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L'AUTEUSE ou l'ôteuse ? je plais-ante ...

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Billet de blog 17 mai 2021

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interlude empathique

quand je vous dis que les discours comme quoi on fait bien les choses, ÇA VEUT RIEN DIRE ...

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j'ai vu un documentaire sur les ravages de la médecine ... sur les « intersexes » que de souffrances, quel courage ceux/celles qui ... restent « parmi » ... nous  → aaah les chirs avec leurs petits bistouris bien tranchants, qui croient en avoir une grosse en coupant tout : si t'as pas      une belle bytthe bien con.forme hop on coupe tout et tu deviendras/on te fera une vraie femme, puisque t'auras plus rien ... et dans ce docu y avait une pantomime (jouée par une femme au masque souriant rigide et pâle, figé, qui tenait des cartes à distribuer ...    au hasard) accompagnée d'un récitatif - j'ai beaucoup aimé - qui disait/chantonnait :          « ... sooo, do you wanna know what langage is ? it was invented in order to lie !!! »

Illustration 1

non mais je dis ça je dis rien, je suis tombée ce matin sur la feuille de solanacée locale (avant, dans l'autre patelin où j'habitais, les journalistes dénonçaient les dépassements d'honoraires ahurissants par ex. de l'ophtalmo fils d'ophtalmo déjà local avec cabinets marbrés - c'est pour ça que c'était un super toubib donc, d'après ma voisine, ça pouvait être que de Père en Fils déjà, pour commencer → forcément, un métier d'Hommes, même si le mec sortait évidemment pas de ses cabines où il enchaînait perforations de cristallins sur laserisations de rétines en laissant, Grand Prince, l'interrogatoire médical à des orthoptistes d'un froid technique mais non dépourvu(e)s de curiosité malsaine sur l'ensemble de votre dossier médical, tant qu'à faire → arrivée dans cet autre patelin au début, donc ne connaissant évidemment nobody là-bas, je m'y suis - forcément - rendue sans savoir pour renouveler mes carreaux de taupe ... mais ça s'est [très] vite & mal terminé avec moi, puisque à peine l'annonce d'une complication classique de la myopie mais néanmoins toujours surprenante quand ça vous arrive à vous  me fut-elle assénée par l'une, glaciale, de ces sous-fifres du susdit Homme de l'Art qui opérait donc lucrativement ses client(e)s à la file plus vite que son ombre et qui, pour pouvoir assurer Son chiffre, coupait les organes desdit(e)s à la vitesse de l'éclair mais également, aux anamnèses/récits par les      « patient(e)s » de tous leurs antécédents médico-chirs ce qui pourtant d'après moi (et d'autres, mais pas dans ce cabinet), fait disons, le sel/l'intérêt de la médecine, vous savez, le dialogue singulier qui est un partage          à chaque fois unique entre médecin et malade et Lui faisait gagner pas que du temps, évidemment - que déjà elle embrayait sur une série de questions formulées d'un ton plat, mais portant sur tout le contenu de mon dossier médical, que sous son air froidement indifférent je sentais qu'elle brûlait de connaître  → donc moi mauvaise tête de suite je lui ai demandé si elle était médecin - question bête à laquelle ces gens-là en général ont pourtant bien du mal à répondre, la pauvrette a du coup noté le maximum de ce qu'elle a pu de ce que je lui avais [non] dit dans mon début de dossier local, sans que je puisse évidemment voir l'écran et son caftage, et quand je dis que ça s'est mal terminé, c'est parce que passant ensuite assez rapidement aussi dans la salle d'examens du Maître des lieux Himself, qui m'a accordé un tout petit peu plus de temps qu'aux autres - en faits ça a duré à peine une minute finalement - peut-être parce que toubibe [aussi] - pour espérer [quand même] faire [bonne] impression avant que je l'ouvre, j'ai pas pu m'empêcher, comme Il faisait pas gaffe j'ai vu l'écran et que la nana elle avait mis dedans que je « refusais l'interrogatoire médical », de laisser échapper un petit rire mais sympa je vous jure, et en regardant le mec avec un air rondement complice j'y ai même dit que c'était gonflé de marquer ça, un truc du genre ... mais Lui a pas aimé du tout, bien sûr, triple idiote que suis-je, puisque évidemment bien sûr c'était Lui qui embauchait ces orthobidules pour échapper aux « racontages des longues histoires médicales de ses « client(e)s » (on entend souvent des phrases du genre aussi, de la bouche de beaucoup de ceux qui se prennent pour des Grands Docteurs dans leurs spécialités et qu'en fait(s), la médecine gonfle ... de toutes façons ils n'y connaissent presque plus rien depuis longtemps, donc : ça donne ça, comment dire d'adhérer au/de profiter du découpage en spécialités mais pour [en] faire  du fric) et, aux passages, faire un max de pognon → bref, Son air de con«fraternité» - mais un peu con.descendante vu que je suis une nana - s'est de suite transformé en tête d'enterrement, en faits c'est moi qui me suis levée et cassée de là, quand il m'a craché - et là oui, j'ai vu son vrai visage, haineux : « si vous ne voulez pas ... vous plier, vous sortez » : Il a pas eu le temps (pourtant définitivement Le Grand Spécialiste des consults-éclairs et enchaînées à toute vitesse)      de terminer qu'effectivement j'étais en pratique déjà rendue près de la porte - et Sa secrétaire à la sortie, sciée de voir par écran interposé aussi qu'Il m'avait pas pris de fric ...) (bon, bref, je voulais pas reparler de tout ça, je jure, c'est juste que ça  m'évoque les journaux de là-bas qui dénonçaient ce genre de pratique(s) - bravo !) et sur un article à propos du départ à la retraite pour « s'occuper de sa famille » (la pauvre ...) de la cheffe cadre de se(r)vices de gériatrie d'un hosto local d'ici où moi vous vous rappelez j'ai bossé 120 heures par semaine pour un salaire à hurler/mourir de rire(s) pendant qu'Elle y passait de 10 à 16 h - sauf congés-maladies, et que 3,5 jours/semaine - à parader/se promener majestueusement dans les couloirs en Grande blouse repassée & immaculée de « soignante », et 2,5 heures à midi à la cafèt pour s'empiffrer en dispatchant les ragots, mais passons  

