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L'AUTEUSE ou l'ôteuse ? je plais-ante ...

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Billet de blog 17 octobre 2022

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BACKLASH ça sonne bien

oui c'est un mot qui claque bien, représentatif de la HAINE contre plus « vulnérable(s) » contre celles et ceux qui veulent réfléchir, pas dominer

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oui, on en prend plein la g. → j'ai écrit récemment dans un commentaire : à l'hosto quand je voulais soigner - calmement [aussi] - les enfants victimes de VSS, c'était moi la méchante qui traumatisait tout le monde (aux Urgences, le[ur]s parents qui « aimaient tant leurs enfants », pour commencer ... et même les gosses, en les examinant - donc c'est surtout moi qui leur faisais mal, déjà - sans passer d'abord plutôt 4 heures à bêtifier et à [leur] faire des risettes comme s'ils/elles étaient des poupées, ou des débiles - et en leur demandant des examens ... alors que c'était « pas grave » etc. donc j'aimais pas les enfants non plus/en plus ... cqfd (sans parler des menaces de plaintes pour commencer, non pas en premier des parents, mais bien de mes « collègues » - ne parlons pas de confrères et sœurs, j'y ai jamais cru - sous formes de conseils de « discipline » par exemple)

bref on assiste encore et tjrs à une inversion de responsabilités : celle/celui qui - seulement, simplement - défendra même un(e) enfant victime de VSS sera vu(e) comme quelqu'un(e) qui abuse ... par contre [quand] on a toute l'institution « hospitalière » qui enfonce ces [pauvres] gosses en disant que c'est « pas grave » ce qui leur arrive, même devant des traumas hyper visibles, alors ça veut dire aimer les enfants (c'est le schéma précis de la double contrainte : je te mal-traite-je t'aime ... qui en plus, ajoute à la sidération par la fausseté de son discours → accessoirement, on peut se demander si cette minimisation perverse des lésions/de la réalité des faits ne fait pas partie intégrante de la « domination » à l'hosto, tellement elle est utilisée contre les malades que l'institution dite hospitalière, donc restée hyper patriarcale, ne veut pas soigner → les femmes en premier, par misogynie donc structurelle)

je sais pas si ça a un rapport - mais si - je pensais (toujours à des « trucs » pas drôles) à une fois où une famille littéralement enragée a déboulé encore aux Urges, encadrant une jeune fille visiblement intelligente et en pleine « crise d'ado » (j'ai vu ça après en foyers d'ASE, des ados hyper intelligent(e)s se révoltant à justes titres mais poussé(e)s à bouts et si possible aux suicides par les éducateurs-trices ... qui m'appelaient pour les interner en psy, sympa(s)) → la famille avait bien compris l'utilisation oui possible de l'hosto et de la psy pour contraindre encore la pauvre « gamine », mais moi qui tenais les Urgences ai encore une fois décidé d'appeler la psychiatre d'astreinte (c'est-à-dire la « cheffe » de psychiatrie - enfin nommée à ce poste par le dirlo corrompu qui n'avait aucune compétence médicale - beaucoup mieux payée que moi à ne jamais se déplacer en urgence), laquelle je me rappelle a éclaté d'un rire méchant interminable au téléphone : « Alors comme ça ça vous dérange, Teüphelle, d'interner sous contrainte une mineure ? » (NB la psy familière avec moi - elle avait le temps de discuter des noms des gens et du travail des autres - je la connaissais pas, jamais vue et pour causes, aucun(e) psy n'était jamais dans le se(r)vice - quand on nous appelait en psychiatrie c'était encore & tjrs sous les éclats de rire ricanants et pour des urgences ... évoluant depuis des lustres ... et ça les faisait encore plus ricaner qu'on veuille les soigner, tiens d'ailleurs aussi et déjà) → là au moins c'était clair, du sadisme et de la misogynie « médicaux » (les psys qui ne sont pas médecins, en rajoutent dans le double bind en voulant à toutes ... forces passer pour, en exerçant leur « puissance » via les psychotropes et sur les plus vulnérables) à fond ... et sur une gamine, pour lui apprendre la vie, je suppose ⇒ elle  été internée et fissa par les équipes solidaires (celle des urges et celles de psy) sans aucun certificat donc médical ni aucune signature, surtout pas de moi, mais qu'importe : c'était bien rodé - sous des rires aussi malsains que triomphaux, tjrs, on sentait bien la haine

Illustration 1

ce qui est sidérant oui dans ce(s) backlash(s) c'est donc la/leur haine, qui revient redoublée on dirait → après #metoo on a des avalanches de p[l]eurs hoministes et de misogynie primaire : alors que les victimes de VSS ont subies des violences déjà extrêmes, on se tape des « arguments » pervers-agressifs, amenés comme des arguments « d'autorité(s) » pour trouver des « excuses » aux agresseurs - en majorité - alors qu'ils sont indéfendables (violer est annihiler une personne) jusqu'à nier/inverser leurs fautes, ce qui produit un effet de sidération (devant la fausseté des discours qui produisent cette double contrainte, empêchant de répondre) supplémentaire, bien utile pour dominer sans discuter ... re-connaître des VSS déclenche la colère de tou(te)s ceux-celles qui profitent du et tiennent au système patriarcal, dont les abus sont tellement monstrueux qu'il faut les recouvrir d'une chape - d'un silence de plomb ... et à l'hosto, les enfants avec des violences suspectes bien visibles donc accompagnée(s) la plupart du temps par leurs parents pour qu'ils/elles ne puissent pas moufter, les équipes faisaient semblant de pas les avoir vu(e)s (puisque tous les personnels ont quand même les étiquettes « soignant(e)s », ils ne pouvaient quand même pas leur taper dessus, alors, autant les ignorer) ... et ne s'occupaient que des parents, donc traumatisés - en « vertu » toujours, du retournement des responsabilités ...

(NB excusez ça me fait repenser au regard oui, et toujours haineux, de l'autre psy ayant elle emmené son fils aux Urgences, le visage tuméfié, battu en « famille » probablement - j'en parlais récemment : c'est là que j'ai été menacée de conseil de discipline par mon chef assistant des Urges, pourtant un type ... « normal », consciencieux d'hab → dès qu'elle a vu que je voulais m'en occuper - pour le soigner évidemment, sa haine - donc à elle aussi - contre moi a été plus que visible, presque palpable ... dans ces cas-là, les gamin(e)s sont « traité(e)s » oui, vraiment comme des objets*, presque pire il ne faut pas leur parler, ils/elles n'existent plus, la priorité - de l'institution patriarcale - est de protéger les parents)

* ce ne sont tout à ... coup(s) plus des poupées, des gentil(le)s petit(te)s nenfants qu'on peut ... tripoter, à qui on peut/doit faire des risettes et des grimaces comme s'ils/elles étaient des débiles, sur lesquel(le)s on a le droit de se précipiter - puisqu'on en a envie et qu'on aime les enfants - pour leur faire des bisous & papouilles → non, ce sont des ennemi(e)s potentiel(le)s (je dirai pas en puissance(s)), parce qu'ils/elles risquent de se mettre à parler ... alors les équipes préfèrent de loin les ignorer ...

Illustration 2

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