excusez, tjrs un peu « fatiguée » en ce moment - ou/et alors les pbs auxquels je m'attaque sont fatigants aussi - là je regardais-garde un film avec des gens qui «se» font maltraiter/kidnapper dans un hosto et puis finalement (j'ai pas fini le film encore) je suppose sucer le cerveau ou/et d'autres organes, mais ça va certainement se terminer en disant que c'était de la paranoïa → en tous cas j'ai trouvé les 30 premières minutes très réalistes, avec l'attente interminable et les diverses agentes qui cachent leur(s) oije(s) de faire poireauter des lustres les « cas » les plus urgents, les secrétaires avec bibelots jolis sur le[ur]s bureaux qui prennent des airs pros forcés pour faire passer ad libido (malsaine) des interrogatoires* «médico»-policiers avec violations éhontées aussi des vies personnelles des gens etc. ...

admirez la secrétaire avec un calot de chirurgien et l'autre un stétho autour du cou, perso je l'avais tjrs dans ma poche, et ma blouse était raide-grise de crasse(s) et de vieux sang(s)
non ça me fait juste re-penser à la fois où j'ai dû retourner pour la xième fois dans des Urgences pour cette fois-là ouf ! l'urgence la moins grave (un c.nnard frimant avec son chien utilisé comme arme/zizi par destination m'avait faite valdinguer, chuter lourdement en me retournant un genou au passage, ce qui avait fait se poiler le mec sans fin ... bref) → ouais ça m'a rappelé le non-professionnalisme absolu des personnels - et encore, je m'étais arrangée pour venir le samedi matin après la relève de la nuit et ses cafés qui durent 3 heures und avant l'arrivée des secrétaires et cadres faisant depuis Sarkozy le tri des urgences et donc les diagnostics, donc j'ai eu affaires qu'à des infirmier(e)s** et une (Grande) Docteur (oui, ça m'a évité d'être harcelée* pendant 6 heures comme avec les urgences gravissimes voire vitales des fois précédentes, par tous les ambulanciers-brancardiers, tou(te)s les agent(e)s administratifs/ves donc, tou(te)s les aides-soignant(e)s en troupeaux et aux relèves, tou(te)s les cadres venant reluquer, donner leurs avis, voire toucher etc. etc. etc.) ... mais franchement, c'est quand même vrai que là non plus j'ai pas eu de bol : heureusement donc que c'était que le genou retourné (presque 60 cm de circonférence) avec la douleur à hurler
** dont une nana qui a juste fait valdinguer mon brancard donc violemment dans les coins de couloirs tout en m'arrachant sèchement mes papiers sans mot dire pour faire l'entrée, mais c'était probablement juste pour vérifier que j'avais bien mal sous mon attelle de jambe

c'est vrai que la (grosse) Docteur elle était partie au début pour se marrer, refroidie en voyant ma tête, disons vite vexée voire traumatisée de voir quand même que j'avais si mal, et pas envie de rigoler* avec elle de concert - bon, elle a quand même embrayé sur des considérations qu'elle avait l'air de trouver spirituelles sur ma vie professionnelle (qu'elle connaissait évidemment pas, mais je devais être solidaire avec ses avis aussi - au nom je suppose de la con/sororité) - après, j'ai eu droit à des explications sur sa retraite proche, et elle m'a aussi expliqué que les personnes âgées encombraient les Urgences et que ça l'énervait mais que l'hosto allait organiser les locaux pour les virer [encore] plus vite des Urges, tout ça sur un ton et avec une expression de vainqueuse retenant son rire triomphal ... pendant, vous vous rappelez, que le mâle IDE ayant fait irruption dans le box sans dire un mot ni même me jeter un seul regard, planté entre mes guibolles, reluquait mon entrejambe avec des nœils de plus en plus gros (vous savez, celui qui a finalement essayé d'arracher mon jean par-dessous l'attelle - mon attelle que j'avais ouf ! mise laborieusement chez moi, en une heure top chrono environ - sans le déboutonner, et en tirant horizontalement dessus au niveau des hanches ... devenant carrément agressif - aussi - vu/parce qu'il y arrivait pas - à me f.tre à oualpé) ... oui, à la fin, elle est devenue rondement fâchée, déjà parce que je rigolais pas de ses «traits» sur les personnes âgées, mais encore plus quand je lui ai dit que le Doliprane™ c'était du pipi de chat, et pourtant j'étais restée polie → bon, elle s'est vengée à la fin en me faisant rentrer en taxi (si je puis dire puisqu'un genou qui plie pas, ça rentre pas dans un taxi) et en me le faisant payer, enfin en ne prescrivant pas le/de transport : pas de traces, pas de faute(s), pas de coupable(s) - ouais non finalement, c'était pas rigolo pour eux qui pensaient d'entrée de jeu(x) s'en payer une bonne tranche