Illustration 2

oui donc excusez ici les journalistes servent pas vraiment les malades, les « usager(e)s du système de santé », mais plutôt le baratin officiel sur la « bien-soignance » dont perso j'ai très rarement aperçue la kheue surtout en institutions pilotées depuis longtemps par des gestionnaires donc sans âmes et envahies de cadres avec plans de carrières qui veulent tout régenter avec leurs protocoles et qui ont jamais rien cons.pris/cons.prendront jamais rien et surtout ici donc → bref j'ai marqué un arrêt devant un article sur la Marie-Jo quittant (ouf !) (enfin !) la Maison De Retraite du coin, MDR oui, je me rappelle mon premier jour quand je suis arrivée comme assistante à bac genre + 15, le seul poste offert sur toute la région assorti de conditions donc misérables déjà à l'époque, je pense que les autres sont mort(e)s  (c'était en 2001, j'ai tellement travaillé non stop sans récups évidemment, ne rentrant que tous les 2-3 jours pour changer de pantalon et rarement, m'écrouler pour dormir, tenant toute la gériatrie le jour et les urgences/services/SMUR 3 ou 4 nuits par semaine, que je n'ai appris qu'il y avait eus des attentats à New York que longtemps après le CDD d'un an qu'on m'avait donc, si généreusement offert dans ce riant établissement, ait pris fin) la nana - la cadre 1 an d'école des cadres car déjà nulle comme infirmière  je l'ai croisée dans un couloir, ou disons, tombée déjà sur Elle qui me tournait ostensiblement le dos toujours dans sa grande blouse blanche resplendissante, faisant ce qu'elle faisait d'habitude : en plein échanges de ragots avec d'autres  - donc très occupée - mais comme je suis une nana sympa disons, polie, je l'ai gratifiée d'un : « Bonjour ! genre chantant je suis la nouvelle assistante ! » 😀 ... et je me rappelle très bien son geste d'humeur quasi furieuse, mais quel rebut(e) de l'humanité osait Lui adresser la parole de cette façon si amazonienne, à Elle la Grande cadre titulaire supervisant officiellement « l'équipe soignante », présentement en train de propager probable, les dernières niouzes sur les plus récentes çalloperies faites entre membres de ladite équipe ou d'icelle sur tel(le)(s) ou tel(le)(s) pensionnaire(s) de la MDR, voire d'autres se(r)vices étant donné qu'Elle ne savait pas quoi faire de Ses journées pardon de « communiquer avec l'équipe » (« soignante », cela va sans [l'] dire)

