (hyper) déçus qu'on ne soit pas des garçons – mon père était un mollasson que ma mère, hyper vive, avait choisi pour « s'élever » car chef de service, et elle n'étant « que » secrétaire (logique : lui un homme, elle une femme) … très vite elle s'est retrouvée frustrée car elle avait donc « raté » et deux fois des fils qui l'auraient « valorisée » : résultat elle hurlait littéralement, et tous les jours, de frustrations – et par rapport sans doute(s) à tout ce que je ne connais(sais) pas de sa vie avant, ce qui s'était passé avec ses propres parents par ex. : sa mère était déjà cruelle avec elle → toute la [sainte ...] journée donc elle nous hurlait dessus (mon père lui, se foutait de tout, s'ennuyait, se laissait aller, buvait et se faisait/laissait hurler dessus aussi) - petite elle me terrorisait, me menaçait, me tabassait ... a essayé plusieurs fois de me tuer, et avec ses - avec leurs - incessantes négligences, puisqu'on les encombrait plutôt qu'autre chose, j'ai failli effectivement mourir plusieurs fois très petite … avant que je sache me protéger moi-même, un minimum au moins
ces gens-là développaient en parallèle tout un discours hyper pervers de « domination » devant/sur les enfants, des proies (plus ou moins) faciles, que nous étions : de double contrainte très souvent, pour garder une/leur emprise sur nous et à la fois se moquer → quand je leur posais une question [intelligente], ils répondaient à côté/donc de façon perverse ou/et de grosses c.ies afin de bien [me] montrer qu'ils se moquaient de nous, toujours aux deux sens du terme : qu'ils n'en avait rien à faire de nous, et qu'en même temps, ils nous écrasaient de leurs haine et sentiment de supériorité - pour nous pousser à la/aux faute(s) aussi, et en même temps aussi dire que c'était nous/que ça venait de nous : on s'était trompé(e)s, c'était pas de leur(s) faute(s) … tjrs les façons de faire des « dominant(e)s » qui inversent tout et déclinent toute(s) responsabilité(s) … et tout le monde autour, famille élargie, les voisin(e)s ... à l'école, n'imp qui y participait plus ou moins et au minimum, nous serinait qu'on leur DEVAIT le respect, bien sûr, alors qu'on devait plutôt « supporter » des violences donc aussi bien verbales que physiques, et ça se voyait (dans la société, la majorité des gens à l'avenant : eux-disant « aimer les enfants » … à condition(s) pour les filles d'après ce que j'ai vu, qu'elles obéissent, soient « mignonnes » et se taisent … [et] pas avares non plus de doubles discours - ou de discours doubles)
très vite je ne sais pas pourquoi, vers 3 ans déjà je crois, je me suis rendue compte(s) des supercheries on va dire rien que langagières, et malgré les violences dans ce milieu, j'ai résisté (je les fuyais le maximum, je ne leur demandais plus rien, ou le minimum, je ne posais pas de questions importantes puisque de ttes façons c'était … faux) → ma résistance a été acharnée (ils étaient plus « forts » que moi évidemment) : il a fallu tenir par ex. sans manger régulièrement, sans pouvoir se laver souvent parce que ma seule vue énervait ma mère et que la salle de bains c'était « elle qui l'avait payée », hurlait-elle (vers mes 11 ans elle s'est « émancipée » en créant une agence immobilière avec la signature de mon père et lui comme co-gérant - mais c'est elle qui faisait tout le boulot : à l'époque, une femme cheffe d'entreprise ça passait pas/c'était très mal vu ... « mais » toujours aussi remplie de rage envers des enfants - donc surtout moi - qui n'étaient pas ce qu'elle avait désiré), et il a fallu échapper aux moqueries/insultes/hurlements tout le temps, aux menaces, chantages ... et aux coups
à la puberté il y a eu toutefois un regain d' intérêt purement sexuel qui s'est manifesté de la part de tous ces braves gens (de la part des grands-mères aussi - mes grands pères étaient morts à cause de la guerre), comme je l'ai écrit ailleurs aussi : à l'apparition notamment des seins, tout à coups se précipitant immanquablement à la porte de la SDB quand on voulait prendre une douche (là j'aurais eu le droit d'en prendre tout à coups), en insistant plus que lourdement pour « nous aider à nous laver les cheveux » (mon père bien sûr venait en tête de peloton, mais suivi de près par ma mère et les grands-mères, qui se pressaient aussi à la lourde) et perso, traitée à l'apparition - très tardive - de mes règles, donc par ma mère de « salope » qui « couchait avec tous les types du quartier » et même accusée de « le faire » avec mon père (qui a essayé/réussi quelques fois de/à grimper de « force(s) » dans mon lit, mais/même si je l'en ai éjecté vite) → le reste de la famille acquiesçait, et les gens autour souriaient, voire riaient grassement, à ces accusations : les nanas, toutes des s.