* le point commun entre toutes ces personnes, c'est marrant, c'est qu'on dirait vraiment qu'elles pensent qu'avec une urgence (même non gravissime voire vitale comme moi les autres fois, où donc j'étais «évidemment» au bout de mes forces et théoriquement pas en état de tenir non pas une conversation, mais 36 conversations à chaque passage - par les se(r)vices d'Urgences - durant 6 heures : si, je vous jure, et en moyenne - mais même là où j'ai dû me retenir simplement disons pendant quand même une bonne heure de hurler de douleur), on vient aux Urgences pour discuter, papoter, «échanger», donc rigoler, entendre leurs avis sur plein de trucs et qui les regardent pas etc. et à chaque fois, vous pouvez me croire en tant qu'ancienne malade/accidentée, les pauvres sont vraiment frustré(e)s qu'on n'aie pas plus envie de tailler des bavettes (pour ne parler que de ça ...) - vraiment pas content(e)s, quoi, qu'on ne soit pas plus en forme(s) ...
NB dans le film même après 30' ça reste très proche de la réalité - la seule différence c'est que le héros là accompagnait sa famille (d'habitude c'est organisé pour évidemment que tu restes seul(e) - et sans défenses, ou encore plus sans défenses - avec même, dans énormément d'Urgences - à ce que j'ai testé - des portes blindées que les « responsables » cadres ou IDE sont tellement fier(e)s de balancer aux faces-têtes de tes proches ⇒ c'est ça, pour eux/elles, le « secret » médical, hihi) et donc le mec, déjà exténué car venu avec un trauma/choqué à l'entrée et vu qu'il y a déjà des heures d'attente pour obtenir un scan crânien pour sa fille (qu'il est obligé de payer cash : c'est aux States, mais ça arrive), finit par s'endormir (sans aucun examen, il a ptêtre pas assez de fric), et donc quand il se réveille encore des heures après, ses femmes et filles ayant disparu (via un probable trafic d'organes ou autres, vu que c'est un film), il finit par s'énerver un peu → même si t'as attendu 12 heures et que ta famille a été découpée en morceaux, évidemment on te colle un neuroleptique puissant dans les fesses - la différence avec ici et le film c'est qu'ici y a pas besoin de bouffer ta famille, les équipes attendent que ça → je parlais des « discussions » attendues aux Urgences par toutes les gammes de personnels : ça fait encore partie des jeux de c.n(ne)s disons, qui restent encore « civilisés », quand on est harcelé(e)s des heures par la parole (ou la parlote) pour être poussé(e)s à bouts (et j'ai bien vu qu'ils-elles étaient déçu(e)s quand même - pas content(e)s encore - que je soie au bout de mes forces, très peu réactive disons, avec mes urgences graves avant - les patient(e)s de choix sont évidemment ceux/celles qui ont de graves pbs notamment psys, sans pbs somatiques pour les épuiser d'avance : là on va dire que les équipes ont les neuroleptiques très faciles ... et finalement tous ces personnels doivent être vraiment très déçus que personne ne se « présente » aux Urgences - contrairement aux troupeaux anonymes qui les attendent - avec « rien » - comme ils le disent et répètent - pour qu'ils puissent plus facilement les pousser à bouts, et donc leur coller ces psychotropes pouvant tuer à la première administration) (... qu'est-ce qu'ils-elles s'amusent bien quand même, aux Urges)