Illustration 3

parce que dans l'article donc il est dit que la nana, donc la Marie Jo « comme tout le monde l'appelait amicalement » je cite, pas moi sinon à coup sûr Elle m'aurait décapitée instantanément, comme visiblement Elle en a eue l'envie dès ce/mon premier Bonjour, pourtant jovialement à Elle adressé (la haine misogyne est quand même ... effarante entre nanas aussi, disons de la part de ce genre de nana qui fait cadre parce qu'elle méprise les malades ne sait pas/n'a pas envie de s'en occuper/est nulle, pour avoir un bon salaire en phouttant pas grand chose mais pouvant écraser déjà les malades donc de Sa supériorité et déjà rien que de Son titre, en leur faisant croire qu'Elle est l'égale d'une toubibe - je dis ça, perso les titres donc c'est pas ce qui m'intéresse, c'est le boulot, mais ça elles cons.prendront donc jamais - dans le cas de méchante figure, en se faisant même passer pour évidemment supérieure à « l'assistante », titre lui bien choisi aussi, bien rabaissant quand tu fais tout le boulot pour tout(e)s les pourri(e)s « au-dessus » encore une fois de toi qui ont l'avantage, d'après eux/elles aussi, d'être né(e)s dans le patelin ...              ce qui me fait mal, et m'a toujours fait mal, c'est que finalement ces addicts aux titres        ne font que se rabaisser eux- et surtout elles-mêmes en descendant, par ex., les nanas qui veulent bien travailler ... et aussi, j'ai mal à cause/pour les assistantes comme moi à l'époque, qui se rabaiss(ai)ent elles-mêmes en faisant les mignonnes avec ce genre de ... personnage(s), violant le secret médical pour en faire des ragots bien partagés pour faire plaisir donc aux cadres bien « féminines », bien soumises aux mecs - même les derniers des crétins - qui donc écrasent de leur mépris les rares nanas qui veulent vraiment faire leur boulot de médecin  → je me demande si on en sortira jamais, de ces schémas où quand en tant que nana, quand tu es toubibe, les autres nanas sont ravies que tu aies        des conditions de merdre, et en plus, programment ton féminicide si jamais tu ne            te rabaisses pas toi-même en plus  - et la médecine toute entière avec toi, à par ex. participer à leurs ragots si « typiquement féminins », pour commencer  : je me demande même si elles ne sont pas d'autant plus satisfaites que leur caquetage vole plus bas,      pour bien montrer aux mecs, donc « même » les derniers des crétins, combien elles sont inférieures à eux ... et par là, leur faire plaisir dans leur haine misogyne à eux et les rassurer), cette Marie Jo il en est dit qu'elle sera intensément regrettée, pas que pour ses qualités humaines et professionnelles, non mais pour son implication dans la MDR ... et même, elle-même est citée parce qu'elle dit qu'elle a « toujours mis les résidants (sic) au centre de ses préoccupations » blablabla et évidemment, en rajoute une louche elle qui aurait pas donné une cuillère d'eau à un(e) mourant(e) (peut-être vendue, mais alors sans eau) sur « l'esprit d'équipe et la solidarité de l'ensemble de mes collègues » → si comme collègues, elle parle des autres cadres (4 nana et un ... chef, également rigide dans les plis de sa longue blouse tout aussi immaculée), y avait oui une belle solidarité pour essentiellement, rapporter les ragots toute(s) la/leurs « journée(s) » soit genre 4 heures/j passées à parader dans les couloirs pour se faire croire des toubib(e)s, surveiller bien sûr ce que je faisais pour aller rapporter à toulmonde, pour le chef « assister » aux entretiens médicaux d'admission avec moi donc comme caution véritablement médicale pour qu'Il puisse violer allègrement le secret médical donc ... (et me reprocher âprement de ne pas avoir d'empathie ... vu que je [me] refusais [à] d'« interroger » médicalement les pensionnaires devant Lui - MDR oui)

