re-salut les aminches → non mais en ce moment y a une autre anecdote qui me trotte dans la tête, c'est à la suite d'un commentaire que j'ai écrit après un article sur les flics violents - allez, je vous le recolle ici (mon comm) :
j'ai déjà raconté plusieurs fois avoir été victime d'une agression sur la voie publique par un paranoïaque connu des se(r)vices, avec 45 jours d'ITT à la clé (j'ai frôlé plusieurs fois le coma et la mort, et j'ai mis des mois après à m'en remettre - mais vous épargnerai ma prise en « charge » par mes collègues et les hôpitaux, une vraie rigolade : quand je pense qu'ils/elles se plaignent - aussi - de souffrir au « travail ») → comme nombre de victimes, j'ai porté plainte - dans mon état (la France ...) - avec surtout dans l'idée d'alerter (le type était donc connu - et j'ai vite pigé qu'au minimum, les flics n'en avaient rien à f.) et de protéger les autres/futures victimes, le mal étant fait et me semblait-il, évident
je vous dis pas le cauchemar - au-delà des pires/meilleures caricatures sur la police - comme si les flics n'attendaient que ça : gros rires gras au téléphone (quand ils décrochaient, et répondant les bouches pleines) - encore plus avec les 45 jours d'incapacité ; grosses remarques macho-débiles du genre (en citant la plus fine) : « ma petite dame si j'avais été là il ne vous serait rien arrivé » (la bouche pleine, toujours entrecoupé de ricanements) ; incrédulité(s) quand à la réalité des lésions avec évidemment, tentatives +++ de violer le secret médical et d'intrusions dans ma vie privée ; exigences répétées de « précisions » multiples en prenant bien leur temps toujours au téléphone toujours sur fond de rires gras en troupeau ; refus de se déplacer pour prendre la plainte au motif bien sûr « d'avoir trop de travail » ; incapacité et/ou « impossibilité » de me donner même l'adresse du commissariat ... que des bonnes blagues
je me suis déplacée malgré tout, et finalement au commissariat donc encore au bord du coma, avant d'être hospitalisée (on croit à la justice dans ces circonstances : on a tort) - l'agente à l'accueil qui a prise ma plainte me reluquait avec des gros yeux de hibou, ne comprenant visiblement pas ce qu'était une agression, mais passons, c'était la plus ... sympa → suite à mon dépôt de plainte, j'ai encore vécu du harcèlement policier tout au long de mon ITT, les flics se ... déplaçant même, et ... plusieurs fois, pendant mon hospitalisation, dans mon quartier mais pour venir causer et rigoler de mon agression avec tout mon voisinage sous prétexte d'enquête, une OPJ - qui ne s'est jamais présentée - me téléphonant tous les 2 jours - y compris à l'hosto - pour exiger que je me présente immédiatement au poste, menaçante, hurlant même, pour finir par me raccrocher systématiquement au nez ... (et pétant encore un plomb quand j'ai réussi à placer que j'étais à l'hôpital ... où elle m'appelait)
quand j'y suis finalement allée (le lendemain de l'expiration de mon ITT), ça a été pour me retrouver face à une policière visiblement encore plus paranoïaque que mon agresseur, dont le bureau à code secret-barreaux aux fenêtres était envahi de nounours en peluches (!!!), hyper-agressive et en même temps ravie, triomphant de l'aubaine*, insultante, provocatrice, se f. ouvertement de ma g., qui me menaçait - avec délectation, espérant me voir paniquer - toutes les 2 secondes de la confrontation avec mon agresseur, à laquelle elle me promettait d'assister (on imagine ...) : un réflexe de survie a fait que je ne l'ai pas reconnu sur le trombinoscope, même quand elle a mis triomphalement son doigt sur sa photo
elle a donc pour finir falsifié le PV dont je n'ai jamais eue la copie - le tribunal lui m'a finalement envoyé un non-lieu, là en en transmettant une copie à mon agresseur, avec toutes mes coordonnées et adresse
je me suis demandée s'ils-elle(s) avaient pas envoyé leurs plus plates/sincères excuses et remerciements à ce type
* une nana agressée et une toubibe, mais quel pied ! double plaisir, c'est bien fait pour elle ⇒ je peux vous assurer qu'ils-elle(s) s'en sont donné à cœurs oijes
(fin de mon commentaire suite à un article récent de MDP sur les violences policières « domestiques », aussi)
donc suite à ça, à ce comm, j'arrête pas de penser en filigrane à donc une « anecdote » cette fois-là quand je suis sortie de l'hosto, ou plutôt, quand ils-elles m'en ont virée comme une malpropre, une fois l'IRM faite (et conservée plus profond que sous le coude, les secrétaires ou n'imp qui se faisant un plaisir de t'expliquer que tu pourras pas/jamais la récupérer ... ou qu'il faudra envoyer au moins une recommandée - c'est tjrs tellement mieux quand tu restes toujours au bord du coma - avec curriculum vitae et un extrait du casier judiciaire ... et du fric, pour ce faire ... ou sinon, via telle ou telle plate-forme, en remplissant le questionnaire complet - avec évidemment encore les copies des justificatifs - et joindre un(e) RIB/ autorisation de prélèvement, le tout enrobé de leur fameux baratin auto-satisfait sur leur non moins fameuse soi-disante préservation de la « confidentialité » - du secret médical, c'te blague ... aussi), et étiquetée au mieux souffrance « psychologique », bien sûr ... à noter que j'avais été virée déjà des urgences de l'hosto local, et que j'avais donc dû « me » faire hospitaliser - après moultes péripéties/souffrances - à 300 km de mon domicile (d'autant plus marrant que l'OPJ exige qu'hospitalisée je me déplace immédiatement au commissariat du coin ... quand on est dans le phouttage de g. déjà complet d'emblée, autant y aller tjrs plus à/au fond)