il y a eues de multiples tentatives du genre, des exhibitions aussi (des deux devant nous) - ils ne sont pas allés jusqu'à me violer (j'étais le moins possible avec eux), ma frangine je ne pense pas, mais par exemple, à l'âge de 10 ans elle a été très choquée par un exhibitionniste en allant à l'école et malgré mes avertissements, leur en a parlé : ils en ont bien sûr profité ... pour l'embarquer de go au commissariat du coin, où pendant des mois, elle a été harcelée, tous les mercredis - avec mes parents n'en perdant pas une miette - par un troupeau de flics qui ont exigé qu'elle leur décrive le pénis du type (qu'elle n'avait qu'aperçu à toute vitesse, cf. la définition de l'exhibitionnisme) ... puis le leur dessine ... puis qu'elle mime - devant toute ... l'assistance - un acte sexuel avec pénétration si possible (« aidée » par leurs nombreuses précisions) → une « famille » petite-bourgeoise en plein dans la culture du viol ... par procuration(s) donc aussi
donc on a bien vécu dans le système patriarcal même si c'était ma mère la plus violente en hurlements et coups, ou tentatives de (je courais plus vite), sous « l'autorité » de gens qui voulaient nous « dominer » - et qui n'[en] ont jamais été heureux : mon père complètement perdu, vivotant sur ses fantasmes de viols et d'« hommes puissants », ma mère avec sa rage et contre nous … et voulant écraser tout le monde par extension, avec « son argent » aussi → ça ne donne pas vraiment une image du bonheur, c'est très violent finalement : tout le monde doit se soumettre ...
je me suis donc tirée de là le jour anniversaire de mes 18 ans, avec ma petite valise en carton (quasi vide), ma mère [me] hurlant par la fenêtre que « puisque j'avais mon bac je pouvais aller faire le trottoir maintenant » - et accompagnée par/sous les rires des voisin(e)s ...
j'ai brièvement revu ma mère 10-15 ans après (mon père l'épave alcoolique qui vivotait scotché sur ses viols sur K7 vidéo, était décédé entretemps), sa première phrase a été : « alors, tu m'as au moins fait un petit-fils ? » … depuis je ne l'ai plus revue, ce n'était pas la peine (j'ai 60 ans maintenant)
ma frangine quant à elle, a un peu résisté petite - aidée par moi l'aînée - quand c'était « trop » violent, mais elle croyait un peu quand même à leurs balivernes/tromperies énormes (les injonctions contradictoires), n'y voyait pas malice(s) et finalement, a participé ensuite à/est entrée dans/s'est calquée sur leurs discours pervers (et est devenue violente avec beaucoup de monde) - et je pense qu'elle confondait un peu leurs paluchages avec de la tendresse ... elle a fini par rester collée à ma mère en en espérant donc de l'amour (et à manger aussi, et du fric, ils lui ont payé son permis, sa première voiture et elle a vite pu acheter une énorme baraque très bourge) → elle a hérité de l'agence immobilière aussi à la retraite de ma mère ... par contre elle en a beaucoup souffert, de cette vie de « famille » initiale, a dû faire des séjours en HP à cause de cela encore vers la quarantaine, s'est mariée aussi pour « faire un fils » qu'elle a eu (dont elle parlait tout le temps : « son fils-sa merveille » - donc mon neveu qui aux lointaines dernières nouvelles est dans … l'armée) et dont ma mère était ... jalouse ... je n'ai plus de contact avec elle depuis longtemps aussi, car donc elle ne cessait de revendiquer plein de choses ne pouvant pas/qui ne pourront jamais être réparées et elle me reprochait aussi d'être partie, mais je n'avais pas le choix - résister à leurs violences de chaque minute quand j'habitais chez eux, impliquait de rester cloîtrée, sans pouvoir manger etc. (j'ai réussi à survivre là-bas en lisant énormément, en filant à la nuit tombée au cinéma, en trouvant des ami(e)s, d'ailleurs plus ou moins bien intentionné(e)s - et donc après, j'ai faite ma vie … ma frangine a quand même beaucoup calculé beaucoup de choses, s'est mentie à elle-même et a appris à mentir - et les a manipulés, aussi, pour en tirer accessoirement le maximum de fric pour aussi … dominer les autres et se croire « puissante » )
le système patriarcal et pour commencer la « famille », c'est vraiment oui un système de domination-soumission qui broie les gens à la chaîne/les enchaîne oui, « mais » auquel la majorité obéit … de gré ou de force(s)
donc presque une vraie psychanalyse - tardive - ici … que je n'aurais/que je n'ai pas pu faire avec mes analystes même femmes choisies après, paraissant au départ moins rigides que les psychanalystes hommes mais hélas bien dans le système patriarcal aussi, qui n'auraient [même] pas entendu que je critique mes « parents » et auraient opposé un silence « professionnel » (tu parles ! les nanas me sortaient que par exemple, je ... « devais me marier et faire des enfants » !!! dans les années 90 encore !) à l'évocation des tentatives de féminicides et de viols ...
j'ai encore qq paragraphes à rajouter - difficile avec cet ordi - je laisse les comm ouverts et essaie tjrs de répondre quand c'est du vrai partage → quant au(x) troll(s) habituels et autres misogynes haineux qui utilisent en faits les mêmes « tactiques » que mes vieux, à savoir remarques et commentaires idiots voire débiles, insultes plus ou moins insidio-veules, doubles discours et/ou pâtés dépourvus de sens pour me rabaisser et qui se rabaissent eux-elles-mêmes tout autant que mes « pauvres » vieux ce faisant (...), éventuellement ils/elles ne serviront qu'à illustrer ce mode de fonctionnement vraiment toxique, mais qui malheureusement, peut briser des vies ...