Illustration 4

et quand je parle de ragots  ... le pire hosto de la région, où en plus ils/elles se prennent pour la crème de la crème (c'est plutôt la cerise sur la chantilly ...) avec les pires des incompétent(e)s voire des cas psychiatriques, des vrai(e)s maintenu(e)s aux postes-clés, une direction pourrie récoltant tout le fric et faisant tourner par CDD de plus en plus courts donc à " raisons " de plus de 100 h/semaine les médecins ayant par ex. pas assez de fric de leurs familles (bien vu la vieille d'à côté pour qui la médecine c'était/c'est de père en fils - on est pourtant en 2021 ...) mais un gros sens de l'éthique ne voulant/pouvant pas laisser tomber les malades (et en plus - facilement - harcelé(e)s/persécuté(e)s pour cela par les équipes, car sans titres et avec les plus bas salaires, contrairement donc aux titré(e)s payé(e)s en place(s) à prix d'or pour ne même pas répondre au téléphone quand d'astreinte, devant lesquelles elles s'écrasaient) dans mon service donc 5 cadres payés à prix d'or à faire repasser TLJ leurs blouses dans les plis pour parader dans les couloirs, sans aucune compétence en soins, se gargarisant de termes médicaux et de « psychologie » café du comm', méprisant les malades, violant leurs droits élémentaires, avalisant expressément toutes les maltraitances exercées sur eux/elles par toutes les gammes de personnels, énormes etc. → mais l'entrefilet dans la feuille de chou d'ici qui eût été digne de sortir sous Pétain m'a refaite penser à donc cette Marie-Jo dont je n'ai jamais connu même le nom de famille ... sur la photo désolée mais on voit déjà bien qu'elle a un grain, figée, son corps rigide, le regard mauvais, le sourire glacé et non seulement à son demi-retournement hostile quand je me présente et lui souhaite le bonjour poliment - avec en prime un geste sec voire haineux de la main & rabaissant pour me montrer le peu de cas qu'elle en fait et son mépris insigne, mais aussi à un rare matin où, revenant décharnée sans un gramme de gras moi d'avoir pu dormir chez moi, en arrivant dans le hall d'entrée je l'ai vue se précipiter sur ... moi, elle était tellement excitée qu'elle m'a pas reconnue de suite mais je l'avais jamais vue aussi heureuse en ma présence - de faits elle qui s'agitait dans tous les sens en désordre, lançant bras et jambes partout dans sa oije communicative, s'est vite stoppée net dans son élan hyper enthousiaste en me reconnaissant d'un coup, mais elle avait hélas commencé à parler, ayant cru dans son allégresse initiale que j'étais sa collègue ou une membre de ses équipes comme j'étais tout le temps à bosser sans pouvoir rentrer ni revenir, donc  et c'était pour crier à la cantonade qu'elle avait « assisté à l'admission d'un monsieur âgé en MDR, et que Mon Dieu que c'était déchirant, il avait été obligé pour cela dire adieu à son chien qu'il ne reverrait plus jamais, il était en larmes c'était trop triste  ... » débitait-elle à toute vitesse, les yeux brillants de satisfaction et tout son corps pour une fois irradiant le bonheur du malheur total de l'autre ... ça mes aminches, ce sont des gens qui vont devant toulmonde et dans les médias s'épancher sur leur statut de « soignant(e)s » qui souffrent  - sur ce, je dois vous laisser, j'ai plein de trucs à gérer, la haine d'autrui aussi encore  (qui certes, doit être lourde à porter) mais pas que, heureusement - je reviendrai, n'écoutez pas ce qu'on vous raconte, enfin faites gaffe, je vous dis à bientôt bon courage 🙁

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