comme donc j'avais pas été soignée, juste harcelée - et à donf aussi - par tous les personnels possibles pendant cette archi-courte hospitalisation (j'en ai déjà parlé dans des billets antérieurs), dont la plupart étaient tellement stupides qu'ils n'avaient même pas conspris que j'étais toubibe (et heureusement on va dire, parce ça peut toujours être pire), sauf la Cheffe de se(r)vice mais qui a [bien] profité de mon para-coma et de mes souffrances bien sûr non soulagées pour me baratiner donc tjrs à fond sur la soi-disante bénignité de ce qui m'arrivait (elle [m']a tellement baratiné[e] qu'elle en bégayait, devant inventer au fur et à mesure(s) une soi-disante absence [totale] de lésions ... alors qu'évidemment la durée de l'ITT ne bougeait pas - mais ils/elles ont l'habitude maintenant des injonctions contradictoires appliquées en « médecine »), une fois sortie, je n'ai eu d'autre choix que d'essayer d'obtenir un RDV de consultation externe avec Elle, en espérant qu'enfin elle m'examine (!) éventuellement me soigne (on peut tjrs rêver, surtout d'être soulagée rien que de ses douleurs, déjà, donc) ou/et me donne un pronostic → quelle optimiste ! oui : je suis tombée - enfin, c'est tjrs l'inverse - sur sa secrétaire-mégère-cerbère, qui les [rares] fois où elle a décroché - entre ses thés/gâteaux avec ses copines, a « d'autorité(s) » sorti-saisi mon dossier ou un résumé quelconque, pour m'asséner bien sûr que c'était rien, pas grave, qu'il y avait qu'à, et d'un ton supérieur - au simple mépris - que non, c'était PAS possible d'avoir un RDV (même en refaisant et encore avec tous mes symptômes les 300 bornes en sens inverse et grâce(s) à une copine qui avait autre chose à faire que de faire et payer 1200 bornes de trajets)
donc là aminches, j'en arrive au noyau de l'anecdote → j'ai dû finalement me pointer - toujours avec les mêmes symptômes, donc, les souffrances etc. - chez « mon médecin traitant » que j'avais mis comme « référent », puisqu'obligée (je l'avais vu une ou deux fois pour des broutilles : c'était un des mecs quasi interchangeables et tous aussi menfoutistes les uns que les autres du cabinet où j'étais allée au début, juste après l'agression : son abruti et brutal con/frère, qui avait bien appuyé et sur les lésions, m'avait demandé « si j'avais besoin d'une ITT » - en plus, tu dois faire leur(s) boulot(s) ...) pour lui demander de prendre lui RDV et donc d'appeler la secrétaire-cerbère, ce qu'il a fait (il suffit de leur dire quoi faire - enfin lui a au moins conpris que j'étais effectivement encore au bord du coma) → quelle rigolade encore ! la mégère, entendant une voix mâle de Docteur, est devenue toute-à-coup toute mielleuse, une mignonne petite brebis qui s'est empressée de lui proposer plein de RDV - sa voix tellement sucrée/outrée qu'il [me] l'a mise sur haut-parleur en me regardant avec des yeux de hibou aussi, l'air de dire qu'il était tombé sur une folle ... et on a pigé quand la nana a sorti en roucoulant comme [sur] du velours « c'est pour Votre Dame ? » ... autant pour moi elle avait dû lire via mon dossier (confidentialité-secret médical obligent 😉 n'est-ce pas bien sûr) que j'étais toubibe et une [bonne] raison de plus pour être ravie de savoir que « je » risquais de bêtement casser ma binette/pipe à domicile (et dans/avec donc des souffrances atroces, au moins), autant elle s'aplatissait comme une crêpe devant Le Grand Docteur mâle qui s'abaissait à faire appel à elle, soumise à la Grandeur innée des Hommes ... non mais je vais vous laisser là les aminches, en ce moment oui je repense toultemps à cette secrétaire « médicale » ... à son mépris cinglant des malades, à sa soumission - feinte - à sa cheffe Docteur - tant qu'elle le restera en titre, et soumise aux Hommes aussi, et comme eux, mal-traitant les malades ... et enfin, à son empressement RIDICULE à satisfaire le moindre besoin/désir des Hommes (seule l'épouse de ce ... « référent » - donc une c. molle entre nous aussi - aurait eu droit à des soins en tant que la propriété d'icelui, vous vous rendez compte(s) ? ... de la mentalité quasi moyenâgeuse ...) → bon, je reviendrai pour les corrections évidemment, et éventuellement pour rajouter un petit paragraphe ...
