re-salut - en attendant que j'aie regagnée assez d'énergie pour publier [tout ce qui reste de] ma pièce - les coco(tte)s → suite à mon précédent billet à propos de mon rempla édifiant en gériatrie de femme de ménage « toutes mains » (surtout avec celle du Grand Patron quasi nazi venant plaquer la Sienne, de grosse paluche, sur mon épaule par derrière et par surprise pour appuyer sur le fait qu'Il Se pensait un Grand Humaniste, cons-firmé par Ses Pairs, l'administration et toutes « autorités » ayant même baptisé un pavillon gériatrique de Son nom - le type est encore vivant, aux alentours de 90/95 - entre autres Honneurs, comme d'ailleurs y ont eu Droits tant d'autres également Grands Patrons aussi veules que sadiques que j'ai connus - ouf ! non bibliquement - je veux dire : pas forcément aux érections de pavillons, mais à des honneurs post-, voire pré/péri-mortem : une floppée de ces çalligauds, ou plutôt, disons l'immense majorité de cette floppée de çalligauds sont en nez faits cités sur le Net comme étant encore des références en matière d'empathie, donc d'Humanisme comme disait l'Autre etc. bref, encensés en tant que Grands Hommes de la Médecine ... quand on sait ce qu'ils faisaient, on rigole très très jaune mais alors très très foncé, et on se dit que la matière fécale finalement va se loger directement dans les orbites de beaucoup)

Mais suite à ce billet, je repense à cette dame de la soixantaine, pas du tout parce que j'ai son âge maintenant, mais parce que je ne l'ai jamais oubliée, évidemment ... parmi tant de malades torturées/assassinées le plus lâchement du monde par ces Pontes de la « médecine » (qui plus est, dans son cas, dans le but de démontrer « scientifiquement » 😇 et donc triomphalement qu'elle s'était « laissée mourir » par sa faute) - seulement, je me rends compte maintenant qu'à l'époque, je ne l'ai même pas vraiment vue, et que je ne lui ai jamais parlé → quand je dis que je ne l'ai pas vue, vous savez qu'avec ma copine vietnamienne aide-soignante (la seule qui bossait cet été-là pour toutes les autres) on avait tout le se(r)vice à faire (pour la bonne trentaine de « soignantes » qui se gargarisait de cafés toute la journée et hurlait de rires dans la salle de détente au fond du couloir), on n'avait déjà pas le temps de s'attarder nulle part, et l'eussé-je eu qu'évidemment, je ne serais pas allée la reluquer sous le nez comme s'était d'emblée relayée (entre ses cafés renouvelés) l'équipe en titres qui, dès avant son assassinat encouragé par le GP, l'avait soigneusement mise à côté de l'agonisante dans des souffrances terribles, sachant que la pauvre avait abouti dans le se(r)vice par erreur(s)-négligence(s)-malveillance calculée(s) etc. au départ en bon état général, avec une pathologie curable et qui ne serait pas soignée : l'aubaine

La motivation des soignantes en titres était donc déjà forte au départ, dès l'admission de cette malade encore jeune et « pouvant » être soignée, rien que pour l'isoler de nous deux, les seules qui bossions, et ma copine aide-soignante vietnamienne était vraiment quelqu'une de très douce et compatissante : il y aurait donc eu un risque qu'on lui adresse la parole, ou au moins, qu'on l'écoute - cela avant même que le GP nous fasse Son fameux speech sur le « syndrome de glissement » 😠 donc pour [nous, et à moi, qui n'étais que remplaçante de femme de ménage, et exclue de cette chambre par l'équipe] dire que la malade [non soignée - parce qu'Il en était incapable, un énorme égo autocentré infantile de six ans d'âge - maximum, et un lâche, bref un monstre ordinaire] se laissait glisser, sous-entendu de/par sa [seule] FAUTE ... rajoutant, avec ce qu'Il pensait être de la finesse psychologique, que la proximité avec une agonisante ne l'aidait pas - devait l'encourager à ce faire : à se laisser mourir, en clair ... vous m'étonnez que ce pervers, complice empressé des plus bas instincts de l'équipe « soignante », ait finalement vu Son nom donné à un pavillon

en plus, les aminches, je vous dis pas, à l'époque j'avais commencée ma psychanalyse chez l'autre psychiatre, une des moins pires du marché pourtant, et bien soumise au patriarcat déjà rien qu'avec Son mariage triomphal et productif de 66,66% de rejetons bien mâles, celle qui ne cessait néanmoins de Se dire une plus Grande toubibe que tou(te)s les autres [quoique, comme Ses collègues, n'ayant jamais pratiquée la médecine] et de les descendre devant/derrière moi qui n'avais certes pas voix à aucun chapitre, et qui cherchait perpétuellement à me coller Son fantasme de toute-puissance littéralement sur le dos, en plus de m'accuser de « chercher le duel », et naïvement - j'étais si jeune ! - j'avais amené en séance « l'incident » dont j'avais été la cause en osant protester devant le GP à l'issue donc de Son speech, bafouillant devant l'assemblée devenue subitement glaciale qu'on pouvait/rrait « peut-être » changer de chambre cette dame → la Grande « Docteur » psychiatre et analyste m'avait sorti, toujours de derrière mon dos et de Son ton sentencieux de toute-sachante que « là, j'avais compris ce que c'était que la hiérarchie » 😮 ... mon souci n'était pas de comprendre ou non la Hiérarchie ou/et Son importance - d'ailleurs qu'Elle dégommait à la moindre occase tout en affirmant y obéir de manière éclairée (la « Loi du Père »), qui plus est perversement en espérant que j'aille rapporter ses analyses sauvages aux intéressés et que je me fasse complètement casser - non, ce qui m'avait glacée c'était cette haine palpable de tou(te)s ces « soignantes » dès le moment où quelqu'un(e), moi en l'occurrence, leur avait signalée la possibilité de réellement s'occuper de cette malade ... je me rappelle TB l'expression bonnasse du GP sûr de ses troupes, ravi d'avoir avalisée plus que leur tentative d'assassinat en leur sortant Son fameux « syndrome de glissement », encore sur Son petit nuage 😇 alors que moi je regrettais déjà presque de l'avoir ouverte, ayant eue plus que l'impression, avec mon intervention maladroite, d'avoir totalement lâchées les chiennes sur la malade déjà privée de soins et de la moindre intervention humaine

... je parlais dans mon précédent billet de sidération : sidérée oui, par les tortures en cours et les assassinats programmés dans cette chambre, re-couverts par les éléments de langage du GP puis par la haine glaciale de toute l'équipe « soignante » en titres, je l'ai encore été par la petite phrase de cette psychanalyste Elle aussi d'une incommensurable veulerie et d'une monstrueuse hypocrisie, que les souffrances inouïes et soigneusement entretenues de ces deux dames jusqu'à la fin - la plus indigne possible laissaient de marbre, qui lui servaient tout « juste » à vouloir me faire avaler que la « hiérarchie » était tout à fait(s) respectable (et moi une dangereuse criminelle menaçant donc, l'ordre établi qui ne pouvait être que supérieur), le GP un authentique Patriarche qui avait des khouïlles, et que la haine visible, palpable, meurtrière et dirigée contre moi aussi de ces braves soignant(e)s (qui jusque là ne me considéraient que comme quantité négligeable, quoique donc faisant tout le boulot), à partir du moment où j'avais suggéré qu'on pouvait soigner les malades, était une petite leçon - méritée - qui m'avait apprise à obéir : à moi de lui prouver que j'étais devenue aussi perverse qu'Elle-même et le GP, alors je serai acceptée et pourrai sans doute(s), Moi aussi, Me faire passer pour une Grande Docteur(e) 😉 ... bon, je vous laisse les aminches → en nez fait, tout ceci est riche d'enseignements, non c'était pas forcément mieux avant, et ça nous a mené(e)s là où on en est actuellement : maintenant, oui, tout le monde joue aux Docteurs, pour éliminer les malades, tjrs en manipulant des éléments de langage « médical » et en inversant les responsabilités